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Les ports algériens saturés

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  • Les ports algériens saturés

    Ce sont 11 remorqueurs qui vont être acquis durant les trois années à venir en plus de la création d’une société de réparation navale à Oran.

    Combien de conteneurs destinés à l’Algérie sont stockés dans d’autres pays ? La question mérite d’être posée lorsqu’on sait que cela se chiffre en milliards qui nous passent sous le nez, chaque année, tout simplement parce que nos ports sont dans l’incapacité d’absorber un marché bel et bien existant qu’il s’agisse de traitement de conteneurs et de réparation navale. La problématique est ainsi posée par les responsables des ports qui ont soumis, hier, à la presse un semblant de solutions qui s’inscrivent dans le cadre de la modernisation et la réorganisation du secteur. “Comment passer de statut de consommateur à celui de partenaire”, s’est interrogé M. Faïçal Khelil, président de Sogeports aux côtés des P-DG des ports d’Alger, d’Arzew et de Skikda représentant ainsi l’ensemble des dix ports d’Algérie sous la bannière du Groupement d’intérêt commun aux entreprises portuaires (Gicep). L’occasion d’ailleurs de procéder, brièvement, à un état des lieux de ce qui se fait dans le domaine. Autrement dit, pas grand-chose si ce ne sont que des dépenses faramineuses dont les Algériens s’en seront bien passés et nous l’aurions pu… Un retard monstre accusé dans le secteur comme reconnu par les animateurs de la rencontre de presse qui ont averti que si nous ne rattrapions pas et vite ce retard (dans les 5 ans à venir), le transport maritime se fera sans les Algériens. Et pour étayer cet état de fait, des chiffres ont été avancés et attestent que des entreprises portuaires disposent de 48 remorqueurs, de 140 unités (engins), d’une flottille de 1 000 chalutiers et sardiniers et de
    70 navires ainsi que des escales de 7 000 navires par an en moyenne. Un potentiel énorme traduit déjà en chiffes avec 80 millions d’euros annuellement pour les arrêts techniques dont 80% sont assurés par des étrangers alors que 20% uniquement reviennent à l’Erenav et encore c’est seulement en termes de valeur et non en maîtrise technique.

    L’Algérie ne dispose que de ports secondaires et aucune escale de réparation
    “Nous sommes de petits ports à faible capacité de réception de porteurs d’à peine 200 à 600 conteneurs avec tout ce que cela suppose comme surcoût du fret”, a déploré M. Khelil, précisant que nous demeurons un pays essentiellement importateur, ce qui fait de nous un marché en continuelle croissance.
    “Ce sont les armateurs qui structurent le trafic maritime”, insistera le conférencier faisant part de l’existence, bel et bien, d’un marché naval en Algérie d’autant plus alléchant pour d’éventuels partenaires de par sa spécificité de pouvoir offrir une main-d’œuvre qualifiée et à moindre coût.
    Un marché navale qui, aujourd’hui, s’appuie sur deux routes dont l’une frôle les côtes algériennes et l’autre longe la partie nord de la Méditerranée et les deux routes se rejoignent, en définitive, au détroit de Gibraltar qui enregistre le passage de 200 bateaux par jour.
    À noter que l’Algérie a dépensé pas moins de 80 millions d’euros pour la réparation navale contre 50 millions en 2005 et les dépenses ne font qu’augmenter. 90 millions d’euros ont été également dépensés dans le cadre d’acquisition lors de ces 10 dernières années.
    Les responsables de ses structures portuaires ont précisé, en outre, que le bureau de classification impose une visite spéciale tous les cinq ans et le carénage (révision périodique de la coque d’un navire) tous les deux ans.

    La modernisation des ports en guise de prélude à la privatisation
    Sur le dossier de la privatisation des ports, M. Khelil s’est contenté de dire que c’est au stade de maturation en allusion à la dernière visite des Émiratis (Dubaï Port Word) fortement intéressé par le port d’Alger, expliquant que ce processus ne devrait en rien inquiéter le partenaire social dans la mesure où toute modernisation ne peut être que bénéfique aux travailleurs et même génératrice de nouveaux postes d’emploi.
    L’exemple du port de Béjaïa est, d’ailleurs, donné en exemple après son partenariat avec le Singapour et qui a donné lieu à un management plus performant et surtout la création de 250 postes d’emploi qualifiés supplémentaires.
    La modernisation passe aussi mais surtout, comme soutenu par M. Khelil, par plus de performance dans la gestion et l’organisation. Ceci a donné lieu justement à la naissance de la Gicep qui en coordonnant la démarche de manière à la standardiser, cela permettra une économie en tout point de vue. Concrètement, il s’agit d’identifier les besoins et les intérêts de l’ensemble des dix ports pour s’exprimer en achat groupé et constituer un seul et même interlocuteur.
    “Les besoins sont en général identique”, nous explique-t-on sans aucun privilège pour un port par rapport à un autre. Une démarche amorcée par l’appel d’offres lancé le 10 octobre dernier concernant l’acquisition de 11 remorqueurs d’une valeur d’environ 100 millions d’euros en l’espace de trois années (2008-2011) dont 9 remorqueurs de 6 000 chevaux et 3 remorqueurs en haute mer destinés pour le sauvetage de 11 000 chevaux. L’avis en question fera valoir une préqualification en vue de la sélection de professionnels, personne morale ou physique à titre individuel ou en groupe, exerçant dans la construction et la réparation navale.
    Pas moins de 12 retraits de dossiers sont d’ores et déjà annoncés pour une ouverture de plis prévue pour le 27 novembre prochain et ce, dans le but de disposer d’une “short list” de soumissionnaires préqualifiés en vue de participer à des consultations restreintes.
    Sauf que cette procédure présente une particularité dans la mesure où elle est presque conditionnée puisqu’il est dit clairement que “chaque candidat soumissionnera en fonction du lot proposé en relation avec l’activité exercée en souscrivant explicitement dans les deux cas, au titre de la mesure d’accompagnement, au dépôt d’une lettre d’intention de partenariat”.
    Il est question, en ce sens, de la création d’une société de réparation navale à Oran qui dispose déjà des installations adéquates pour un projet d’envergure comme qualifié par ses initiateurs.
    À noter que l’Erenav n’est pas exclue de cette compétition ouverte, par ailleurs, à tous avec la possibilité pour les entreprises de moindre envergure de s’associer à un autre partenaire. Il s’agit aussi de l’extension du terminal à conteneur à Oran et de la réalisation d’une base logistique à Ghazaouet.

    Nabila SaÏdoun
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    J AI VU SUR LE PORT DE MARSEILLE DES REMORQUEURS ALGERIEN EN CALE SECHE EN TRAIN D ETRE REPARE PAR DES SOUDEURS FRANCAIS
    Y A UN PROBLEME, il doit y avoir des dessous de tables.


    BIMAN007 , dans une de tes replique tu ne disais que tu n'avait jamais mis les pieds en France , kédhab
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      j ai jammais prétendu que l algerie c est le top niveau en matière de controe qualité, quand à aller demander l asile politique en FRANCE, ça se voit que tu ne me connais pas, j ai jammais mis les...

      VOICI TON MESSAGE BIMANNN
      biman00 mensonge, bon cette fois ci tu es pardonné mais attention la prochaine fois ,
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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