Cet article reste un article français, donc toute neutralité est bien sûr pas garantie dans cette article
Le viol nié d’Alex, 15 ans, à Dubaï
Refus d’analyses sanguines, victime présumée consentante… les autorités émiriennes ont tout fait pour dénaturer le procès des trois agresseurs du Français, qui s’ouvre aujourd’hui.
C’est un fait divers sordide, qui a tourné à l’affaire d’Etat entre la France et les Emirats arabes unis. Le 14 juillet, entre 18 et 20 heures, un Franco-Suisse de 15 ans, Alex, a été violé par trois Emiriens sur un terrain vague de Dubaï. Alors qu’ils sortaient du Beach Center, un célèbre club de jeux de l’émirat, Alex et son ami Fabrice, français lui aussi, sont entraînés par un camarade nommé Ibrahim, qui leur propose de les ramener en voiture avec deux inconnus. Soudain, les trois hommes les séquestrent, les emmènent dans le désert, les menacent avec des couteaux, des bâtons et leur confisquent leurs portables. Dans le désert, Alex est violé par les trois hommes, tandis que Fabrice est obligé de pratiquer des fellations, selon ses déclarations. A la nuit tombée, les deux garçons sont abandonnés au bord d’une route.
«Tu es homosexuel, avoue !» Dès qu’Alex retrouve son père, qui travaille dans la florissante industrie hôtelière de l’émirat, il se rend au commissariat de Bur Dubaï pour déposer plainte. De là, il est emmené au QG de la police pour des examens médico-judiciaires. Première anomalie, le médecin légiste en chef, un Egyptien, n’effectue pas de toucher rectal et n’utilise pas de spéculum pour ses prélèvements. Puis il prend le garçon à part et lui dit en substance : «Tu es homosexuel, tu peux me le dire, avoue !» Interloqué, Alex repart avec son père. L’ambassade de France, rapidement prévenue, oriente la famille vers un avocat et conseille de refaire des examens.
Traces ADN. A Paris, la mère d’Alex, Véronique Robert, une journaliste indépendante qui a ses entrées à l’UMP et à l’Elysée, s’active. Elle décroche un rendez-vous avec Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, le 18 juillet. Trois jours plus tard, le président de la fédération des Emirats arabes unis, à laquelle appartient Dubaï, doit effectuer un voyage officiel en France. L’affaire est évoquée en marge de la rencontre entre les deux chefs d’Etat : les Emiriens promettent d’être attentifs.
Refus d’analyses sanguines, victime présumée consentante… les autorités émiriennes ont tout fait pour dénaturer le procès des trois agresseurs du Français, qui s’ouvre aujourd’hui.
C’est un fait divers sordide, qui a tourné à l’affaire d’Etat entre la France et les Emirats arabes unis. Le 14 juillet, entre 18 et 20 heures, un Franco-Suisse de 15 ans, Alex, a été violé par trois Emiriens sur un terrain vague de Dubaï. Alors qu’ils sortaient du Beach Center, un célèbre club de jeux de l’émirat, Alex et son ami Fabrice, français lui aussi, sont entraînés par un camarade nommé Ibrahim, qui leur propose de les ramener en voiture avec deux inconnus. Soudain, les trois hommes les séquestrent, les emmènent dans le désert, les menacent avec des couteaux, des bâtons et leur confisquent leurs portables. Dans le désert, Alex est violé par les trois hommes, tandis que Fabrice est obligé de pratiquer des fellations, selon ses déclarations. A la nuit tombée, les deux garçons sont abandonnés au bord d’une route.
«Tu es homosexuel, avoue !» Dès qu’Alex retrouve son père, qui travaille dans la florissante industrie hôtelière de l’émirat, il se rend au commissariat de Bur Dubaï pour déposer plainte. De là, il est emmené au QG de la police pour des examens médico-judiciaires. Première anomalie, le médecin légiste en chef, un Egyptien, n’effectue pas de toucher rectal et n’utilise pas de spéculum pour ses prélèvements. Puis il prend le garçon à part et lui dit en substance : «Tu es homosexuel, tu peux me le dire, avoue !» Interloqué, Alex repart avec son père. L’ambassade de France, rapidement prévenue, oriente la famille vers un avocat et conseille de refaire des examens.
Traces ADN. A Paris, la mère d’Alex, Véronique Robert, une journaliste indépendante qui a ses entrées à l’UMP et à l’Elysée, s’active. Elle décroche un rendez-vous avec Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, le 18 juillet. Trois jours plus tard, le président de la fédération des Emirats arabes unis, à laquelle appartient Dubaï, doit effectuer un voyage officiel en France. L’affaire est évoquée en marge de la rencontre entre les deux chefs d’Etat : les Emiriens promettent d’être attentifs.
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