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Faycal Khelil: Les ports algériens sont saturés!

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  • Faycal Khelil: Les ports algériens sont saturés!

    Les ports algériens ne traitent que 27% de la demande »
    Si le port d’Alger n’est pas privatisé dans les quelques années à venir, il risquera de couler.
    C’est ce qu’a affirmé, en substance, Fayçal Khelil, président de la Société de gestion des participations (SGP) Sogeports, à propos de la prochaine cession du port d’Alger, lors d’une conférence de presse tenue au centre de formation du port d’Alger. « A défaut de la privatisation du port d’Alger, le marché maritime nous échappera », a-t-il lancé. « Les discussions avec le groupe émirati Dubai Ports World, a-t-il précisé, sont en maturation. »

    La problématique des entreprises portuaires algériennes, a expliqué M. Khelil, est due au fait qu’elles n’ont pas les capacités nécessaires pour stocker les marchandises importées. « Nous avons de petits ports au niveau de la Méditerranée. Nous recevons à peine 500 navires, alors que nos voisins en réceptionnent 3000 », indique M. Khelil. Ceci amène les importateurs à stocker les containers de marchandises destinés à l’Algérie dans les ports de Barcelone ou de Marseille, ce qui engendre des surcoûts. « Nous avons besoin d’aménager les ports afin qu’ils aient les moyens de faire face à la croissance de l’importation algérienne », souligne M. Khelil.

    L’Algérie importe, a-t-il indiqué, pas moins de 24 millions de tonnes de produits hors hydrocarbures par an. Les ports algériens ne traitent que 27% de la demande. « Nous avons deux solutions : les ports algériens restent secondaires à vie ou les aligner aux standards internationaux.

    Pour l’heure, nous dépendons des ports principaux. » La privatisation est une aubaine pour le port d’Alger dans la mesure, a argumenté M. Khelil, où cela permettra à la fois de gérer les flux et d’aménager l’espace pour les containers. « Nous avons un marché important, si nous ne bougeons pas, les marchandises iront ailleurs », tranche M. Khelil. Et d’enchaîner, « le nombre de containers destinés à l’Algérie est impressionnant. Essayez de calculer le chiffre d’affaires et le nombre d’emplois créés grâce à l’importation algérienne ».
    Le directeur de Sogeports estime que les craintes des syndicalistes du port d’Alger de perdre des postes d’emplois sont infondées. Il n’y a qu’à voir, soutient-il, l’investissement effectué par groupe Portek international de Singapour au port de Béjaïa pour s’en convaincre. « Cela a créé 200 emplois qualifiés supplémentaires », a-t-il assuré. Parmi les autres projets de développement des entreprises portuaires, M. Khelil cite en exemple l’appel à partenaires pour l’extension du port d’Oran, l’extension du port de Djendjen ainsi que l’installation d’une base logistique à Ghazaouet.
    A. B.-elwatan.
    Dernière modification par zmigri, 31 octobre 2007, 12h39.
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