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Hyundai Motor Algérie (HMA) lancera dans quelques jours le crédit à zéro intérêt au profit de sa clientèle. Le client peut ainsi payer 50% du prix global de son véhicule et il s’acquittera du reste suivant un échéancier allant jusqu’à 5 années. À vrai dire, HMA s’est entendu avec deux banques qui financeront ces achats de véhicules sous forme de prêts. En termes plus clairs, ces institutions accorderont des crédits à HMA qui prendra en charge elle-même les intérêts. Le client n’aura de ce fait qu’à rembourser les 50% restants sans intérêts. Une opération pilote commencera dès ce mois de novembre. Elle ne concerne, du moins pour le moment, qu’un seul modèle de véhicules de tourisme qui est le Tucson. Pour illustrer ce projet, le Tucson est affiché à 1 800 000 DA.
L’acheteur paye un apport de 900 000 DA. Il remboursera le reste sous forme de mensualités estimées en moyenne à 14 000 DA/mois. Cette annonce a été faite hier par le P-DG de HMA, M. Omar Rebrab au cours de la signature de l’avenant de la convention entre le concessionnaire sud-coréen et l’Union nationale des transporteurs (Unat). Le patron de Hyundai Algérie s’est dit, par ailleurs, satisfait de l’élaboration du décret exécutif régissant l’activité des concessionnaires. Il a le mérite de clarifier, selon lui, beaucoup de choses et de mettre tous les concessionnaires sur un même pied d’égalité. Le texte, estime M. Rebrab, vient réglementer toute l’activité. Pour lui, il était temps que l’État mette en place des règles pour l’importation des véhicules. Car il n’est pas importateur qui il veut. Pour le devenir, Omar Rebrab suggère que les pouvoirs publics exigent de l’opérateur certaines conditions. L’intéressé doit au préalable ramener des échantillons de véhicules pour leur homologation. Il doit fournir un certificat de crash-test afin de protéger le consommateur. Il faut voir si le véhicule répond aux normes internationales. Un cahier des charges mentionnant les priorités de chaque concessionnaire est également exigé. Ce document définira la superficie des installations telles que l’atelier, le magasin de la pièce de rechange, le show-room, le nombre d’effectif, la formation… pour mieux expliquer la situation qui caractérise le secteur en Algérie, Omar Rebrab cite l’exemple de cet importateur qui a introduit des Pick-up de Chine sur lesquels il a “floqué” son propre nom ! Le patron de HMA évoque aussi le problème du contrôle technique des véhicules neufs, décidé par le ministère des Transports.
Les points qu’il vient de soulever n’auraient pas leur raison d’être, relève-t-il, si les autorités compétentes avaient pris attache avec les professionnels. “L’État nous demande d’investir pour de meilleures prestations de service au profit de la clientèle. Nous sommes prêts à consentir davantage d’efforts pour investir mais encore faut-il que les assiettes de terrain existent. La disponibilité du foncier constitue un sérieux frein à l’investissement en Algérie”, indique Omar Rebrab. Le P-DG s’inscrit en faux quant à l’augmentation des prix du gasoil. Car, pareille hausse induirait par voie de conséquence celle de beaucoup de produits et de matières premières. La solution réside, d’après lui, dans la réponse à la question : comment diminuer la consommation du gasoil sans recourir à une hausse ne serait-ce que d’un centime le prix au litre ? Il propose pour cela, un relèvement du taux de droits de douanes des véhicules qui roulent en diesel et la baisse de ceux dotés d’un moteur essence.
source : Liberté
L’acheteur paye un apport de 900 000 DA. Il remboursera le reste sous forme de mensualités estimées en moyenne à 14 000 DA/mois. Cette annonce a été faite hier par le P-DG de HMA, M. Omar Rebrab au cours de la signature de l’avenant de la convention entre le concessionnaire sud-coréen et l’Union nationale des transporteurs (Unat). Le patron de Hyundai Algérie s’est dit, par ailleurs, satisfait de l’élaboration du décret exécutif régissant l’activité des concessionnaires. Il a le mérite de clarifier, selon lui, beaucoup de choses et de mettre tous les concessionnaires sur un même pied d’égalité. Le texte, estime M. Rebrab, vient réglementer toute l’activité. Pour lui, il était temps que l’État mette en place des règles pour l’importation des véhicules. Car il n’est pas importateur qui il veut. Pour le devenir, Omar Rebrab suggère que les pouvoirs publics exigent de l’opérateur certaines conditions. L’intéressé doit au préalable ramener des échantillons de véhicules pour leur homologation. Il doit fournir un certificat de crash-test afin de protéger le consommateur. Il faut voir si le véhicule répond aux normes internationales. Un cahier des charges mentionnant les priorités de chaque concessionnaire est également exigé. Ce document définira la superficie des installations telles que l’atelier, le magasin de la pièce de rechange, le show-room, le nombre d’effectif, la formation… pour mieux expliquer la situation qui caractérise le secteur en Algérie, Omar Rebrab cite l’exemple de cet importateur qui a introduit des Pick-up de Chine sur lesquels il a “floqué” son propre nom ! Le patron de HMA évoque aussi le problème du contrôle technique des véhicules neufs, décidé par le ministère des Transports.
Les points qu’il vient de soulever n’auraient pas leur raison d’être, relève-t-il, si les autorités compétentes avaient pris attache avec les professionnels. “L’État nous demande d’investir pour de meilleures prestations de service au profit de la clientèle. Nous sommes prêts à consentir davantage d’efforts pour investir mais encore faut-il que les assiettes de terrain existent. La disponibilité du foncier constitue un sérieux frein à l’investissement en Algérie”, indique Omar Rebrab. Le P-DG s’inscrit en faux quant à l’augmentation des prix du gasoil. Car, pareille hausse induirait par voie de conséquence celle de beaucoup de produits et de matières premières. La solution réside, d’après lui, dans la réponse à la question : comment diminuer la consommation du gasoil sans recourir à une hausse ne serait-ce que d’un centime le prix au litre ? Il propose pour cela, un relèvement du taux de droits de douanes des véhicules qui roulent en diesel et la baisse de ceux dotés d’un moteur essence.
source : Liberté