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Feuilles mortes

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  • Feuilles mortes

    Elles sont vielles à peine d’un an mais par le temps jaunies.
    Elles sont là, sur la terre dans la rue, comme un point sur un i,
    Ne quittant guère le coin où elles sont nées.
    Sans savoir, on les écrase du pied, cependant elles poussent
    Des crissements secs et se déchirent pour la perte d’une vie.
    Elles tombent de ces hauteurs seules fiertés des arbres…
    Ephémères, légères et sans valeurs, elles tombent, elles tombent.
    Elles sont là, toutes, par terre à boire la galère de leurs
    Retraites, de nuit où de jour…comment se meuvent-elles
    Si elles sont déjà mortes de ce temps de chien ?
    Elles se jalousent, peut être, quand une main d’un veillant
    Passant caresse une feuille, l’une des siennes.
    Elles font pitié les pauvresses disais certains au passage ! Mais moi je
    Les aime comme personne, ne l’a jamais fait pour elles,
    J’aime les contempler quand le vent doux les
    Emporte et les soulève comme il en fait toujours avec
    Ces petites jupettes aux demoiselles toutes rondelettes !
    J’ai besoin d’elles pour ne pas oublier ce qu’a
    Fait le temps avec ces vielles filles, descendantes de nos amis
    Les arbres. J’admire leur courage à faire des
    Sauts vertigineux, l’une après l’autre le long
    De cette triste saison qu’est l’automne.

    Samir
    Page blanche

  • #2
    BONJOUR,

    Je ne verrais plus jamais une feuille de la même façon...
    C'est joli en tout cas.

    Commentaire


    • #3
      Prévert

      ... " Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ... Les souvenirs et les regrets aussi. "
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

      Commentaire


      • #4
        Les Feuilles Mortes

        LES FEUILLES MORTES

        paroles: Jacques Prévert
        musique: Joseph Kosma

        Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
        Des jours heureux où nous étions amis
        En ce temps-là la vie était plus belle,
        Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
        Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
        Tu vois, je n'ai pas oublié...
        Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
        Les souvenirs et les regrets aussi
        Et le vent du nord les emporte
        Dans la nuit froide de l'oubli.
        Tu vois, je n'ai pas oublié
        La chanson que tu me chantais.

        C'est une chanson qui nous ressemble
        Toi, tu m'aimais et je t'aimais
        Et nous vivions tous deux ensemble
        Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
        Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
        Tout doucement, sans faire de bruit
        Et la mer efface sur le sable
        Les pas des amants désunis.

        Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
        Les souvenirs et les regrets aussi
        Mais mon amour silencieux et fidèle
        Sourit toujours et remercie la vie
        Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
        Comment veux-tu que je t'oublie?
        En ce temps-là, la vie était plus belle
        Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
        Tu étais ma plus douce amie
        Mais je n'ai que faire des regrets
        Et la chanson que tu chantais
        Toujours, toujours je l'entendrai!

        C'est une chanson qui nous ressemble
        Toi, tu m'aimais et je t'aimais
        Et nous vivions tous deux ensemble
        Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
        Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
        Tout doucement, sans faire de bruit
        Et la mer efface sur le sable
        Les pas des amants désunis.

        Kosma Joseph

        Thanks for you Ibtissem13, Océane
        Page blanche

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