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1er NOVEMBRE (pour ne pas oublier)

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  • 1er NOVEMBRE (pour ne pas oublier)





    premier novembre une date mémorable

    une révolution Algérienne
    qui a durer 7 ans

    wa allahou yarham achouhada

    C'est grace a ce militantisme d'hommes et de femmes que les peuple et les pays sont libre

    Que dieu libère tous les peuples et tous les pays
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    Que Dieu libère tous les hommes et les femmes aussi

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    • #3
      ... Sutout les femmes !



      (oui, oui)
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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      • #4
        Ce jour la un peuple à bougé , et l'algerie est rentrée dans l'histoire.

        gloire à ceux qui se sont battu , alah yarham ceux qui sont mort , que l'avenir nous donne l'occasion de les rendre fier de nous.

        J'espere qu'un jour on arrete de nous mentir et de bourrer le crane de nos enfants , j'espere qu'un jour l'histoir sera retablie
        Pour l'instant il faut avencer mais jamais oublier
        Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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        • #5
          ... Sutout les femmes !
          hé oui les femmes sont toujours à la traine.
          Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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          • #6
            L'essentiel et malgré que le chemin est encore long, parce qu l'algérie mérite mieux justement surtout en vu du prix qui a été payé,

            bonne fête nationale à tous

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            • #7
              bonne fete a vous!


              pour ma part,j'ai passé ce 1er novembre au cimetiere...........

              les tombes sont toutes fleuries,pleines de couleurs,les familles sont réunies............

              une petite priere,un "Notre Pere"............et un bisou a mes parents......
              on fait avec..........

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              • #8
                Lah yerham chouhada qui ont donné leurs vies pour nous et notre pays.

                Que dieu aide inchallah tous les peuples esclaves à se libérer. C'est fou que ça existe encore à notre époque !

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                • #9
                  C'est vrai, Allah yerham echouhada

                  Ils sont morts pour la liberté que nous n'avons pas encore eue.
                  Que Allah libère tous les peules, le peuple algérien aussi!

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                  • #10
                    En cette belle matinée de printemps 1959, la compagnie de l'ALN au sein de laquelle avait été affecté Abdallah se trouvait à Reguita, un lieu-dit au nord de Ksar Boukhari, dans la région de Médéa. Il faisait beau, un splendide soleil illuminait les montagnes, en ce 21 avril 1959. Mais, Abdallah n'avait guère le temps d'apprécier la majesté du paysage : sa compagnie était encerclée par l'armée française. Plus grave encore, le chef de wilaya se trouvait sur les lieux. Il fallait coûte que coûte le sauver.
                    Abdallah le regarde un moment, et demande à poser une condition. Le chef de compagnie est furieux. La situation risque de basculer à tout moment, le chef de wilaya risque d'être pris ou tué, et tout ceci à cause d'un chef de groupe qui veut poser ses conditions.

                    Finalement, Abdallah déclare qu'il veut choisir les hommes qui doivent l'accompagner dans cette mission. Le chef de compagnie ne décolère pas. « C'est ton groupe, tu les connais, ils te connaissent, c'est la meilleure solution », dit-il, voulant surtout en finir avec ces palabres.

                    Mais Abdallah insiste : « je sais que nous ne reviendrons pas de cette mission », dit-il. Il veut donc une équipe à lui. Il veut choisir Amar, originaire de Azeffoun, El-Biskri, un moudjahid originaire de Biskra, dont personne ne connaît le nom, Houni, le surnom d'un autre moudjahid originaire de Khenchela, Bouziane, de Méchéria, et Abderezak, d'Arzew, un déserteur qui avait accompagné Abdallah lorsqu'il avait rejoint l'ALN. « nous ne reviendrons pas, et lorsque nous tomberons, vous, qui allez peut-être survivre, dites au monde comment a été dessinée la carte de l'Algérie », dit Abdallah à son commandant de compagnie. Et aussitôt, il rassemble ses compagnons, et s'en va à la rencontre des unités de l'armée coloniale. Abdallah et ses compagnons ne reviendront pas. Ce jour, ils seront vingt et un à ne pas revenir.
                    En novembre, on ne parle pas de partage de pouvoir, d'accès au parlement ou de conquête d'assemblée populaire. En novembre, on met de côté les ambitions personnelles et les prétentions de groupes et de clans. On ne parle même pas de taux de croissance, de succès économique ou de réalisations. Novembre est au-dessus de tout ça.


                    voila une belle leçon de bravoure
                    Gone with the Wind.........

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                    • #11
                      au dessus detout ca oui!
                      on fait avec..........

                      Commentaire


                      • #12
                        Premier matin de novembre


                        A bout de bras vous avez déterré les braises
                        Et au creux de vos mains, traversé de longs sillages.
                        Les semences du feu ont accouché l'antithèse
                        De cent trente obscures années d'esclavage.

                        Du haut des massifs jusqu'aux plaines pillées,
                        Des cités suppliciées aux villages craquelés,
                        Voilà l'histoire prise au cou par vos visages couleur d'ambre
                        Quand enfin retentit ce premier matin de novembre.

                        Vous avez arpenté la bouche ouverte d'une guerre
                        Comme les fils de la terre et du fer.
                        Vous n'y avez pas seulement jeté la mitraille et l'acier
                        Mais chaque pulsation de vos cœurs écartelés.

                        Des grenades dans le ventre sous des jours couleurs de boue.
                        Vous avanciez...
                        Etreignant le maquis pour expulser le crime.
                        Vous avanciez...
                        Agrippés à chaque arbre des racines à la cime.
                        Sur vos têtes grondait un ciel de napalm, de parachutes et d'obus
                        Votre sang en crue hurlait, vos entrailles ouvertes brûlaient.

                        Dans ce trop plein d'électrodes et de chiens, l'Algérie c'était vous!
                        Quand l'Afrique répond aux coups, quand le "fellah" se voit debout.

                        Quand furieux, inaltérables et tendres
                        Vos rêves inondaient ce premier matin de novembre.

                        Plus d'un million d'âmes laminées par les flammes subjuguent le silence et parlent d'une seule voix.

                        N'oubliez pas...
                        Ces morts sans sépulture, sans gerbe ni dorure
                        Ces morts aux yeux ouverts dans les chambres de torture.

                        Faut-il que leur gloire soit insultée?
                        Faut-il qu'elle soit dilapidée par de mauvais bergers,
                        Qui ont accordé leur violon au diapason du colon.
                        Et partagent avec lui la même peur au ventre
                        Que partout refleurissent des premiers matins de novembre.



                        La rumeur
                        (2002)

                        Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                        Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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                        • #13
                          Ourida Meddad



                          ...C'est le jeudi 29 août 1957, une jeune fille, 19 ans, militante de l'indépendance nationale, agent de liaison d'un important responsable de la Zone autonome d'Alger, arrêtée quelques jours auparavant vient d'entrer pour la énième fois dans la salle de tortures où officient les lieutenants Schmitt, chef de la compagnie d'appui, et Fleutiot. Il est environ 23 heures, c'est la quatrième séance de tortures qu'elle subit depuis le début de matinée. Gégène, baignoire, insultes… Fatiguée, éreintée, essorée, Ourida résiste. Mieux que cela, elle se moque, elle se joue de ses tortionnaires. A chaque fois, elle les mène en barque faisant mine de céder. Eux jubilent croyant qu'ils vont arrêter leur cible. En vérité, Ourida cherche des moments de répit, une bouffée d'air pur. Alors elle fait mine d'accepter de les conduire au refuge du responsable politique de la ZAA. Une fois sur les lieux, les parachutistes du 3e régiment de parachutistes coloniaux se rendent compte qu'Ourida, leur victime, se moque d'eux. Fous de rage, ivres de haine, ils la conduisent aux tortures. Pour la énième fois depuis sa récente arrestation due à la dénonciation d'un "bleu", c'est-à-dire un rallié. Fleutiot la précède de quelques pas et lance à l'adresse de Schmitt : "L'oiseau s'est envolé". Schmitt est excédé, touché dans sa vanité. Il ordonne une nouvelle séance de tortures. Ourida hurle, crie, crie, hurle … puis c'est le silence … Schmitt fixe Fleutiot qui fixe un autre, un deuxième, puis un troisième parachutiste. Un Algérien, militant lui aussi, assiste à la scène. Des murmures, des chuchotements, puis l'un des parachutistes quitte la salle en criant "elle s'est défenestrée, elle s'est jetée par la fenêtre, …". Les Algériennes et Algériens détenus dans les autres salles, qui ont déjà subi les tortures, avalent la couleuvre. Même après l'indépendance. Schmitt a réussi son coup. Un mensonge, bien concocté mais qui n'a pas résisté à la vérité grâce à des témoignages de rescapés. Qu'elle se soit "défenestrée" (hypothèse fort peu probable pour qui connaît Ourida la pieuse imprégnée par les valeurs de la religion qui interdisent le suicide) ou qu'elle ait été "défenestrée" par Schmitt et ses complices, il est précisé par plusieurs témoins qu'une fois tombée dans la cour, Ourida Meddad n'est pas décédée sur le coup. Gémissements, hurlements, douleurs jusqu'à son agonie au crépuscule. Donc il s'agit là d'un cas flagrant de non-assistance à personne en danger. Pourquoi donc n'a-t-elle pas été dirigée vers un hôpital ? Ourida portait en elle, sur son visage, sur son cou, sur son ventre, sur ses jambes les stigmates des tortures ordonnées par Schmitt et exécutées par Fleutiot et autres. Ses tortionnaires redoutaient l'effet boomerang de leurs ignobles agissements. Alors, il ne leur restait qu'à la laisser mourir et à faire accroire qu'elle s'était "défenestrée". Ses oncles, ses cousines, ses tantes qui l'attendaient à sa dernière demeure (la dépouille a été transférée sous bonne escorte directement de la morgue vers le cimetière d'El Kettar) ont bien constaté les hématomes, les traces de brûlures à la gégène sur différentes parties de son corps ; ils sont formels : Ourida ne pouvait plus résister aux tortures. C'était son sacrifice suprême. Gloire à l'héroïne. http://www.lesoird***********/articles/2005

                          Dans la salle des supplices, Lyès Hanni croise un jour une autre jeune fille qu'il connaît. Elle s'appelle Ourida Meddad et a 19 ans. "Je sortais de la salle de torture. Elle y entrait. On l'avait mise nue. On a commencé à la passer à la gégène (groupe électrogène utilisé pour la torture) devant moi. Le lieutenant Schmitt était là. Ensuite, on m'a fait sortir." Lyès est enfermé avec d'autres détenus dans une classe du rez-de-chaussée quand le corps d'Ourida Meddad se fracasse, un jour d'août, dans la cour de l'école.

                          L'adolescente s'est-elle suicidée ou l'a-t-on jetée par la fenêtre ? Les versions divergent. Ce qui est sûr, c'est qu'avant de chuter, elle était dans la salle de torture. "J'ai entendu l'un des tortionnaires descendre l'escalier à toute vitesse en criant : "La ******, elle s'est défenestrée !" J'ai retenu ce mot parce que c'était la première fois que je l'entendais", raconte-t-il...Un jour, alors qu'il se trouve au rez-de-chaussée, Mouloud Arbadji entend le bruit d'une chute dans la cour. Le jeune garçon se précipite à la fenêtre. Un corps vient de s'écraser. C'est celui d'une adolescente, nue. "Il s'agissait d'Ourida Meddad, je l'ai su un peu plus tard." F.B Le Monde, 19 mars 2005 .

                          source
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