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Les exportateurs veulent leur ministère
Quand la machine à l'exportation hors hydrocarbures
fait défaut,le ministère du Commerce préconise que les opérateurs économiques algériens "doivent procéder immédiatement à la mise à niveau de leurs entreprises".
Cependant, l'Association nationale des exportateurs algériens (ANEA), s'en défend ; l'impossibilité d'atteindre l'objectif tracé par l'Etat et estimé à 2 milliards de dollars à fin de 2 006, trouve ses explications dans "la défaillance de l'administration", tout en mettant en relief "l'absence de la protection de l'Etat du marché national".
Face à la foule de problèmes bureaucratiques qui entravent une véritable mise en oeuvre d'une stratégie de promotion des exportations hors hydrocarbures, l'Association nationale des exportateurs algériens, par la voix d'Ali Bey Nasri, son vice-président, en appelle aux pouvoirs publics pour la création d'un "ministère en charge du commerce extérieur".
" Le rôle de ce département est de prendre en charge véritablement les problèmes des exportateurs, d'en finir définitivement avec le bricolage qui a caractérisé le secteur des exportations algériennes depuis déjà 10 ans ", souligne-t-on, auprès de l'association.
Ali Bey Nasri proposera également, d'inscrire parmi les missions de ce département ministériel, la prise en charge des difficultés qu'engendrera sans nul doute, l'accord avec l'OMC, en cours de négociation.
Le " ministère " aura, entre autres missions, de remédier aux menaces risquant de déstabiliser un secteur ou un autre, à travers des "mesures de sauvegarde", a-t-il insisté.
La faille, selon le vice-président de l'ANEA, réside dans l'absence d'une stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, en rappelant que chaque pays a besoin d'avoir une politique des exportations devant lui permettre d'avoir une large vision, surtout sur les marchés ciblés.
Citant à titre d'exemple l'accord d'association avec l'Union européenne qui n'a pas profité aux exportateurs algériens, alors que les droits de douanes algériens sont les plus bas, comparés à ceux de la Tunisie ou du Maroc.
" L'accession des marchandises algériennes sur le continent européen est réduite du fait que les entreprises algériennes ne sont pas préparées à l'exportation, nécessitant des connaissances managériales visant notamment " l'internationalisation " des PME, reconnaît Ali Bey, admettant que " la multitude d'entraves qu'il faut lever, à travers la mise en action totale du plan national de promotion des exportations, dont diverses clauses ne sont toujours pas actives", justifie la création d'un " ministère du commerce extérieur", ou à défaut d'un Secrétariat d'Etat, investi de la mission de prospection à l'étranger, de l'aide à l'outil de production, de la mise en valeur du produit exportable, de l'accès à la documentation, de la gestion des subventions de l'Etat pour les exportations, de la facilitation par la création de guichets uniques des exportations au niveau des ports ou aéroports…
Ali Bey fera savoir qu'une rencontre est programmée le 29 octobre prochain avec le ministère du Commerce, pour s'enquérir des changements dans le nouveau dispositif réglementaire en phase de réalisation pour le secteur des exportations. Une occasion pour rappeler l'importance de la création de cet organe étatique qui accompagnera les opérateurs économiques, dans l'application de l'Accord d'association et en particulier, l'instauration de la zone de libre échange avec l'Union européenne, à l'horizon 2017.
R.H.
Le point économique -01-11-2007.
fait défaut,le ministère du Commerce préconise que les opérateurs économiques algériens "doivent procéder immédiatement à la mise à niveau de leurs entreprises".
Cependant, l'Association nationale des exportateurs algériens (ANEA), s'en défend ; l'impossibilité d'atteindre l'objectif tracé par l'Etat et estimé à 2 milliards de dollars à fin de 2 006, trouve ses explications dans "la défaillance de l'administration", tout en mettant en relief "l'absence de la protection de l'Etat du marché national".
Face à la foule de problèmes bureaucratiques qui entravent une véritable mise en oeuvre d'une stratégie de promotion des exportations hors hydrocarbures, l'Association nationale des exportateurs algériens, par la voix d'Ali Bey Nasri, son vice-président, en appelle aux pouvoirs publics pour la création d'un "ministère en charge du commerce extérieur".
" Le rôle de ce département est de prendre en charge véritablement les problèmes des exportateurs, d'en finir définitivement avec le bricolage qui a caractérisé le secteur des exportations algériennes depuis déjà 10 ans ", souligne-t-on, auprès de l'association.
Ali Bey Nasri proposera également, d'inscrire parmi les missions de ce département ministériel, la prise en charge des difficultés qu'engendrera sans nul doute, l'accord avec l'OMC, en cours de négociation.
Le " ministère " aura, entre autres missions, de remédier aux menaces risquant de déstabiliser un secteur ou un autre, à travers des "mesures de sauvegarde", a-t-il insisté.
La faille, selon le vice-président de l'ANEA, réside dans l'absence d'une stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, en rappelant que chaque pays a besoin d'avoir une politique des exportations devant lui permettre d'avoir une large vision, surtout sur les marchés ciblés.
Citant à titre d'exemple l'accord d'association avec l'Union européenne qui n'a pas profité aux exportateurs algériens, alors que les droits de douanes algériens sont les plus bas, comparés à ceux de la Tunisie ou du Maroc.
" L'accession des marchandises algériennes sur le continent européen est réduite du fait que les entreprises algériennes ne sont pas préparées à l'exportation, nécessitant des connaissances managériales visant notamment " l'internationalisation " des PME, reconnaît Ali Bey, admettant que " la multitude d'entraves qu'il faut lever, à travers la mise en action totale du plan national de promotion des exportations, dont diverses clauses ne sont toujours pas actives", justifie la création d'un " ministère du commerce extérieur", ou à défaut d'un Secrétariat d'Etat, investi de la mission de prospection à l'étranger, de l'aide à l'outil de production, de la mise en valeur du produit exportable, de l'accès à la documentation, de la gestion des subventions de l'Etat pour les exportations, de la facilitation par la création de guichets uniques des exportations au niveau des ports ou aéroports…
Ali Bey fera savoir qu'une rencontre est programmée le 29 octobre prochain avec le ministère du Commerce, pour s'enquérir des changements dans le nouveau dispositif réglementaire en phase de réalisation pour le secteur des exportations. Une occasion pour rappeler l'importance de la création de cet organe étatique qui accompagnera les opérateurs économiques, dans l'application de l'Accord d'association et en particulier, l'instauration de la zone de libre échange avec l'Union européenne, à l'horizon 2017.
R.H.
Le point économique -01-11-2007.
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