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L'homme d'affaires indien et patron de l'empire "Reliance", Mukesh Ambani, est devenu en début de semaine l'homme le plus riche de la planète, dépassant Bill Gates avec une fortune estimée désormais à 63,2 milliards de dollars. L’envolée à la bourse de Bombay des actions des trois grands groupes "Reliance Industries", "Reliance Petroleum" et ""Reliance Industrial Infrastructure Ltd"" lui a permis d’accéder à ce titre oh combien convoité. Mais rendons à César, ce qui appartient à César, c’est son père Dhirubhai Ambani qui a bâti ce véritable empire industriel.
Cependant, tout n’est pas rose pour Mukesh Ambanil, les petits commerçants indiens s’opposant désormais fortement aux géants de la grande distribution, étrangers tels que Wal-mart ou l’Allemand Métro, mais aussi locaux, comme la chaîne indienne Reliance Retails.
La véritable explosion à la bourse de Bombay des actions de son groupe a gonflé ses avoirs, le propulsant devant le tenant du titre, l'américain Bill Gates, et le mexicain Carlos Slim Helu, dont la fortune serait de l'ordre de 62,29 milliards de dollars chacun. A Bombay, on parle d'une certaine confusion sur les avoirs propres exacts de Mueksh Ambani dans les grands groupes ""Reliance"" et la façon de comptabiliser sa fortune personnelle. Mais le nouveau standing du nouveau tsar de l'économie mondiale serait bien mérité.
Début 2005 une bataille légale faisait rage au sein de la famille Ambani, et plus particulièrement entre Mukesh et son plus jeune frère Anil. Leur père, décédé en 2002, n’ayant pas laissé de testament, sa fortune devait en théorie être divisée en parts égales entre ses cinq héritiers directs : sa femme, ses deux filles et ses deux fils. Au centre du conflit entre les deux frères se trouvaient la répartition des compagnies composant Reliance Industries et, surtout, la direction de ce groupe familial.
Devant l’inimitié croissante entre les deux frères Ambani et craignant le pire pour ce porte-drapeau de l’économie indienne, le Ministre indien des Finances dut intervenir. Un accord fut finalement trouvé : le groupe Reliance Industries serait scindé, Mukesh prenant le contrôle de la partie pétrochimique tandis qu’Anil récupérait la partie liée aux télécommunications. Ce fut leur mère, Kokilaben Ambani, qui en fit l’annonce officielle. Les frères Ambani, Mokesh et Anil, trônent désormais sur la plus grande fortune familiale du monde avec près de 100 milliards de dollars, sans que soit tenu compte de la fortune de leur mère, aussi milliardaire en dollars.
Le conglomérat indien Reliance Industries (pétrole, pétrochimie, distribution) a fait état d'un bénéfice net meilleur que prévu pour le second trimestre 2007/2008 à 38,3 mds de roupies (973 M USD), dopé par ses activités de raffinage. Au cours du trimestre achevé en septembre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 38,37 mds de roupies, contre 30 mds au cours du même trimestre de l'exercice précédent et un chiffre d'affaires de 322,11 mds de roupies (8,149 mds de dollars). La marge de raffinage d'un baril de pétrole par le conglomérat a atteint 13,6 dollars pour le second trimestre contre 9,1 dollars un an auparavant.
"Reliance a enregistré un autre trimestre de bénéfices record. Le groupe a étendu son emprise mondiale en rachetant Gulf Africa Petroleum Corporation (GAPCO) en Afrique de l'est et des parts dans Hualon (fabricant de polyester) en Malaisie", a commenté dans le communiqué le président de Reliance, Mukesh Ambani.
L'indien Reliance Power, filiale du conglomérat Reliance Industry devrait par ailleurs lever 3,5 milliards de dollars lors de son entrée en Bourse, soit la plus grosse introduction du continent indien jamais effectuée. La compagnie a été évaluée à 11 milliards de dollars. Elle entend vendre entre 15 et 30% de son capital.
A noter cependant - alors que l’information est extrêmement peu relayée - que la plus grande manifestation jamais organisée, en Inde, contre la grande distribution a eu lieu le 10 octobre dernier. La manifestation était organisée par la Fédération de l’association du Maharastra, qui regroupe 750 associations de commerçants. Les protestataires s’étaient rassemblés pour s’opposer à l’arrivée des géants de la distribution, tels que Wal-Mart et Métro, qui, selon eux, menacent leur existence. Ils ciblaient aussi le nouveau distributeur indien, Reliance Retails, filiale du conglomérat pétrochimique Reliance Industries. La Fédération a annoncé d’autres rassemblements de même envergure dans tout le pays.
Ce qui avait débuté comme une contestation uniquement dirigée contre l’implantation des firmes internationales comme Wal-Mart, Tesco et Carrefour, s’est depuis transformé en une farouche opposition à l’ensemble de la grande distribution, entreprises indiennes comprises. Au cours de ces deux derniers mois, des manifestations contre Reliance ont eu lieu dans les États indiens de l’Ouest Bengale, d’Orissa, de l’Uttar Pradesh et du Kerala.
En septembre dernier, le gouvernement du très peuplé Uttar Pradesh, situé au nord du pays, a fermé des magasins Reliance, et l’État du Bengale a pris des mesures similaires. Reliance a donc dû réduire ses effectifs et a licencié 400 employés au Bengale et 1 000 autres dans l’Uttar Pradesh.
Face aux défis soulevés par la vive opposition politique à son projet de développement dans la distribution, Reliance a décidé de minimiser les risques et d’investir dans des secteurs autres que l’agroalimentaire. Le 10 octobre, la société a ouvert Reliance Trends à Gurgaon, près de Delhi. Ce magasin vendra des vêtements, des bagages et des accessoires de marque. Le 9 octobre dernier, Reliance a annoncé la signature de son premier contrat de distribution de marque internationale avec le droit exclusif de promouvoir et de distribuer les produits Apple. Reliance va implanter dix magasins iStore en Inde qui présenteront des iPods, des Mac et des iPhones. En novembre, le premier iStore ouvrira à Bangalore, juste à temps pour le nouvel an indien, la plus grosse période d’achats dans le pays.
Cependant, tout n’est pas rose pour Mukesh Ambanil, les petits commerçants indiens s’opposant désormais fortement aux géants de la grande distribution, étrangers tels que Wal-mart ou l’Allemand Métro, mais aussi locaux, comme la chaîne indienne Reliance Retails.
La véritable explosion à la bourse de Bombay des actions de son groupe a gonflé ses avoirs, le propulsant devant le tenant du titre, l'américain Bill Gates, et le mexicain Carlos Slim Helu, dont la fortune serait de l'ordre de 62,29 milliards de dollars chacun. A Bombay, on parle d'une certaine confusion sur les avoirs propres exacts de Mueksh Ambani dans les grands groupes ""Reliance"" et la façon de comptabiliser sa fortune personnelle. Mais le nouveau standing du nouveau tsar de l'économie mondiale serait bien mérité.
Début 2005 une bataille légale faisait rage au sein de la famille Ambani, et plus particulièrement entre Mukesh et son plus jeune frère Anil. Leur père, décédé en 2002, n’ayant pas laissé de testament, sa fortune devait en théorie être divisée en parts égales entre ses cinq héritiers directs : sa femme, ses deux filles et ses deux fils. Au centre du conflit entre les deux frères se trouvaient la répartition des compagnies composant Reliance Industries et, surtout, la direction de ce groupe familial.
Devant l’inimitié croissante entre les deux frères Ambani et craignant le pire pour ce porte-drapeau de l’économie indienne, le Ministre indien des Finances dut intervenir. Un accord fut finalement trouvé : le groupe Reliance Industries serait scindé, Mukesh prenant le contrôle de la partie pétrochimique tandis qu’Anil récupérait la partie liée aux télécommunications. Ce fut leur mère, Kokilaben Ambani, qui en fit l’annonce officielle. Les frères Ambani, Mokesh et Anil, trônent désormais sur la plus grande fortune familiale du monde avec près de 100 milliards de dollars, sans que soit tenu compte de la fortune de leur mère, aussi milliardaire en dollars.
Le conglomérat indien Reliance Industries (pétrole, pétrochimie, distribution) a fait état d'un bénéfice net meilleur que prévu pour le second trimestre 2007/2008 à 38,3 mds de roupies (973 M USD), dopé par ses activités de raffinage. Au cours du trimestre achevé en septembre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 38,37 mds de roupies, contre 30 mds au cours du même trimestre de l'exercice précédent et un chiffre d'affaires de 322,11 mds de roupies (8,149 mds de dollars). La marge de raffinage d'un baril de pétrole par le conglomérat a atteint 13,6 dollars pour le second trimestre contre 9,1 dollars un an auparavant.
"Reliance a enregistré un autre trimestre de bénéfices record. Le groupe a étendu son emprise mondiale en rachetant Gulf Africa Petroleum Corporation (GAPCO) en Afrique de l'est et des parts dans Hualon (fabricant de polyester) en Malaisie", a commenté dans le communiqué le président de Reliance, Mukesh Ambani.
L'indien Reliance Power, filiale du conglomérat Reliance Industry devrait par ailleurs lever 3,5 milliards de dollars lors de son entrée en Bourse, soit la plus grosse introduction du continent indien jamais effectuée. La compagnie a été évaluée à 11 milliards de dollars. Elle entend vendre entre 15 et 30% de son capital.
A noter cependant - alors que l’information est extrêmement peu relayée - que la plus grande manifestation jamais organisée, en Inde, contre la grande distribution a eu lieu le 10 octobre dernier. La manifestation était organisée par la Fédération de l’association du Maharastra, qui regroupe 750 associations de commerçants. Les protestataires s’étaient rassemblés pour s’opposer à l’arrivée des géants de la distribution, tels que Wal-Mart et Métro, qui, selon eux, menacent leur existence. Ils ciblaient aussi le nouveau distributeur indien, Reliance Retails, filiale du conglomérat pétrochimique Reliance Industries. La Fédération a annoncé d’autres rassemblements de même envergure dans tout le pays.
Ce qui avait débuté comme une contestation uniquement dirigée contre l’implantation des firmes internationales comme Wal-Mart, Tesco et Carrefour, s’est depuis transformé en une farouche opposition à l’ensemble de la grande distribution, entreprises indiennes comprises. Au cours de ces deux derniers mois, des manifestations contre Reliance ont eu lieu dans les États indiens de l’Ouest Bengale, d’Orissa, de l’Uttar Pradesh et du Kerala.
En septembre dernier, le gouvernement du très peuplé Uttar Pradesh, situé au nord du pays, a fermé des magasins Reliance, et l’État du Bengale a pris des mesures similaires. Reliance a donc dû réduire ses effectifs et a licencié 400 employés au Bengale et 1 000 autres dans l’Uttar Pradesh.
Face aux défis soulevés par la vive opposition politique à son projet de développement dans la distribution, Reliance a décidé de minimiser les risques et d’investir dans des secteurs autres que l’agroalimentaire. Le 10 octobre, la société a ouvert Reliance Trends à Gurgaon, près de Delhi. Ce magasin vendra des vêtements, des bagages et des accessoires de marque. Le 9 octobre dernier, Reliance a annoncé la signature de son premier contrat de distribution de marque internationale avec le droit exclusif de promouvoir et de distribuer les produits Apple. Reliance va implanter dix magasins iStore en Inde qui présenteront des iPods, des Mac et des iPhones. En novembre, le premier iStore ouvrira à Bangalore, juste à temps pour le nouvel an indien, la plus grosse période d’achats dans le pays.
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