Un article qui pourrait clouer le bec à tous les théoriciens du "nazislamisme" : Bernard Lewis, Finkelkrotte, etc ...
Les Musulmans ignorent trop souvent quels roles ils ont joués dans la seconde guerre Mondiale.
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JERUSALEM - Les larmes aux yeux, un vieil homme a serré dans ses bras jeudi le fils de celui qui l'avait sauvé des camps de la mort nazis: C'était à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste, qui rend hommage, via une exposition de photographies, au rôle méconnu des Albanais, musulmans, qui ont secouru des juifs pendant la deuxième Guerre mondiale.
La petite Albanie, où la majorité de la population est musulmane, refusa sous l'occupation nazie de fournir les listes de noms de la petite communauté juive du pays, qui, à l'exception d'une seule famille, survécut ainsi à la barbarie nazie. En tout, l'Albanie a protégé entre 600 et 1.800 réfugiés juifs: à la fin de la guerre, elle était le seul pays d'Europe où la population juive était plus importante qu'avant le début du conflit.
"C'est une histoire hors du commun", explique Yehudit Shendar, conservatrice de l'exposition. Celle de ces "musulmans qui ont mis leur vie en danger pour sauver des juifs".
Yoshua Baruchowic, 84 ans, qui s'est installé au Mexique après la guerre, a échangé toute sa vie des lettres avec Ali Sheqer Pashkaj, l'homme qui lui avait sauvé la vie, mort en 2004, et qu'il appelait son "frère". Jeudi, il rencontrait pour la première fois le fils de ce dernier, âgé de 50 ans.
En 1941, un convoi nazi transportant des juifs passa devant le magasin de la famille Sheqer, au plus profond des montagnes albanaises. Sheqer ravitailla les soldats, et incita un de leurs prisonniers, le jeune Baruchowic, âgé de 18 ans, à leur fausser compagnie. Feignant l'ignorance quant à sa disparition, il tint bon jusqu'au départ des Allemands, puis cacha le jeune homme pendant trois ans.
"Mon père était un musulman fervent", a expliqué Enver Sheqer. "Il pensait que sauver une vie permettait d'entrer au paradis".
L'exposition, intitulée "Besa" ("tenir la promesse"), comme le code de l'honneur en vertu duquel Sheqer, et d'autres, aidèrent les juifs à survivre, rend hommage en images à ces Albanais. Soixante-trois Albanais ont été faits "Justes des nations", titre honorifique attribué à ceux qui sauvèrent des juifs pendant la Shoah.
Elle est le résultat de cinq ans de recherches du photographe américain Norman Gershman, qui passa notamment quatre ans en Albanie et ailleurs à retrouver la trace des survivants et de ceux qui les avaient aidés. L'exposition ira ensuite au siège des Nations unies à New York, pour le 27 janvier, jour du Souvenir de l'Holocauste.
Jeudi, à l'inauguration, l'émotion du vieux Baruchowic était partagée par le plus jeune... Posant à Yad Vashem avec le vieux juif, Enver Sheqer a lui aussi les larmes aux yeux: "Je me sens tellement bien", dit-il. "Je ne sais même pas comment commencer à le décrire". AP
Les Musulmans ignorent trop souvent quels roles ils ont joués dans la seconde guerre Mondiale.
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JERUSALEM - Les larmes aux yeux, un vieil homme a serré dans ses bras jeudi le fils de celui qui l'avait sauvé des camps de la mort nazis: C'était à Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste, qui rend hommage, via une exposition de photographies, au rôle méconnu des Albanais, musulmans, qui ont secouru des juifs pendant la deuxième Guerre mondiale.
La petite Albanie, où la majorité de la population est musulmane, refusa sous l'occupation nazie de fournir les listes de noms de la petite communauté juive du pays, qui, à l'exception d'une seule famille, survécut ainsi à la barbarie nazie. En tout, l'Albanie a protégé entre 600 et 1.800 réfugiés juifs: à la fin de la guerre, elle était le seul pays d'Europe où la population juive était plus importante qu'avant le début du conflit.
"C'est une histoire hors du commun", explique Yehudit Shendar, conservatrice de l'exposition. Celle de ces "musulmans qui ont mis leur vie en danger pour sauver des juifs".
Yoshua Baruchowic, 84 ans, qui s'est installé au Mexique après la guerre, a échangé toute sa vie des lettres avec Ali Sheqer Pashkaj, l'homme qui lui avait sauvé la vie, mort en 2004, et qu'il appelait son "frère". Jeudi, il rencontrait pour la première fois le fils de ce dernier, âgé de 50 ans.
En 1941, un convoi nazi transportant des juifs passa devant le magasin de la famille Sheqer, au plus profond des montagnes albanaises. Sheqer ravitailla les soldats, et incita un de leurs prisonniers, le jeune Baruchowic, âgé de 18 ans, à leur fausser compagnie. Feignant l'ignorance quant à sa disparition, il tint bon jusqu'au départ des Allemands, puis cacha le jeune homme pendant trois ans.
"Mon père était un musulman fervent", a expliqué Enver Sheqer. "Il pensait que sauver une vie permettait d'entrer au paradis".
L'exposition, intitulée "Besa" ("tenir la promesse"), comme le code de l'honneur en vertu duquel Sheqer, et d'autres, aidèrent les juifs à survivre, rend hommage en images à ces Albanais. Soixante-trois Albanais ont été faits "Justes des nations", titre honorifique attribué à ceux qui sauvèrent des juifs pendant la Shoah.
Elle est le résultat de cinq ans de recherches du photographe américain Norman Gershman, qui passa notamment quatre ans en Albanie et ailleurs à retrouver la trace des survivants et de ceux qui les avaient aidés. L'exposition ira ensuite au siège des Nations unies à New York, pour le 27 janvier, jour du Souvenir de l'Holocauste.
Jeudi, à l'inauguration, l'émotion du vieux Baruchowic était partagée par le plus jeune... Posant à Yad Vashem avec le vieux juif, Enver Sheqer a lui aussi les larmes aux yeux: "Je me sens tellement bien", dit-il. "Je ne sais même pas comment commencer à le décrire". AP
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