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Ecole publique, Ecole privée en Algérie

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  • Ecole publique, Ecole privée en Algérie

    Que pensez vous de la décision de Bouteflika et de son ministre de l'éducation d'arabiser les écoles privées en Algérie et de les conformer strictement au programme algérien.

    Le fait de mettre l'école privée sur le même pieds d'égalité que l'école publique, ne reviendrait-il pas à remmettre en cause la vocation de ces écoles privées ou au contraire il était normal de procéder à cet alignement?
    Qui béné amat béné castigat

  • #2
    Question.
    Sont-elles subventionnées ces écoles privées par l'état?
    Si oui, à quelle hauteur?

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    • #3
      JE trouve que c une vraie connerie et que cela enléve l'intérré des écoles publics qui offraient la possibilité de choisir une éducation pour ces enfants meme si ce choix à un coup élevé !
      L'école public algérienne va mal, elle a besoin de réforme... pour quoi obliger les écoles privés à appliquer un programme qui n'est pas vraiment correcte !
      Imposer des études en Arabe et aussi un frain aux libertés individuels surtout que les enfants qui ont fait leur études en français notament devrait mieux se débrouiller à l'université car les études y sont en français.
      Mais il semble évident que l'état à voulu par cette réforme casser un phénomène qui est que de nombreusent personnes inscrivent les enfants à l'école public dans le but de leur faire passer le bac français et espérer ainsi qu'ils puissent continuer leur études à l'étranger. Boutef est contre cela !!! Mais que les ministères envoient leurs enfants étudier à l'étranger cela ne le géne pas !

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      • #4
        Les écoles privées sont financées par les parents d'élèves.

        En l'état actuel des choses, elles dispensent un programme français en convention avec le CNED, en France.

        Une fois que l'élève obtient sa 6ème, il est orienté vers le lycée international d'Alger pour poursuivre son cursus (collège, lycée).

        En outre, la loi algérienne interdit (bizzarement) aux élèves ayant fréquentés l'école publique de s'inscrire dans ce lycée international. Ne peuvent s'inscrire à ce lycée que les élèves ayant fréquentés une école privée ou les élèves de nationalité étrangère résidants en Algérie.
        Qui béné amat béné castigat

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        • #5
          ou plus concrètement c pour laisser la place aux enfants de prévillégiers ! Les grands hommes de l'algérie quoi ! :22:

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          • #6
            Je ne connais pas le système éducatif algérien.
            Mais je trouve tout à fait normal que l'école privée se conforme aux programmes et règlements édictés par l'état.

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            • #7
              dans une certaine mesure je suis d'accord avec Bachi, j'ai enseigné dans un lycée juif à Paris et le ministère de l'education française avait un droit de regards sur le programme enseigné, à l'exception des matières religieuses.

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              • #8
                l'etat doit garantir au moins 9ans de scolarites pour les enfants selon la loi...
                il y'a un programme officiel national(de savoir si il est bon si il est actualise est une autres question) et c'est a partir de ce programme que son organises les differents examens (bac ,bef..etc)
                les ecoles privees ont theoriquement pour premier but d'appliquer ce programme officiel,puisque elles sont sensé remedier a la qualités des cours...et non a changer le contenus de ses derniers sauf pour des ajouts,des plus...mais en aucun cas emputer le programme officiel puisque l'etat doit se porter garant pour que tous les etudiants ait eu au minimum le programme officiel devant les examens officiels.
                bien sur donner une place importante a la mangue francaise est une question de logique.....mais tant que les programme(qui sont vraiment critiquable) n'ont pas changés....il faut enseigné en arabe dans les ecoles privés...
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #9
                  Si les écoles privées doivent se conformer à 100% au programme de l'école algérienne, elles n'ont plus vocation à exister alors. Pourquoi, un parent d'élève se sacrifierait-il financièrement pour faire dispenser, à son enfant, un enseignement ayant le même contenu que celui de l'école publique? Et qui automatiquement aura la même qualité?
                  Le programme actuel de l'enseignement algérien est obselète. Il accuse un énorme retard.
                  Moi je pense qu'il faudrait laisser, la possibilité aux parents de choisir:

                  1 - La langue dans laquelle, ils souhaitent que leur enfants étudient (sans rentrer dans des considérations de constantes nationales, de souveraineté nationale etc... C'est ce qui a fait la perte de l'Algérie, entre autres) en intégrant des cours d'arabe

                  2 - De continuer à dispenser un programme français dans les matières telles que les mathématiques, géographie, sciences naturelles et autres.


                  Concernant l'histoire, il faudrait par contre se conformer soit au programme algérien (et encore, faudrait-il modifier les manuels scolaires algériens d'histoire), ou faire un rajout, dans le programme français d'histoire en intégrant, l'histoire de la numidie et celle de l'Algérie.

                  Cette concurrence entre l'école privée et l'école publique, devrait, si l'Etat Algérien se rend compte réellement de l'état délabré de l'école algérienne, améliorer cette dernière de manière significative.
                  Qui béné amat béné castigat

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                  • #10
                    salam allah alaykoum

                    merci pour traiter ce sujet qui m'apparait important pour l'ecole algerienne

                    pour moi la privatisation de l'ecole algerienne commence du fait que l'etat autorise ce genre d'ecole , et pour moi la privatisation de l'ecole va degrader le niveau scolaire pour la majorité et privilge qu'une certaine minorité

                    question

                    y-a-t-il des partenariats et des collaborations entre les entreprises algerienne (industrielles , commerciales ...etc ) et les grandes ecoles et les universités en ALGERIE ????

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                    • #11
                      oh que nenni calif_70, la difference se situerai au niveau du niveau et des competences des profs qui etant mieux payés seraient normalement plus competents à dispenser les cours du programme Algérien qui serait un dénominateur commun à tous les Algérien riches ou pauvres, libres ensuite à ces écoles de dispenser d'autre cours ou des cours plus approfondis.
                      Cite moi un exemple d'ecole agrée par l'etat Français qui ne se plie pas au programme Français,

                      Libre ensuite d'ajouter des matières comme le catéchisme, deuxieme langue vivante etc...

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                      • #12
                        Je suis d'accord avec toi Crow que l'Etat doit avoir un droit de regard sur l'enseignement qui est dispensé à sa jeunesse. Moi ce que je remet en cause , c'est le contenu de cet enseignement et la façon dont il est dispensé.
                        Je parle en connaissance de cause puisque moi même j'ai fais l'école algérienne. Je faisais partie de la dernière promotion de lycéens ayants reçus un enseignement des matières scientifiques en langue française. En intégrant l'université j'ai suivi des études, que je voulais faire qui étaient dispensées en langue arabe. Tu me diras que c'est un choix personnel, certe. Mais j'ai eu aussi l'occasion de voir des étudiants ayant obtenu leur bac en arabe et qui avaient beaucoup de mal à étudier en université, notamment, en médecine, informatique, architecture etc...

                        Peut on réellement, en réfléchissant de manière cartésienne, arabiser les sciences exactes, la médecine...

                        Le constat de l'école fondamentale est bien connu en Algérie.

                        Nous connaissons aussi les résultats de l'école algérienne entre 1962 et 1980 où le niveau étaient beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui. Nous avons donc avancé ''à reculon''.

                        Moi, ce que je préconise, c'est qu'en commun accord avec l'Etat, ces écoles privées puissent donner l'exemple à l'école publique pour mettre à niveau cette dernière. Car le temps presse et il y va de l'intérêt général du pays de former des femmes et des hommes de niveau avec un diplôme universel, reconnu.
                        Qui béné amat béné castigat

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                        • #13
                          Tiens un copain de promo, enfin a un ou deux ans près, l'arabisation est un autre probleme.
                          On ne peut discuter de rien car tout est lié, c'est embetant à la fin.
                          mais bon essayons, et si les écoles privées de France se mettaient à l4anglais (ou au chinois) qui est la langue universelle, les publications scientifique, le net tout est en Anglais, penses tu que la France accepterait ça? non bien sûr, alors pourquoi l'Algérie (bien que je sois d'accord avec toi, je n'aime pas beaucoup l'Arabe) mais je connais des profs à l'USTHB qui ont fait leur cursus en Arabe et qui aujourd'hui enseigne en Français, ont plusieures publications internationales (oui monsieur et n'ont pas fait l'école privée)

                          Pour info : voir M. A. Aknouche [institut de mathématiques - CERIST et USTHB]

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                          • #14
                            Calif-70
                            Si les écoles privées doivent se conformer à 100% au programme de l'école algérienne, elles n'ont plus vocation à exister alors. Pourquoi, un parent d'élève se sacrifierait-il financièrement pour faire dispenser, à son enfant, un enseignement ayant le même contenu que celui de l'école publique? Et qui automatiquement aura la même qualité?
                            Normalement, c'est à l'état de décider quelle est la marge de liberté que doit avoir l'école privée.
                            Normalement, c'est l'état qui garantit la valeur de ses enseignement et de ses diplômes.
                            Normalement, c'est l'état qui est le maitre d'oeuvre et le premier responsable de la qualité de l'enseignement public ou privé.
                            Je dis normalement parce que je ne connais pas les rouages du système éducatif algérien.
                            Que la qualité de l'enseignement soit douteuse en Algérie, c'est tout un autre débat et c'est à l'état d'instaurer les réformes requises,.

                            L'école privée doit avoir certaines marges de liberté à être exploitées par les parents d'elèves dans les choix des méthodes pédagogiques, des activités et des matières scolaires complémentaires, dans le choix des activités parascolaires.
                            Mais la langue de l'enseignement, comme les poids relatifs de chaque matière fondamentale sont trop importants pour être laissés au libre choix des institutions privées. Ces choix doivent être de la seule prérogative de l'état.
                            Une école privée sans la caution et la reconnaissance de l'état quant à ses programmes ou ses diplômes ne vaut rien.
                            Dernière modification par Bachi, 27 mai 2005, 15h05.

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                            • #15
                              Moi je me pose la question de savoir pour quoi l'interdiction aux eleves de l'école public de s'inscrire au lycée international d'Alger. Qui sont donc les personnes pouvant s'y inscrire ???
                              Sinon la famille Aknouche je connais très bien !

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