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Karim Tabbou, le premier secrétaire du Front des forces socialistes, affirme que «le FFS persiste contre vents et marées à aller jusqu'au bout de son engagement et promet entre autres une surprise pendant les prochaines élections locales du 29 novembre».
Lors de son passage jeudi au forum de la Chaîne II, le premier secrétaire du FFS a une autre fois réitéré son appel à Zerhouni en le défiant à un débat public et télévisé. Cela dit, selon le même intervenant, le fait que le ministre de l'Intérieur essaye tant bien que mal d'entraver le dépôt des dossiers de candidature ainsi que, les listes électorales notamment celles du FFS n'est, en effet, que son souhait d'éliminer les grandes forces politiques du pays pour que le terrain soit libre afin de réussir sa pré-campagne pour l’élection présidentielle 2009 afin de succéder à Bouteflika.
Le premier responsable de la formation d'Aït Ahmed dit, cependant, disposer «de preuves irréfutables sur les dépassements graves de l'administration envers les listes FFS, à savoir 10 listes APW et 7 APC ainsi que 768 candidats. «A M'sila où Zerhouni affirme que nos représentants ne se sont pas présentés à la wilaya, nous détenons le P-V de l'huissier de justice de l'administration qui atteste qu'ils étaient sur place dès 21h30. A Ghardaïa, 9 candidats ont vu leur dossier rejeté car représentant une menace pour l'ordre public. Il s'agit, en fait, de personnalités du mouvement associatif connus pour leurs activités. Plus explicite, Tabbou s'interroge : «Pour quelle raison la justice ne décide pas un mandat d'arrêt contre ces personnes du moment qu'elles constituent un danger pour l'ordre public ? » Selon Karim Tabbou, les desseins du ministre de l'Intérieur sont clairs et visent «un ciblage des wilayas où le FFS avait toutes les chances de remporter des sièges. L'enjeu est d'ordre géopolitique. L'administration veut avoir la mainmise sur les APC en vue de préparer la succession du régime». Comme une autre preuve, le premier secrétaire du FFS a donné l'exemple de la wilaya de Aïn Defla où un candidat FFS a été refusé, sous prétexte, qu'il constitue un danger pour la société, l'invité de la Chaîne II a présenté des documents démontrant que le même candidat a été accepté lors des dernières élections législatives en tant que candidat indépendant. Se demandant, ainsi, quel sera le sort de ce pays dont la justice n'a aucun poids devant de l'administration ? Interrogé pour savoir pourquoi le FFS qui «accorde une importance capitale» aux locales n'est pas présent dans toutes les wilayas, Karim Tabbou dira : «Ce n'est pas le nombre des listes qui détermine la force d'un parti». «Nous sommes un parti politique et non pas un opérateur de téléphonie mobile pour entasser les listes», a-t-il ajouté. Tout en promettant une surprise concernant le score que le FFS obtiendra durant ces locales, son premier secrétaire dira que la fraude a déjà commencé pour ces prochaines municipalités, en tirant à boulets rouge sur la commission de surveillance des élections, qui est loin d'être crédible. «En Algérie, il existe les petits électeurs et les grands électeurs, les petits électeurs sont les partis politiques et les grands sont ceux qui remplissent les urnes durant la nuit», a-t-il lancé, avant d'ajouter que c'est le citoyen qui doit surveiller les urnes pour que les élections s'accomplissent dans la transparence. A la question de savoir pourquoi le Front des forces socialistes décide de participer aux élections locales au moment où il a boycotté les législatives, Karim Tabbou a affirmé que le plus vieux parti de l'opposition a choisi depuis toujours d'être au même rang que la population. « Nous voulons faire de l'APC et de l’APW le premier endroit pour exercer la politique», a-t-il renchéri.
Nouara N. K
=== MODERATION ===
Lisez la FAQ pour apprendre à rédiger correctement vos topics (titres et messages), SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Lors de son passage jeudi au forum de la Chaîne II, le premier secrétaire du FFS a une autre fois réitéré son appel à Zerhouni en le défiant à un débat public et télévisé. Cela dit, selon le même intervenant, le fait que le ministre de l'Intérieur essaye tant bien que mal d'entraver le dépôt des dossiers de candidature ainsi que, les listes électorales notamment celles du FFS n'est, en effet, que son souhait d'éliminer les grandes forces politiques du pays pour que le terrain soit libre afin de réussir sa pré-campagne pour l’élection présidentielle 2009 afin de succéder à Bouteflika.
Le premier responsable de la formation d'Aït Ahmed dit, cependant, disposer «de preuves irréfutables sur les dépassements graves de l'administration envers les listes FFS, à savoir 10 listes APW et 7 APC ainsi que 768 candidats. «A M'sila où Zerhouni affirme que nos représentants ne se sont pas présentés à la wilaya, nous détenons le P-V de l'huissier de justice de l'administration qui atteste qu'ils étaient sur place dès 21h30. A Ghardaïa, 9 candidats ont vu leur dossier rejeté car représentant une menace pour l'ordre public. Il s'agit, en fait, de personnalités du mouvement associatif connus pour leurs activités. Plus explicite, Tabbou s'interroge : «Pour quelle raison la justice ne décide pas un mandat d'arrêt contre ces personnes du moment qu'elles constituent un danger pour l'ordre public ? » Selon Karim Tabbou, les desseins du ministre de l'Intérieur sont clairs et visent «un ciblage des wilayas où le FFS avait toutes les chances de remporter des sièges. L'enjeu est d'ordre géopolitique. L'administration veut avoir la mainmise sur les APC en vue de préparer la succession du régime». Comme une autre preuve, le premier secrétaire du FFS a donné l'exemple de la wilaya de Aïn Defla où un candidat FFS a été refusé, sous prétexte, qu'il constitue un danger pour la société, l'invité de la Chaîne II a présenté des documents démontrant que le même candidat a été accepté lors des dernières élections législatives en tant que candidat indépendant. Se demandant, ainsi, quel sera le sort de ce pays dont la justice n'a aucun poids devant de l'administration ? Interrogé pour savoir pourquoi le FFS qui «accorde une importance capitale» aux locales n'est pas présent dans toutes les wilayas, Karim Tabbou dira : «Ce n'est pas le nombre des listes qui détermine la force d'un parti». «Nous sommes un parti politique et non pas un opérateur de téléphonie mobile pour entasser les listes», a-t-il ajouté. Tout en promettant une surprise concernant le score que le FFS obtiendra durant ces locales, son premier secrétaire dira que la fraude a déjà commencé pour ces prochaines municipalités, en tirant à boulets rouge sur la commission de surveillance des élections, qui est loin d'être crédible. «En Algérie, il existe les petits électeurs et les grands électeurs, les petits électeurs sont les partis politiques et les grands sont ceux qui remplissent les urnes durant la nuit», a-t-il lancé, avant d'ajouter que c'est le citoyen qui doit surveiller les urnes pour que les élections s'accomplissent dans la transparence. A la question de savoir pourquoi le Front des forces socialistes décide de participer aux élections locales au moment où il a boycotté les législatives, Karim Tabbou a affirmé que le plus vieux parti de l'opposition a choisi depuis toujours d'être au même rang que la population. « Nous voulons faire de l'APC et de l’APW le premier endroit pour exercer la politique», a-t-il renchéri.
Nouara N. K
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