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Hamrouche redouble de critiques...

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    La proposition de sortie de crise initiée par Mouloud Hamrouche, Abdelhamid Mehri et Hocine Aït Ahmed n’a donné lieu à aucune réaction du pouvoir. Rencontré jeudi à Biskra, Hamrouche estime que les tenants actuels du pouvoir n’ont plus la capacité de réagir.

    La déclaration Hamrouche-Mehri-Aït Ahmed n’a pas encore donné d’effet. «Nous attendons une réponse», a affirmé, jeudi, l’ex-chef du gouvernement lors d’un déjeuné avec la presse organisé en marge du colloque sur Ahmed Bey.

    «C’est une initiative claire et directe dans laquelle nous dénonçons la violence et la répression. La déclaration appelle à la mise en place d’un processus de démocratisation du pouvoir et de son exercice.

    C’est une proposition à débattre afin de trouver une solution de sortie de crise. Mais actuellement, nous n’avons eu aucune réponse», a-t-il indiqué. Selon lui, l’absence de réaction est due à l’ampleur de «la crise». «C’est l’impasse. La crise est telle qu’ils n’ont plus la capacité de réagir.

    Le pouvoir n’a plus de liens avec la société». Pour Mouloud Hamrouche, il est avant tout nécessaire que l’Algérie passe d’une phase «transitoire» à une phase de «transition».

    «La situation politique, le gouvernement, l’économie… tout est transitoire. Nous devons sortir de cette phase pour aller vers une véritable transition.

    C’est une nécessité pour permettre à l’Etat de retrouver son autorité», a-t- il souligné.

    Mouloud Hamrouche est resté très évasif sur le devenir de l’initiative collective allant jusqu’à affirmer ne pas savoir quelle en sera la prochaine étape. Rappelons que la déclaration signée par les trois hommes politiques a été rendue publique le 14 septembre dernier, soit quelques jours après l’attentat suicide qui a ciblé le président Bouteflika à Batna.

    Dans ce document, Hamrouche, Mehri et Aït Ahmed font part de leur préoccupation à propos de la situation actuelle :

    «Affligés par la situation que vit notre pays et gravement préoccupés par un possible nouvel engrenage de la violence, nous condamnons, sans appel, tous les attentats, partageons la douleur des familles des victimes et leur exprimons notre entière solidarité.»

    T. H.
    Source : Le Soir d'Algérie
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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