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Algérie : échec des négociations algéro-françaises sur le volet pharmaceutique (exclu

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  • Algérie : échec des négociations algéro-françaises sur le volet pharmaceutique (exclu

    Par samir allam le 03/11/2007 à 12:38

    A un mois de la visite d’Etat que doit effectuer en décembre prochain Nicolas Sarkozy en Algérie, Paris et Alger peinent à relancer leurs relations bilatérales. Selon des informations recueillies par «********************» auprès d’une source proche du dossier, les négociations sur le volet pharmaceutique de la coopération algéro-française ont échoué. Les deux pays ne sont pas parvenus à s’entendre sur une formule pour se lancer dans une coopération dans ce domaine qui figure aux côtés de l’agroalimentaire et de l’automobile parmi les secteurs choisis par l’Algérie et la France pour dynamiser leur relation.

    Selon notre source, la partie française a formulé trois exigences : la protection des données ; la mise à niveau du tissu industriel pharmaceutique algérien ; une transparence totale dans les procédure d’enregistrement des médicaments, de la fixation des prix et des remboursements des médicaments par la sécurité sociale algérienne.

    L’Algérie n’est pas encore membre de l’OMC et les laboratoires pharmaceutiques français impliqués dans les négociations reprochent à Alger d’avoir autorisé la commercialisation de de médicaments génériques dont le brevet est en cours. L’américain Pfizer, le français Sanofi-Aventis et le britannique GSK ont ainsi vu des médicaments leur appartenant vendus sans autorisation sur le marché algérien. Les laboratoires redoutent aussi une incapacité des Algériens à imposer des règles strictes en matière de gestion de mise sur le marché de médicaments. Des soupçons que la partie algérienne avait rejeté, provoquant un blocage des négociations.

    Récemment, et en prévision de sa prochaine visite en Algérie, Nicolas Sarkozy avait personnellement demandé une relance des négociations sur le volet pharmaceutique. Après l’échec des discussions sur le volet automobile, le président français souhaite éviter d’arriver à Alger les mains vides.

    Mais en guise de relance, les deux parties ont frôlé, mardi 23 octobre, l’incident diplomatique. En effet, alors qu’une réunion du comité de filière était programmée à Paris, aucun haut négociateur algérien directement impliqué dans les discussions – ministères de la Participation, des Finances et de la Santé et l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) - ne s’est rendu en France. «Les représentants algériens étaient tous nouveaux et ne connaissaient pas le dossier. Le ministère de la Santé a même choisi de ne pas envoyer de représentant à Paris», souligne un négociateur français.

    Pire : le même jour, l'UNOP organisait un colloque international à Alger sur l’industrie pharmaceutique. Etaient présents notamment Amar Tou et Hamid Temmar. Réponse du berger à la bergère ? «Possible», explique notre source qui voit dans cette réunion un message clair d’Alger : les Algériens ne souhaitent pas aller plus loin dans les négociations. Une réunion de la dernière chance est actuellement en préparation. Elle pourrait avoir lieu en novembre. Mais ses chances de succès sont très faibles.

    Après l’automobile et le nucléaire, la pharmacie est le troisième dossier important sur lequel Algériens et Français n’ont pas réussi à s’entendre. Reste le dernier volet : l’agroalimentaire. Mais, là encore, les négociations ne semblent pas aller dans le bon sens.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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