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Le Pakistan en crise grave

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  • Le Pakistan en crise grave

    Pakistan : l'instauration de l'état d'urgence inquiète la communauté internationale

    Le président Pervez Musharraf a décrété, samedi 3 novembre, l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire pakistanais et suspendu la Constitution pour tenter de rétablir son autorité chancelante face à l'opposition parlementaire et à l'insurrection islamiste. L'insécurité s'est fortement aggravée ces derniers mois dans le pays, avec une vague d'attentats suicide commis par des activistes proches d'Al-Qaida. Mais la décision de M. Musharraf intervient aussi à quelques jours d'un jugement de la Cour suprême sur la légalité de sa récente réélection à la tête de l'Etat.


    Dans un discours à la nation prononcé samedi soir, le chef de l'Etat et chef des armées a développé ces arguments, justifiant sa décision par la nécessité de défendre l'unité nationale face à de "graves conflits internes". "Le terrorisme et l'extrémisme sont à
    leur apogée"
    , a-t-il affirmé, avant de s'en prendre aux tribunaux, coupables, selon lui, d'"insulter les fonctionnaires" et de "paralyser" le pays.

    L'état d'urgence devrait conduire à l'ajournement des élections législatives prévues en janvier. A Islamabad, des témoins ont signalé le déploiement des forces de sécurité à l'intérieur des bâtiments de la radio-télévision d'Etat. L'armée a également bouclé l'avenue de la Constitution, le boulevard où s'alignent les sièges de la présidence, de l'Assemblée nationale et de la Cour suprême. Cette dernière, engagée depuis plusieurs mois dans un bras-de-fer avec le président, a tenté de s'opposer au décret présidentiel instaurant l'état d'urgence, le déclarant "illégal", mais les membres de la Cour ont été de fait démis de leur fonction par le décret.

    BENAZIR BHUTTO DÉJÀ DE RETOUR

    Dans le même temps, les liaisons téléphoniques ont été coupées dans la capitale, et les retransmissions des télévisions privées interrompues dans plusieurs villes du pays.
    L'ancienne première ministre Benazir Bhutto, qui se trouvait auprès de sa famille à Dubaï, aurait quant à elle déjà atterri à Karachi, dans le sud du pays. Selon son porte-parole à Londres, "elle ne sait pas si elle sera autorisée à débarquer, arrêtée ou expulsée". Mme Bhutto, qui était revenue au Pakistan après huit années d'exil pour participer aux élections, a échappé de peu à un attentat suicide qui a fait 139 morts le jour de son retour, le 18 octobre.

    DÉCISION "TRÈS DÉCEVANTE", POUR WASHINGTON


    A Londres, un représentant de Nawaz Sharif, un autre ancien premier ministre, a dénoncé une "tentative désespérée d'un dictateur déchu qui a révélé son vrai visage aux yeux du monde". "Il pense que la Cour suprême ne l'autorisera pas à rester président, c'est pour cela qu'il a pris cette décision", a-t-il dit, estimant que le pays se dirigeait vers "l'anarchie".

    De son côté, le gouvernement indien a immédiatement dit "regretter" l'instauration de l'état d'urgence et a plaidé pour que son frère ennemi d'Asie du Sud, détenteur comme lui de l'arme atomique, poursuive la transition vers la démocratie. Même tonalité du côté de l'allié américain du Pakistan. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a évoqué une décision "très regrettable", alors qu'un communiqué de la Maison Blanche jugeait "très décevante" l'initiative de M. Musharraf.

    A Londres, le secrétaire au Foreign Office David Miliband s'est dit "gravement préoccupé". "Il est vital que le gouvernement agisse en accord avec la Constitution et tienne son engagement de tenir des élections libres et équitables comme prévu", a-t-il ajouté. La Commission européenne, elle aussi "préoccupée", a souhaité un "retour rapide à la démocratie".

    Le Monde

  • #2
    Ce qui se passe au pakistan risque de changer la face du monde en peu de temps.

    Le pantin US est en fin de carrière, si les pakistanais ne lui font pas la peau, il s'enfuira au USA pour laisser le cahos chez lui mais une chose est sure : ses jours sont comptés.

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    • #3
      le protegé des USA devient un cauchemard pour les USA, Mouscharf croit qu´il peut se cacher sur le peril des islamistes pour s ccrocher au pouvoir,

      ca ne sera qu une question de temps et il sera laché par ceux qui l ont soutnu jusque là!

      Focus Online titre: La puissance nuclaire devient un cauchemard pour l adminsitarion de Bush!

      http://www.focus.de/politik/ausland/...id_138051.html

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