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Le prince Andrew à Alger

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  • Le prince Andrew à Alger

    Le secteur des finances sera au centre des discussions du représentant du Royaume-Uni avec la partie algérienne. Cette visite est le prélude à un engagement britannique plus important dans le pays.

    Le Duc d'York, le prince Andrew, l’un des fils de la reine d’Angleterre, est arrivé hier à Alger à la tête d'une importante délégation d'hommes d'affaires britanniques. Le prince Andrew effectue cette visite de travail à caractère économique en tant que représentant du Royaume-Uni en charge du commerce extérieur et de l'investissement. Dans une déclaration à la presse, le prince Andrew a indiqué que cette visite, première du genre, “vise à examiner les moyens de renforcer les relations de coopération économique entre l'Algérie et le Royaume-Uni”. Pour sa part, le ministre de finances M. Djoudi annonce que les entretiens qu'il aura avec le représentent du Royaume-Uni et les membres de la délégation qui l'accompagne porteront notamment sur les domaines financier et bancaire entre les deux pays. Les échanges économiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne ont enregistré un bond qualitatif, après l'entrée en vigueur de l'accord Sonatrach-British Petroleum (BP) au mois de juin 2005 portant sur l'exportation de gaz liquéfié algérien vers la Grande-Bretagne. La valeur des exportations algériennes s'est élevée, en 2006, à 962,297 millions de livres sterling (une livre sterling équivaut à 2,0474 dollars), soit une hausse de plus de la moitié de la valeur des exportations algériennes vers le Royaume-Uni en 2005 (465,030 millions de livres sterling). L'Algérie devient ainsi le deuxième exportateur arabe vers la Grande-Bretagne et le cinquième exportateur des pays hors Union européenne vers ce pays. L'Algérie occupe également le troisième rang en matière d'exportation de gaz liquéfié vers la Grande-Bretagne (5% de la consommation qui devrait atteindre 12% au cours des prochaines années). Dans le secteur énergétique, BP est le premier investisseur en Algérie, avec plus de 5 milliards de dollars d'investissements. Selon les responsables des deux pays, les relations entre les deux pays sont appelées à se développer et à se diversifier davantage. Les entreprises britanniques s’intéressent de plus en plus à l’Algérie. “Des entreprises leaders sur le marché britannique emboîteront le pas à celles déjà opérationnelles en Algérie comme, entre autres, GlaxoSmithkline dans le secteur de la pharmacie avec une usine implanté à Boudouaou, Unilever pour les produits de consommation divers ou encore CST Global dans le Bâtiment”, avait affirmé le ministre britannique de l'Énergie, Lord Truscot à Emerging Algeria 2007 éditée par le cabinet d'affaires anglais Oxford Business Group. Les secteurs des hydrocarbures, de la finance, de la pharmacie, des télécommunications, de la santé et du bâtiment intéressent particulièrement les investisseurs britanniques, selon le ministre. En mai dernier, la première banque britannique HSBC, dotée d'un capital social de 25 millions d'euros, a été autorisée à s'installer en Algérie. L’implantation de HSBC confirme l’intérêt des entreprises britanniques pour le marcher algérien. Lors de la deuxième session du comité algéro-britannique sur les relations bilatérales, tenue en juillet 2007, à Londres, les deux parties ont lancé un appel “pressant” aux entreprises britanniques pour “faire montre davantage d’intérêt pour saisir les opportunités de partenariat, de participation ou d’investissement que présente l’économie algérienne et de prendre leur part dans la réalisation du programme de relance économique que l’Algérie est en train de mettre en œuvre, ainsi que la stratégie industrielle”. Afin de dynamiser la coopération économique, les deux parties ont décidé de convoquer avant la fin de l’année en cours le sous-comité économique.

    Synthèse M. R.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    Le prince Andrew à El Khabar
    Le Royaume Uni est le plus important investisseur en Algérie

    Pour sa première visite en Algérie, SAR, le Prince Andrew Duc de York et représentant spécial du Royaume Uni pour le commerce internationale et l’investissement, a confié à El Khabar, dans une interview, que le Royaume Uni est le plus important investisseur en Algérie. Le Prince Andrew a passé en revue la situation de l’investissement depuis la visite du président Bouteflika en Grande Bretagne, abordant le climat des investissements étrangers directs en Algérie.

    El Khabar: Quels seront les thèmes abordés?

    Prince Andrew: C’est ma première visite en Algérie, je suis ravi d’y être. Je suis conscients qu’avec des investissements de plus de 20 milliards de £, le Royaume Uni constitue le plus grand investisseur en Algérie. J’encourage et soutien le développement des relations commerciales entre les deux pays. Les compagnies britanniques investissent de plus en plus en Algérie et j’espère voir une augmentation du volume des échanges commerciaux dans les deux sens.


    El Khabar: Etes-vous satisfaits du niveau de l’investissement britannique en Algérie?

    Prince Andrew : Je suis heureux de voir que le Royaume Uni est plus important investisseur ici et je reconnais qu’il y a d’importantes opportunités d’investissement en Algérie. J’encourage bien évidemment la croissance des échanges commerciaux bilatéraux, cependant les décisions d’investir ou pas en Algérie reviennent aux compagnies elles mêmes.

    El Khabar: Qu’est ce qui a été réalisé depuis la visite du président Bouteflika en Grande Bretagne?

    Prince Andrew : Depuis la visite du Président, les plus grands investisseurs sont venus en Algérie, notamment British Gas et HSBC. D’avantage de compagnies ont investi dans les projets d’infrastructures, dans les secteurs de sport, plaisance et construction. Et j’espère sincèrement voir de plus en plus de compagnies britanniques investissant en Algérie.

    El Khabar: Comment pouvons nous faire du commerce et de l’investissement un échange bilatéral?

    Prince Andrew : Je suis très satisfait de voir que Sonatrach possède des investissements en Grade Bretagne. J’espère que les compagnies algériennes vont considérer le Royaume Uni comme un endroit idéal pour investir et en faire un partenaire d’affaires idéal.

    El Khabar : Comment évaluez vous le climat d’investissement en Algérie?

    Prince Andrew : Les investisseurs britanniques souhaitent investir en Algérie si les conditions sont favorables. Plus de cent compagnies britanniques sont déjà présentes en Algérie. La libéralisation de l’économie amène à la levée des barrières de commerce et ouvre la voie à un investissement étranger direct plus important.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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