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Privatisation du CPA : des problèmes de gouvernance fragilisent la candidature de Ban

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  • Privatisation du CPA : des problèmes de gouvernance fragilisent la candidature de Ban

    Depuis deux jours, le PDG de Banques Populaires est en visite de travail en Algérie. Officiellement, Philippe Dupont a effectué ce déplacement à l’occasion du 1er anniversaire de l’implantation de la Coface, une filiale de Natexis Banques Populaires. En réalité, le voyage du président de la banque française avait aussi un autre objectif : rassurer les Algériens à quelques jours de la remise des offres techniques et financières pour le rachat du CPA.

    A Alger, dans les milieux bancaires, on commençait, en effet, à s’interroger à haute voix : Banques Populaires, candidat sérieux à la reprise du CPA, a-t-il les moyens de ses ambitions ? L’interrogation n’est pas liée à la volonté du groupe français de s’implanter en Algérie. Bien au contraire : Banques populaires a de vraies ambitions sur le marché algérien. Mais, depuis quelques jours, la banque française traverse une période de turbulences née de tensions avec son partenaire Caisse d’Epargne.

    «Moins d'un an après la création de la banque de gros, le Groupe Caisse d'Epargne souhaite remettre en cause la double casquette de Philippe Dupont, président du directoire de Natixis et PDG de la Banque fédérale des Banques Populaires», écrivait le 22 octobre dernier le quotidien économique Les Echos.

    «Certes, poursuivait Les Echos, le mauvais parcours de la société en Bourse, où l'action a reculé de près de 20 % en un an, préoccupe. Mais c'est surtout la gouvernance actuelle de Natixis que le groupe coopératif souhaite remettre en cause. Il veut en finir avec la double casquette dont bénéficie Philippe Dupont, à la fois PDG de la Banque Fédérale des Banques Populaires et président du directoire de Natixis. Une situation jugée de moins en moins tenable par l'Ecureuil, qui estime difficile pour une seule et même personne de défendre à la fois les intérêts de Natixis et d'un seul de ses deux actionnaires sans être victime de conflits d'intérêt».

    En Algérie, la Caisse d’Epargne possèderait un projet d’implantation dans le cadre de sa stratégie globale dans la région du Maghreb. Risque-t-elle de se trouver en conflit avec les ambitions algériennes de Banques Populaires ? Il est sans doute trop tôt pour répondre à cette question. Mais, pour le gouvernement algérien, confier les reines du CPA à une banque qui souffre de sérieux problèmes de gouvernance semble désormais peu probable.

    sonia lyes (TSA)
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