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Au service des droits de l’homme et au respect de sa dignité

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  • Au service des droits de l’homme et au respect de sa dignité

    L’Algérie, terre de femmes et d’hommes libres, c’est l’image qu’a donnée notre pays au monde entier tout au long de son histoire. Les ingérences et autres occupations étrangères n’auront eu et de façon permanente qu’une seule réponse du peuple algérien : la volonté de vivre libre quel que soit le prix à payer. Pour une telle détermination, l’Algérie des temps modernes, celle qui est aujourd’hui souveraine de sa destinée, ne pouvait que s’inscrire dans la défense des principes universels. Il s’agit notamment de principes qui font référence aux libertés humaines, à la défense des droits de l’homme, aux droits économiques et sociaux dont peut et doit se prévaloir l’être humain.
    Ainsi, la politique du pays est intimement liée au respect de tout de ce qui entoure la condition citoyenne, sa volonté farouche de ne point céder à aucun autoritarisme, à la négation de droits proclamés comme universels et donc inviolables et sacrés.
    La politique algérienne s’inscrit à travers de telles positions dans la tradition des grands pays protégeant, par devant les lois, la vie de leurs citoyens, leur volonté de vivre libres et égaux.
    En présidant la cérémonie solennelle d’ouverture de l’année judiciaire, il y a quelques jours, le Chef de l’Etat a redit toute la détermination de son gouvernement à assurer et à s’assurer de respecter les lois, car c’est le meilleur rempart contre les abus et les pressions. C’est la première conviction pour la construction d’un Etat de droit ou pourront être préservées la dignité citoyenne, la faculté de s’exprimer et d’exprimer ses opinions qui ne devraient avoir pour seule frontière que la liberté des autres.
    La loi mais aussi une justice rendue sereinement permettant aux plus humbles comme aux plus forts d’y recourir sur un même pied d’égalité, c’est cela aussi la consolidation de l’Etat de droit. Il s’agit d’un espace ou s’exercent dans le respect de chacun, celui des institutions des principes auxquels elles se rattachent, des hommes qui assument l’application et l’harmonie de ces mêmes principes, les libertés pleines et entières, telles qu’elles découlent de règles universelles. Le Président de la République, en procédant à l’ouverture solennelle de l’année judiciaire, s’est déclaré confiant dans la conduite de la politique qui est celle de son gouvernement.
    Celle-ci proclame haut et fort son attachement aux principes universels qui régissent la conviction des hommes, veille à la protection des droits de la femme, ceux des enfants. Personne ne nie, et le Chef de l’Etat en premier lieu, qu’il s’agit là d’un combat au quotidien, car la lutte pour le respect de l’être humain, des valeurs et croyances qu’il porte nécessite une action permanente.
    L’Algérie par expérience sait combien ce combat est difficile, combien il est rude, mais aussi combien il peut être exaltant. Le Président de la République a rappelé à son auditoire, lors de l’ouverture solennelle de l’année judiciaire, les réalités d’une lutte contre toutes les injustices, les atteintes à la dignité humaine, les difficultés auxquelles elle est confronté. Pour l’Algérie, cette lutte s’inscrit au rang au d’un idéal à conquérir. Tout ce qui peut être arraché dans cet esprit aux forces rétrogrades, aux partisans de la violence et à ceux qui s’en nourrissent et pour lesquelles la construction de l’Etat de droit signifie la fin de leurs perfides et criminelles illusions relève d’une prodigieuse avancée de la démocratie, cela signifie également une avancée tout aussi prodigieuse de la libération de l’être humain, lavé de tous les obscurantismes qui historiquement ont tenté et tentent encore de ternir sa destinée.
    En s’inscrivant dans la modernité et dans l’ouverture à l’universel, en mettant l’homme au centre des préoccupations de sa politique, l’Algérie remplit un devoir de fidélité envers tout ce que représente la condition d’un homme libre, celui soucieux de progrès, solidaire dans le combat contre toutes les injustices.
    L’allocution du Président de la République devant la communauté judiciaire sonnait comme une profession de foi, celle d’un homme d’Etat qui aura voué son combat à l’affranchissement de l’homme, à lui permettre d’acquérir le savoir, l’ouverture d’esprit nécessaire pour faire face aux exigences du monde moderne. En cela, dans l’intervention du Chef de l’Etat devant les cadres de la nation sur la politique de la jeunesse, comme celle tenue devant la famille judiciaire, on y voit des liens puissants qui renvoient à la promotion de l’Algérie, jouissant pleinement de ses droits et outillée pour se frayer un chemin, le plus prospère possible, dans un univers rendu complexe par le fait de l’histoire et la gestion de l’homme.
    Tahar Mohamed Al Anouar
    elmoujahide
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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