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Samedi, un tireur fou a tué un passant à Rome et en a blessé huit autres en ouvrant le feu depuis son balcon
Angelo Spagnoli, 52 ans, a d’abord attiré l’attention des personnes qui se trouvaient dans la rue en embrasant des boîtes de liquide inflammable. Il a ensuite tiré à la carabine et au pistolet. Un médecin qui tentait d’aider les blessés a été touché. Le tireur fou «visait la tête» des passants, a déclaré le chef de la police romaine. «Il avait l’air triomphant» quand la police l’a arrêté, a-t-il ajouté.
Cette tragédie survient alors que l’Italie est plongée dans une profonde crise depuis la mort d’une Italienne agressée mardi dernier près d’un camp d’immigrés roumains. Vendredi soir, des Italien masqués, armés de couteaux et de bâtons, ont battu et poignardé trois Roumains dans la périphérie de Rome. Les médias parlent d’expédition punitive. Les autorités italiennes, elles, ont démantelé le campement de tsiganes où vivait l’agresseur présumé de la victime italienne. Elles ont aussi expulsé une trentaine de Roumains jugés dangereux en vertu d’un décret adopté d’urgence mercredi, facilitant l’expulsion d’étrangers membres de l’Union européenne pour des motifs de «sécurité publique».
spi/afp/ap
Samedi, un tireur fou a tué un passant à Rome et en a blessé huit autres en ouvrant le feu depuis son balcon
Angelo Spagnoli, 52 ans, a d’abord attiré l’attention des personnes qui se trouvaient dans la rue en embrasant des boîtes de liquide inflammable. Il a ensuite tiré à la carabine et au pistolet. Un médecin qui tentait d’aider les blessés a été touché. Le tireur fou «visait la tête» des passants, a déclaré le chef de la police romaine. «Il avait l’air triomphant» quand la police l’a arrêté, a-t-il ajouté.
Cette tragédie survient alors que l’Italie est plongée dans une profonde crise depuis la mort d’une Italienne agressée mardi dernier près d’un camp d’immigrés roumains. Vendredi soir, des Italien masqués, armés de couteaux et de bâtons, ont battu et poignardé trois Roumains dans la périphérie de Rome. Les médias parlent d’expédition punitive. Les autorités italiennes, elles, ont démantelé le campement de tsiganes où vivait l’agresseur présumé de la victime italienne. Elles ont aussi expulsé une trentaine de Roumains jugés dangereux en vertu d’un décret adopté d’urgence mercredi, facilitant l’expulsion d’étrangers membres de l’Union européenne pour des motifs de «sécurité publique».
spi/afp/ap