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Les rebelles touareg nigériens et maliens à Alger

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  • Les rebelles touareg nigériens et maliens à Alger

    Est-ce le compte à rebours pour l’instauration de la paix au nord du Mali? Difficile de répondre à cette question, même si le chef des ex-rebelles touareg maliens Iyad Ag Ghaly et le rebelle dissident Ibrahim Ag Bahanga, sont, depuis hier, à Alger, aux fins de relancer le processus de paix. La médiation algérienne a, jusqu’ici, joué un grand rôle, puisque le cessez-le-feu est respecté depuis septembre dernier.

    Les premières mises au point de paix et de sécurité ont eu lieu durant la première semaine du mois écoulé, à la faveur d’une rencontre d’importance avérée regroupant, à Alger, des rebelles touareg nigériens et maliens et des médiateurs algériens.

    Pour ainsi dire, Agaly Alambo et Ibrahim Ag Bahanga, respectivement responsable du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et chef de file des rebelles touareg maliens en conflit avec les autorités de Bamako, se sont rendus à Alger pour débattre, avec l’apport de la médiation algérienne, d’un «processus de paix» resté au point mort, après les accords d’Alger signés le mois de juillet 2006.

    Cette fois-ci, la «relance» du processus de paix passe, indique-t-on, par la libération d’une vingtaine d’otages de Ibrahim Ag Bahanga, mais aussi par «l’accélération» de l’application des accords de paix d’Alger paraphés par les deux parties au conflit, à savoir le gouvernement central de Bamako et les ex-rebelles touareg maliens. «Il faut aller vite, connaître le nombre exact des otages, obtenir leur libération et faire le point sur l’application des accords d’Alger», a déclaré une source proche des rebelles touareg, reprise par l’AFP.
    C’est la même source qui a confirmé le séjour, actuellement à Alger, du chef de file des rebelles touareg. Ainsi, le chef rebelle devra rencontrer son ex-«camarade de lutte», en l’occurrence Iyad Ag Ghaly, qui avait renoncé à la lutte armée à la suite des accords d’Alger de juillet 2006 et qui tente une issue à la crise auprès de Ibrahim Ag Bahanga.

    Il est question cette fois-ci, d’accélérer l’application des accords d’Alger qui prévoient, pour rappel, le renoncement, par les rebelles touareg, à la lutte armée et l’accélération par le gouvernement central de Bamako du processus de développement des trois régions du nord du Mali qui abritent l’essentiel de la communauté touarègue malienne. Le mois d’août dernier a marqué le retour à la violence dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, une suite que l’on qualifie de logique puisque les accords d’Alger, censés mettre fin à la crise, sont restés lettre morte dans les tiroirs du gouvernement malien. Les autorités maliennes étaient convaincues que la rébellion de Ibrahim Ag Bahanga était motivée par la volonté de prendre le contrôle du poste frontière de Tin-Zaouatine (nord désertique) pour se livrer, notamment au trafic de drogue. Depuis le 18 septembre, les deux parties au conflit avaient proclamé l’arrêt des hostilités et une trêve, grâce à l’intervention conjuguée de l’Algérie, de notables et d’élus de la région de Kidal. Le président malien, qui a séjourné récemment en France, a opté pour une solution diplomatique, contre une aide en matériel pour l’armée, proposée par la France. Le président malien a bien compris l’enjeu.

    Toutefois, la situation au Niger risque de se compliquer, contrairement à celle dans laquelle baignent les Maliens. Mohamed Awtchiki Kriska, qui est une des figures de proue de la révolte touarègue des années 90, a annoncé, hier, son ralliement au Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Un ralliement rendu réel à la suite d’un communiqué diffusé sur Internet par l’organisation armée de Agali Alambo.

    Dans ce communiqué, il est mentionné ce qui suit: «Nous, Mohamed Awtchiki Kriska, ancien porte-parole de la résistance armée des années 90, actuel maire de la commune rurale de Gougaram (nord), déclare rejoindre le MNJ, et faire de leur combat le mien, de leur cause la mienne». Ainsi, les choses risquent de prendre une tournure incertaine à la suite de cette nouvelle donne qui n’était pas prévue.

    Par L'Expression

  • #2
    Azul,
    le twaregs Maliens et Nigerians devraient consulter leurs freres kabyles du Nord pour s enquerir de la veracite et sincerite de toute mediation venant de la part d Alger.
    Il faut etre bete pour croire Bouteflika et sa clique.

    Cherchez la lumiere ailleurs mais surtout pas a Alger. On l attend depuis l ete 1962.... elle s assombrit de plus en plus.

    Ce n est que l opinion d un lambda kabyle.

    mmis.
    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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