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La bibliothèque d'Alexandrie fête son cinquième anniversaire

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  • La bibliothèque d'Alexandrie fête son cinquième anniversaire

    Il y a deux mille ans, la bibliothèque d'Alexandrie abritait plus de 750 000 manuscrits. Créée par Ptolémée Ier au IIIe siècle av. J.-C. puis totalement détruite par un incendie en 391 apr. J.-C., la bibliothèque est restée dans l'imaginaire collectif le témoin du savoir humain universel.

    Son héritière, la Bibliotheca Alexandrina, fête aujourd'hui son cinquième anniversaire et a acquis, le 22 octobre dernier, son 555 555e titre : les Eléments d'Euclide.

    L'histoire de la nouvelle bibliothèque commence en 1974 lorsque l'Université d'Alexandrie décide de créer, sur le site présumé de l'ancienne bibliothèque, un centre dédié au savoir.

    En 1988, l'UNESCO, convaincue de l'intérêt du projet par le gouvernement égyptien, lance un concours d'architecture pour doter la nouvelle institution d'un édifice emblématique. Le cabinet norvégien Snohetta remporte alors le marché avec un projet littéralement pharaonique pour un coût de plus de 220 millions de dollars. A l'extérieur, une façade courbe de granite issu des carrières d'Assouan est gravée d'inscriptions en 120 alphabets différents. Sous l'impressionnante toiture inclinée de l'édifice, la salle de lecture occupe pas moins de sept étages sur 11 000 m2 aménagés en terrasses et peut recevoir plus de 2 000 lecteurs. Financée par des sources indépendantes, la bibliothèque peut accueillir jusqu'à huit millions de volumes. Au rythme actuel des acquisitions, on estime qu'il faudra encore quatre-vingts ans pour finir de remplir ses rayonnages.

    Pour son directeur, Ismaïl Serageldin, la nouvelle bibliothèque doit devenir "une fenêtre de l'Egypte sur le monde et une fenêtre du monde sur l'Egypte". Mais, pour l'heure, dans la salle de lecture, la plupart des tables sont vides. Une centaine de personnes musardent nez en l'air dans les allées. Ce sont essentiellement des touristes qui, après avoir visité les expositions permanentes et fait un détour par la boutique de souvenirs, retournent à leurs autobus pour poursuivre leur visite marathon d'Alexandrie.

    La Bibliotheca Alexandrina est ainsi devenue l'une des grandes attractions touristiques de l'antique cité côtière. Elle a reçu l'année dernière plus de un million de visiteurs. Ismaïl Serageldin affiche pourtant une tout autre ambition pour son édifice : il entend le transformer en un grand centre virtuel où les livres, numérisés et stockés sur plusieurs serveurs, seraient accessibles au monde entier.
    A terme, poursuit-il, la Bibliotheca Alexandrina doit devenir un centre international d'excellence dans tous les domaines du savoir humain, des sciences à la philosophie en passant par la calligraphie. Pour l'écrivain égyptien Alaa El-Aswany, l'idée de ressusciter le grand centre du savoir en Egypte est légitime, dans la mesure où Alexandrie a joué un rôle phare dans le rayonnement de la culture méditerranéenne. "Le tourisme et la culture sont indissociablement liés dans ce pays, mais la bibliothèque n'a pas pour vocation de devenir un centre d'attraction touristique", souligne-t-il. Il n'en pense pas moins que la nouvelle institution est trop étroitement liée au gouvernement égyptien pour être un centre véritablement indépendant. "Son financement est peut-être indépendant, mais la bibliothèque a été récupérée pour mettre en avant un certain nombre de thèses du gouvernement Moubarak", rappelle l'homme de lettres.

    Repère

    "Un million de livres" : La Bibliotheca Alexandrina s'est ralliée au projet lancé par l'université américaine Carnegie Mellon [située à Pittsburgh, en Pennsylvanie], qui espère numériser un million de livres pour constituer une bibliothèque numérique universelle. Le centre d'Alexandrie s'est pour sa part proposé de numériser 75 000 ouvrages en arabe sur les trois prochaines années. Pour l'instant, seuls sont disponibles sur le site Internet de la bibliothèque la Description de l'Egypte, l'ouvrage qui a déclenché la grande vague d'égyptomanie au lendemain de l'expédition de Napoléon en Egypte, et les archives numérisées du président Gamal Abdel Nasser.

    Par Paula Rosas ,ABC

  • #2
    C' est l' une des meilleurs Bibliotheques que j' au vu de ma vie. Je l' ai visité il y 3 ans et j' ete vraiment baf. C' est pas seulement une bibliotheque mais une ptite ville en faite, une unioversite une vrais merveille tant que par le nombre incoryables des livres manuscripts et autre que par l' architecture et la diversité des produits presentés.

    J' ai adoré le planetraium et les anciens manuscripts et livres arabes.

    Vivement a recommander, c' est plus interessant que les pyramides

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