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Bonsoir
Les Suisses estiment que 27 ans est l'âge adéquat pour faire le premier enfant.
Au-delà de 44 ans, il est trop tard. C'est ce qui ressort du volet helvétique de l'enquête «European Social Survey» sur les «normes d'âge» menée dans une vingtaine de pays.
En Suisse, 1.800 personnes ont été sondées l'an dernier par téléphone. L'enquête a été dirigée par le Centre Pavie, qui réunit des chercheurs des universités de Genève et de Lausanne.
Il apparaît que le parcours de vie continue à être relativement bien normé, a expliqué lundi à l'AP Eric Widmer, professeur à l'Université de Genève. Il y a bel et bien une «horloge sociale», même s'il existe un important décalage entre les normes sociales et la pratique.
Ce décalage apparaît clairement lorsqu'il est question de mariage et de procréation. L'âge idéal pour se marier est estimé à 26 ans et celui pour faire le premier enfant à 27 ans. En réalité, le mariage survient plutôt aux alentours de 30 ans et la première naissance vers 32 ans. L'allongement de la période de formation, l'attente de s'assurer une sécurité matérielle ou la volonté de tester son couple expliquent cet écart. Les sondés estiment qu'il n'est pas opportun de se marier avant 20 ans, pas plus que de faire un projet d'enfant après 44 ans.
Si la Grande-Bretagne détient la palme de l'entrée la plus précoce dans l'âge adulte, évaluée à 19 ans, la Suisse se situe légèrement en dessous de la moyenne européenne (20 ans et demi) en considérant que l'on devient adulte à 20 ans. Les Suisses estiment que l'on devient vieux à 69 ans, contre 62 ans en Pologne ou plus de 70 ans au Danemark. Les personnes interrogées dans l'ensemble des pays s'accordent sur la précocité des femmes dans le franchissement des étapes du parcours de vie: elles devraient se marier plus jeunes et prendre leur retraite avant les hommes.
La Suisse se caractérise par un taux non négligeable d'individus qui se refusent à déterminer un âge idéal pour se mettre en ménage, se marier et fonder une famille. Le parcours de vie y est ainsi moins structuré que dans un pays comme la Pologne. Eric Widmer explique que les bornes d'âge avancées expriment moins une «normativité morale» que le souci de ne pas être en retard dans le parcours de vie.
Source: AP
Les Suisses estiment que 27 ans est l'âge adéquat pour faire le premier enfant.
Au-delà de 44 ans, il est trop tard. C'est ce qui ressort du volet helvétique de l'enquête «European Social Survey» sur les «normes d'âge» menée dans une vingtaine de pays.
En Suisse, 1.800 personnes ont été sondées l'an dernier par téléphone. L'enquête a été dirigée par le Centre Pavie, qui réunit des chercheurs des universités de Genève et de Lausanne.
Il apparaît que le parcours de vie continue à être relativement bien normé, a expliqué lundi à l'AP Eric Widmer, professeur à l'Université de Genève. Il y a bel et bien une «horloge sociale», même s'il existe un important décalage entre les normes sociales et la pratique.
Ce décalage apparaît clairement lorsqu'il est question de mariage et de procréation. L'âge idéal pour se marier est estimé à 26 ans et celui pour faire le premier enfant à 27 ans. En réalité, le mariage survient plutôt aux alentours de 30 ans et la première naissance vers 32 ans. L'allongement de la période de formation, l'attente de s'assurer une sécurité matérielle ou la volonté de tester son couple expliquent cet écart. Les sondés estiment qu'il n'est pas opportun de se marier avant 20 ans, pas plus que de faire un projet d'enfant après 44 ans.
Si la Grande-Bretagne détient la palme de l'entrée la plus précoce dans l'âge adulte, évaluée à 19 ans, la Suisse se situe légèrement en dessous de la moyenne européenne (20 ans et demi) en considérant que l'on devient adulte à 20 ans. Les Suisses estiment que l'on devient vieux à 69 ans, contre 62 ans en Pologne ou plus de 70 ans au Danemark. Les personnes interrogées dans l'ensemble des pays s'accordent sur la précocité des femmes dans le franchissement des étapes du parcours de vie: elles devraient se marier plus jeunes et prendre leur retraite avant les hommes.
La Suisse se caractérise par un taux non négligeable d'individus qui se refusent à déterminer un âge idéal pour se mettre en ménage, se marier et fonder une famille. Le parcours de vie y est ainsi moins structuré que dans un pays comme la Pologne. Eric Widmer explique que les bornes d'âge avancées expriment moins une «normativité morale» que le souci de ne pas être en retard dans le parcours de vie.
Source: AP