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Les Springboks prennent le temps de savourer leur triomphe à la Coupe du monde de rugby, sur lequel ils espèrent bâtir de nouveaux succès. "C'est une opportunité énorme pour l'avenir", a réagi l'entraîneur Jake White au lendemain de la victoire 15-6 de l'Afrique du Sud sur l'Angleterre en finale.
"Le prochain défi consiste à remporter deux titres consécutifs comme ont tenté de le faire l'Australie et l'Angleterre", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans un hôtel parisien.
Après un premier sacre à domicile en 1995, l'Afrique du Sud a rejoint l'Australie au rang des nations doubles championnes du monde de rugby. Depuis la première édition en 1987, aucune équipe n'a jamais réussi à conserver son titre.
White a désigné dimanche les joueurs qui selon lui représentent l'avenir du rugby sud-africain au sein de l'équipe championne du monde, comme François Steyn, Bryan Habana, Danie Rossouw, JP Pietersen ou encore le malheureux Pierre Spies, contraint de rester au pays en raison d'une maladie.
Le capitaine John Smit, futur joueur de Clermont, a cependant assuré que les joueurs plus âgés en partance pour des clubs européens, comme lui-même ou le deuxième ligne Victor Matfield, bientôt toulonnais, resteraient disponibles pour la sélection.
L'Afrique du Sud, comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, n'appelle généralement pas en sélection les joueurs exilés.
RÉFLEXION
"Nous devons conserver ce groupe. Contre le Pays de Galles, nous avons l'occasion de célébrer notre succès", a dit Smit, en allusion au test match prévu le 24 novembre à Cardiff, avant une autre rencontre face aux Barbarians à Twickenham, le 1er décembre.
White, dont le contrat prend fin le 31 décembre, n'a rien annoncé au sujet de son avenir personnel, en Afrique du Sud ou à l'étranger, mais il n'a pas exclu de poursuivre sa mission à la tête des Springboks si on le lui demandait.
Le débat fait rage en Afrique du Sud sur la définition d'un quota de joueurs noirs chez les Springboks, alors que White a toujours fondé ses choix sur la compétence des joueurs, quelle que soit leur couleur de peau.
"Je vais prendre le temps de la réflexion. Cette équipe doit également jouer un test contre le Pays de Galles et nous sommes impatients d'affronter les Barbarians", a-t-il dit.
"Remporter une Coupe du monde, ça ouvre davantage de portes et j'ai donc beaucoup de chances alors qu'il y a sept semaines, l'avenir était incertain."
Les Springboks ont été sacrés champions du monde samedi soir sans avoir affronté durant le tournoi la plupart des autres favoris mais pour White, cela n'altère en rien leur exploit.
"Peu importe comment on y arrive, la Coupe du monde est difficile à gagner. Nous n'avons pas affronté la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou la France mais peu importe", a-t-il dit.
"Ils étaient dans l'autre partie de tableau et ils n'ont pas gagné."
Jake White a puisé l'essentiel de son effectif pour la Coupe du monde dans les deux provinces qui se sont retrouvées en mai en finale du Super 14, les Bulls et les Sharks. La réussite de ces deux équipes a probablement joué un rôle dans le sacre des Springboks, même si le jeu est plus ouvert dans le championnat de l'hémisphère Sud qu'à la Coupe du monde.
"Ce n'est pas le même style de jeu mais les leçons que l'on tire de ce genre de compétitions difficiles vous aident à remporter la Coupe du monde", a jugé White.
source : reuters
"Le prochain défi consiste à remporter deux titres consécutifs comme ont tenté de le faire l'Australie et l'Angleterre", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans un hôtel parisien.
Après un premier sacre à domicile en 1995, l'Afrique du Sud a rejoint l'Australie au rang des nations doubles championnes du monde de rugby. Depuis la première édition en 1987, aucune équipe n'a jamais réussi à conserver son titre.
White a désigné dimanche les joueurs qui selon lui représentent l'avenir du rugby sud-africain au sein de l'équipe championne du monde, comme François Steyn, Bryan Habana, Danie Rossouw, JP Pietersen ou encore le malheureux Pierre Spies, contraint de rester au pays en raison d'une maladie.
Le capitaine John Smit, futur joueur de Clermont, a cependant assuré que les joueurs plus âgés en partance pour des clubs européens, comme lui-même ou le deuxième ligne Victor Matfield, bientôt toulonnais, resteraient disponibles pour la sélection.
L'Afrique du Sud, comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, n'appelle généralement pas en sélection les joueurs exilés.
RÉFLEXION
"Nous devons conserver ce groupe. Contre le Pays de Galles, nous avons l'occasion de célébrer notre succès", a dit Smit, en allusion au test match prévu le 24 novembre à Cardiff, avant une autre rencontre face aux Barbarians à Twickenham, le 1er décembre.
White, dont le contrat prend fin le 31 décembre, n'a rien annoncé au sujet de son avenir personnel, en Afrique du Sud ou à l'étranger, mais il n'a pas exclu de poursuivre sa mission à la tête des Springboks si on le lui demandait.
Le débat fait rage en Afrique du Sud sur la définition d'un quota de joueurs noirs chez les Springboks, alors que White a toujours fondé ses choix sur la compétence des joueurs, quelle que soit leur couleur de peau.
"Je vais prendre le temps de la réflexion. Cette équipe doit également jouer un test contre le Pays de Galles et nous sommes impatients d'affronter les Barbarians", a-t-il dit.
"Remporter une Coupe du monde, ça ouvre davantage de portes et j'ai donc beaucoup de chances alors qu'il y a sept semaines, l'avenir était incertain."
Les Springboks ont été sacrés champions du monde samedi soir sans avoir affronté durant le tournoi la plupart des autres favoris mais pour White, cela n'altère en rien leur exploit.
"Peu importe comment on y arrive, la Coupe du monde est difficile à gagner. Nous n'avons pas affronté la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou la France mais peu importe", a-t-il dit.
"Ils étaient dans l'autre partie de tableau et ils n'ont pas gagné."
Jake White a puisé l'essentiel de son effectif pour la Coupe du monde dans les deux provinces qui se sont retrouvées en mai en finale du Super 14, les Bulls et les Sharks. La réussite de ces deux équipes a probablement joué un rôle dans le sacre des Springboks, même si le jeu est plus ouvert dans le championnat de l'hémisphère Sud qu'à la Coupe du monde.
"Ce n'est pas le même style de jeu mais les leçons que l'on tire de ce genre de compétitions difficiles vous aident à remporter la Coupe du monde", a jugé White.
source : reuters