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l’attaché politique chinois à liberté
L’intérêt du pays des dragons pour l’Algérie tient au fait que notre pays représente
“un grand marché qui a des ressources en gaz, en pétrole et une main-d’œuvre”,
dit le conseiller de l’ambassade de Chine à Alger.
Le conseiller de l’ambassade de Chine Ling Jun a effectué, hier, au siège de Liberté, une visite de courtoisie. L’occasion pour lui de faire le tour avec le directeur général adjoint du journal, Mounir Boudjemaâ, et ses collaborateurs des relations bilatérales.
Des relations caractérisées par une vieille amitié qui remonte aux années où la Révolution algérienne était en quête de soutiens internationaux. Fort de cette amitié, l’empire du Milieu, qui connaît actuellement un boom économique, avec un niveau d’échanges de 20 millions de dollars pour l’année 2006 avec l’Algérie, veut disputer sa part du marché aux partenaires traditionnels de notre pays.
La réalisation de l’hôtel Sheraton d’Oran en l’espace de dix-huit mois, une prouesse, donne une idée précise du savoir-faire des entreprises chinoises qui sont actuellement présentes dans le secteur du bâtiment, avec la construction des chantiers AADL et de l’autoroute Est-Ouest. Selon Ling Jun, la communauté chinoise inscrite officiellement à l’ambassade “est de 16 000 individus et environ 3 000 à 4 000 qui sont dans le commerce. Soit en tout 20 000”. “Pour les visas de travail, il y a une procédure, et au bout du contrat qui dure deux ans, le travailleur chinois rentre chez lui”, explique-t-il en réponse à la question de savoir s’il y a des ressortissants chinois qui envisageraient de s’installer dans notre pays.
L’intérêt du pays des dragons pour l’Algérie tient au fait que notre pays représente “un grand marché qui a des ressources en gaz, en pétrole et une main-d’œuvre”, dit le conseiller qui précise aussi que les entreprises chinoises sont actuellement dans une “nouvelle stratégie qui consiste à investir en Afrique, après la phase où la priorité c’était de gagner de l’argent”.
Actuellement, le chantier phare des Chinois reste la construction de l’autoroute Est-Ouest avec un tronçon de 590 km. “Les choses se passent très bien, nous pensons terminer le travail en 2010. Actuellement, il y a 6 000 travailleurs, l’année prochaine ils seront 15 000”, affirme Ling Jun qui insiste sur la qualité du travail et le respect des délais : “Nous sommes persuadés que nous allons finir le travail dans les délais requis et avec la qualité qu’il faut. Nous n’avons pas le choix.” Une fois ce grand chantier réalisé, d’autres viendront. “Quand on terminera l’autoroute, on va prendre d’autres chantiers”, assure le conseiller de l’ambassade qui parle de perspective d’investissements dans les domaines de l’hydraulique et des télécommunications. Mais c’est dans l’agriculture que les choses semblent être mûres. “Nous sommes un pays à vocation agricole, avec 900 millions de paysans. On veut aider à augmenter le niveau de production de l’Algérie en blé et en maïs, mais aussi dans l’élevage des vaches”, annonce notre interlocuteur qui parle de l’envoi prochainement d’experts en agriculture. “S’agissant du nucléaire civil, un domaine où les Chinois ont déjà une longueur d’avance avec la réalisation du réacteur d’Aïn Ousséra, les choses sont appelées à s’accélérer. Un protocole d’accord a été proposé dans ce sens lors de la dernière visite du président Bouteflika en Chine. On espère le signer avec vous. Le projet est au niveau de votre ministre de l’Énergie, on attend donc”, dit le conseiller de l’ambassade de Chine qui a également insisté sur le transfert des connaissances à travers l’envoi de délégations d’étudiants algériens en Chine.
Concernant le lobbying de la Chine en Algérie pour décrocher des marchés, Ling Jun estime que “l’amitié historique entre Alger et Pékin est le meilleur des lobbyings”, ajoutant que “l’Algérien a du Chinois une image positive d’un homme qui travaille d’arrache-pied”.
N. S.
L’intérêt du pays des dragons pour l’Algérie tient au fait que notre pays représente
“un grand marché qui a des ressources en gaz, en pétrole et une main-d’œuvre”,
dit le conseiller de l’ambassade de Chine à Alger.
Le conseiller de l’ambassade de Chine Ling Jun a effectué, hier, au siège de Liberté, une visite de courtoisie. L’occasion pour lui de faire le tour avec le directeur général adjoint du journal, Mounir Boudjemaâ, et ses collaborateurs des relations bilatérales.
Des relations caractérisées par une vieille amitié qui remonte aux années où la Révolution algérienne était en quête de soutiens internationaux. Fort de cette amitié, l’empire du Milieu, qui connaît actuellement un boom économique, avec un niveau d’échanges de 20 millions de dollars pour l’année 2006 avec l’Algérie, veut disputer sa part du marché aux partenaires traditionnels de notre pays.
La réalisation de l’hôtel Sheraton d’Oran en l’espace de dix-huit mois, une prouesse, donne une idée précise du savoir-faire des entreprises chinoises qui sont actuellement présentes dans le secteur du bâtiment, avec la construction des chantiers AADL et de l’autoroute Est-Ouest. Selon Ling Jun, la communauté chinoise inscrite officiellement à l’ambassade “est de 16 000 individus et environ 3 000 à 4 000 qui sont dans le commerce. Soit en tout 20 000”. “Pour les visas de travail, il y a une procédure, et au bout du contrat qui dure deux ans, le travailleur chinois rentre chez lui”, explique-t-il en réponse à la question de savoir s’il y a des ressortissants chinois qui envisageraient de s’installer dans notre pays.
L’intérêt du pays des dragons pour l’Algérie tient au fait que notre pays représente “un grand marché qui a des ressources en gaz, en pétrole et une main-d’œuvre”, dit le conseiller qui précise aussi que les entreprises chinoises sont actuellement dans une “nouvelle stratégie qui consiste à investir en Afrique, après la phase où la priorité c’était de gagner de l’argent”.
Actuellement, le chantier phare des Chinois reste la construction de l’autoroute Est-Ouest avec un tronçon de 590 km. “Les choses se passent très bien, nous pensons terminer le travail en 2010. Actuellement, il y a 6 000 travailleurs, l’année prochaine ils seront 15 000”, affirme Ling Jun qui insiste sur la qualité du travail et le respect des délais : “Nous sommes persuadés que nous allons finir le travail dans les délais requis et avec la qualité qu’il faut. Nous n’avons pas le choix.” Une fois ce grand chantier réalisé, d’autres viendront. “Quand on terminera l’autoroute, on va prendre d’autres chantiers”, assure le conseiller de l’ambassade qui parle de perspective d’investissements dans les domaines de l’hydraulique et des télécommunications. Mais c’est dans l’agriculture que les choses semblent être mûres. “Nous sommes un pays à vocation agricole, avec 900 millions de paysans. On veut aider à augmenter le niveau de production de l’Algérie en blé et en maïs, mais aussi dans l’élevage des vaches”, annonce notre interlocuteur qui parle de l’envoi prochainement d’experts en agriculture. “S’agissant du nucléaire civil, un domaine où les Chinois ont déjà une longueur d’avance avec la réalisation du réacteur d’Aïn Ousséra, les choses sont appelées à s’accélérer. Un protocole d’accord a été proposé dans ce sens lors de la dernière visite du président Bouteflika en Chine. On espère le signer avec vous. Le projet est au niveau de votre ministre de l’Énergie, on attend donc”, dit le conseiller de l’ambassade de Chine qui a également insisté sur le transfert des connaissances à travers l’envoi de délégations d’étudiants algériens en Chine.
Concernant le lobbying de la Chine en Algérie pour décrocher des marchés, Ling Jun estime que “l’amitié historique entre Alger et Pékin est le meilleur des lobbyings”, ajoutant que “l’Algérien a du Chinois une image positive d’un homme qui travaille d’arrache-pied”.
N. S.