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L’Algérie à la 140e place dans la logistique commerciale

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  • L’Algérie à la 140e place dans la logistique commerciale

    Classement de la Banque Mondiale sur la logistique commerciale



    “La logistique est l’un des principaux moteurs de la compétitivité. Elle peut entraîner le succès ou l’échec d’un pays à l’heure de la mondialisation”, affirme M. Uri Dadush, directeur chargé du commerce à la Banque mondiale. Sur ce plan, l’Algérie doit améliorer sa logistique commerciale pour pouvoir attirer l’investissement étranger. C’est que, selon une étude de la Banque mondiale sur la logistique commerciale, rendue publique hier, l’Algérie est classée à 140 sur 150 pays, très loin dernière la Tunisie et le Maroc classés respectivement au 60e et 94e rang. Notre pays ne devance que 10 pays, entre le Chad, le Niger, le Serra Léone, Djibouti, Tadjikistan et Afghanistan. L’Algérie est devancée par des pays moins lotis économiquement comme le Mali, la somalie, la Namibie, la Tanzanie et le Togo pour ne citer que ces pays-là. Ce qui peut susciter des questionnements. Les auteurs de cette première étude soutiennent que l’évaluation repose sur une enquête mondiale réalisée par plus de 800 spécialistes de la logistique et regroupe les résultats obtenus dans sept domaines, des plus traditionnels tels que les régimes douaniers, les coûts logistiques (notamment les taux de fret) et la qualité des infrastructures aux plus récents comme la capacité à suivre et à localiser les chargements, le respect des délais de livraison et la compétence du secteur national de la logistique. Singapour, qui est une plaque tournante majeure du transport et de la logistique au niveau mondial, est classé au premier rang. Les pays développés sont ceux qui obtiennent les meilleurs résultats. Parmi les sept pays les plus industrialisés, l’Allemagne est classée 3e, le Japon 6e, le Royaume-Uni 9e, le Canada 10e, les États-Unis 14e, la France 18e et l’Italie 22e, sur un total de 150 pays étudiés.
    On observe également des différences importantes entre des pays en développement dont le revenu est comparable. Ainsi, la Chine et le Chili occupent respectivement les 30e et 32e rang, tandis que certains pays à revenu plus élevé, des producteurs de pétrole par exemple, ne donnent généralement pas la pleine mesure de leurs capacités. Comme c’est le cas pour l’Algérie. “Une raison pour cela peut être l'absence relative dans ce pays de stimulants et de pression du secteur privé pour exécuter des réformes institutionnelles pour le commerce et le transport, dû aussi à la dominance de pétrole dans les exportations”, fait remarquer le document. Un bon régime douanier ne suffit, estime l’étude. “Un pays peut être doté d’un bon régime douanier, mais il suffit qu’il soit peu efficace dans un ou deux domaines de la chaîne logistique pour que ses résultats économiques subissent de graves répercussions. Il donne alors l’impression de ne pas être fiable”, souligne M. Uri Dadush.
    L’étude, réalisée sous la direction de Jean-François Arvis et Monica Alina Mustra, économistes à la Banque mondiale, donne des exemples concrets. L’importation d’un conteneur de 20 pieds de Shanghai à N’Djamena, capitale d’un pays enclavé, prend environ dix semaines et coûte 6 500 dollars, alors qu’il suffit de quatre semaines et de moins de 3 000 dollars pour expédier le même conteneur dans un pays enclavé d’Europe centrale ou occidentale. “Des prix élevés de logistique et des niveaux plus particulièrement bas des services sont une barrière pour faire du commerce et à l'investissement direct étranger et ainsi à la croissance économique”, explique les rédacteurs de l’étude. Sur un certain nombre d’aspect, liés à toute la chaîne du commerce extérieur, l’Algérie est aussi mal classé. Pour l’efficacité de la douane, elle occupe la 148e position, pour la qualité d'infrastructure de technologie de transport et d'information pour la logistique le 139e rang, pour la compétence de l'industrie de logistique locale. Notre pays est mieux noté concernant le prix de logistique domestique. Il est classé à la 33e place. D’après cette étude, l’amélioration de la performance logistique dépend également de la situation générale de la gestion des affaires publiques et des institutions. Si dans les 30 premiers pays de l’indice, les paiements informels (pots-de-vin par exemple) sont rares, ils se révèlent fréquents parmi les derniers (50% environ des pays ayant répondu à l’enquête).

    Meziane rabhi
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    L’Algérie à la 140e place!!!!!!!
    Le titre du topic était "trop vague". Merci d'indiquer des titres explicites à vos topics : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic

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