Ayez «une politique salariale saine pour maîtriser l’inflation»
L’Algérie réalise des performances parmi les meilleures de la région Afrique du Nord, Moyen- Orient et Asie centrale, selon le Fonds monétaire international (FMI). Le FMI invite toutefois à adopter «une politique salariale saine» à même de permettre de «maîtriser l’inflation» même si celle-ci est l’une des plus faibles dans le Maghreb.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Un satisfecit doublé d’un avertissement voulu soft, exprimés hier à l’hôtel El-Aurassi, lors d’une conférence de presse, sous l’égide de la Banque d’Algérie, par le directeur adjoint du département FMI Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie Centrale, Ameur Tahari. Ce dernier qui a présenté les perspectives relativement positives des 31 pays composant cette région et qui «peuvent mieux faire», s’est montré néanmoins peu disert quant aux appréciations du FMI sur l’Algérie.
Ameur Tahari a préféré inviter ses interlocuteurs médiatiques à attendre les résultats de la mission de consultation que des experts du FMI mènent actuellement dans notre pays. Des résultats qui seront présentés dans une quinzaine de jours. Ce qui n’a pas empêché le représentant du FMI d’estimer que les performances réalisées par l’Algérie, pays exportateur de pétrole et «sur le bon chemin», sont «l’une des meilleures de la région».
En citant notamment un taux de croissance économique de 3,6% et hors hydrocarbures de l’ordre de 6% en 2006 , et selon les estimations du FMI pour 2007 de 4,8% et de 6,6%, ainsi qu’un taux d’inflation de 2,5% en 2006 et de 4,5% en 2007, l’inflation au Maghreb étant l’une des plus faibles mais aussi des réserves de changes officielles pour l’Algérie de 77,8 milliards de dollars en 2006 et estimées par le FMI à 103,4 milliards de dollars en 2007 et à 129,6 milliards de dollars en 2008. Tout en indiquant que les excédents externes des pays exportateurs d’hydrocarbures sont en diminution malgré la hausse des prix du pétrole, ainsi que la croissance attendue des importations découlant de l’ampleur des programmes d’investissements publics lancés et des dépenses budgétaires impulsées et en réfutant l’existence d’un déficit budgétaire important. Pour le représentant du FMI, la maîtrise de l’inflation demeure une préoccupation et une nécessité, cette inflation a connu «une légère augmentation mais a été bien maîtrisée par les autorités financières et monétaires algériennes », Ameur Tahari d’affirmer, d’où l’invite de cette institution financière internationale adressée indirectement à notre pays à adopter «une politique salariale saine» à même de permettre de l’inflation. En d’autres termes, le FMI qui se refuse à s’ingérer mais affiche une vocation de «conseil» invite tacitement notre pays à modérer ses ambitions en matière de dépenses salariales.
Pour le représentant du FMI, «il est important de maîtriser l’inflation», et d’avoir un taux d’inflation faible en raison de poussées inflationnistes (de l’ordre de 10% dans la région), ainsi que de la volatilité des prix de l’énergie et des produits alimentaires dans le monde. De même, le directeur adjoint régional du FMI d’insister sur le lien entre la croissance économique et la création d’emplois. Selon Ameur Tahari, il est opportun de continuer à mettre en œuvre des réformes économiques pour réaliser des taux de croissance importants, relever le niveau de vie des populations et répondre au défi majeur de la création d’emplois et de résorption du chômage. Prônant des «politiques économiques globales saines», en vue justement de maîtriser l’inflation, Ameur Tahari a appelé à poursuivre les réformes structurelles et institutionnelles, et notamment dans le secteur financier, appelant à développer «un système judiciaire sain, solide et compétitif». Tout en exprimant également un satisfecit là-dessus ainsi que sur la gestion efficace des excédents pétroliers, laissée au libre choix de tout pays, le directeur adjoint régional a aussi estimé nécessaire de bien gérer ces recettes et de veiller à la qualité des dépenses ainsi qu’à la diversification des activités économiques hors hydrocarbures. De même, le représentant du FMI a incité à améliorer la productivité, créer un climat propice pour la promotion du secteur privé et agricole et développer l’intégration économique et commerciale intra maghrébine.
C. B.
Strauss-Kahn pourrait venir en Algérie
Le nouveau directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, pourrait venir en Algérie. C’est ce que le directeur adjoint régional du FMI, Ameur Tahari, a laissé entendre, hier, tout en indiquant que sa venue s’inscrirait dans le cadre d’une tournée régionale.
C. B. (Le soir d'Algérie)
L’Algérie réalise des performances parmi les meilleures de la région Afrique du Nord, Moyen- Orient et Asie centrale, selon le Fonds monétaire international (FMI). Le FMI invite toutefois à adopter «une politique salariale saine» à même de permettre de «maîtriser l’inflation» même si celle-ci est l’une des plus faibles dans le Maghreb.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Un satisfecit doublé d’un avertissement voulu soft, exprimés hier à l’hôtel El-Aurassi, lors d’une conférence de presse, sous l’égide de la Banque d’Algérie, par le directeur adjoint du département FMI Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie Centrale, Ameur Tahari. Ce dernier qui a présenté les perspectives relativement positives des 31 pays composant cette région et qui «peuvent mieux faire», s’est montré néanmoins peu disert quant aux appréciations du FMI sur l’Algérie.
Ameur Tahari a préféré inviter ses interlocuteurs médiatiques à attendre les résultats de la mission de consultation que des experts du FMI mènent actuellement dans notre pays. Des résultats qui seront présentés dans une quinzaine de jours. Ce qui n’a pas empêché le représentant du FMI d’estimer que les performances réalisées par l’Algérie, pays exportateur de pétrole et «sur le bon chemin», sont «l’une des meilleures de la région».
En citant notamment un taux de croissance économique de 3,6% et hors hydrocarbures de l’ordre de 6% en 2006 , et selon les estimations du FMI pour 2007 de 4,8% et de 6,6%, ainsi qu’un taux d’inflation de 2,5% en 2006 et de 4,5% en 2007, l’inflation au Maghreb étant l’une des plus faibles mais aussi des réserves de changes officielles pour l’Algérie de 77,8 milliards de dollars en 2006 et estimées par le FMI à 103,4 milliards de dollars en 2007 et à 129,6 milliards de dollars en 2008. Tout en indiquant que les excédents externes des pays exportateurs d’hydrocarbures sont en diminution malgré la hausse des prix du pétrole, ainsi que la croissance attendue des importations découlant de l’ampleur des programmes d’investissements publics lancés et des dépenses budgétaires impulsées et en réfutant l’existence d’un déficit budgétaire important. Pour le représentant du FMI, la maîtrise de l’inflation demeure une préoccupation et une nécessité, cette inflation a connu «une légère augmentation mais a été bien maîtrisée par les autorités financières et monétaires algériennes », Ameur Tahari d’affirmer, d’où l’invite de cette institution financière internationale adressée indirectement à notre pays à adopter «une politique salariale saine» à même de permettre de l’inflation. En d’autres termes, le FMI qui se refuse à s’ingérer mais affiche une vocation de «conseil» invite tacitement notre pays à modérer ses ambitions en matière de dépenses salariales.
Pour le représentant du FMI, «il est important de maîtriser l’inflation», et d’avoir un taux d’inflation faible en raison de poussées inflationnistes (de l’ordre de 10% dans la région), ainsi que de la volatilité des prix de l’énergie et des produits alimentaires dans le monde. De même, le directeur adjoint régional du FMI d’insister sur le lien entre la croissance économique et la création d’emplois. Selon Ameur Tahari, il est opportun de continuer à mettre en œuvre des réformes économiques pour réaliser des taux de croissance importants, relever le niveau de vie des populations et répondre au défi majeur de la création d’emplois et de résorption du chômage. Prônant des «politiques économiques globales saines», en vue justement de maîtriser l’inflation, Ameur Tahari a appelé à poursuivre les réformes structurelles et institutionnelles, et notamment dans le secteur financier, appelant à développer «un système judiciaire sain, solide et compétitif». Tout en exprimant également un satisfecit là-dessus ainsi que sur la gestion efficace des excédents pétroliers, laissée au libre choix de tout pays, le directeur adjoint régional a aussi estimé nécessaire de bien gérer ces recettes et de veiller à la qualité des dépenses ainsi qu’à la diversification des activités économiques hors hydrocarbures. De même, le représentant du FMI a incité à améliorer la productivité, créer un climat propice pour la promotion du secteur privé et agricole et développer l’intégration économique et commerciale intra maghrébine.
C. B.
Strauss-Kahn pourrait venir en Algérie
Le nouveau directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, pourrait venir en Algérie. C’est ce que le directeur adjoint régional du FMI, Ameur Tahari, a laissé entendre, hier, tout en indiquant que sa venue s’inscrirait dans le cadre d’une tournée régionale.
C. B. (Le soir d'Algérie)
Commentaire