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Hassan Hattab toujours en fuite selon la justice algérienne

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  • Hassan Hattab toujours en fuite selon la justice algérienne

    Alors que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Nouredine Yazid Zerhouni, a affirmé, depuis Paris où il est en visite officielle, que Hassan Hattab se trouve entre les mains des services de sécurité algériens, le tribunal criminel de la cour d’Alger a indiqué que le mis en cause est toujours en fuite.

    Le procès de Hassan Hattab alias Abou Hamza ex-«émir» national et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a été encore une fois reporté hier par la cour d’Alger. Le procureur du tribunal criminel, M. Kahoul Abdelghafour, a fixé le procès pour la prochaine session criminelle.

    La seule explication donnée à cet énième report est l’absence de l’accusé et trois de ses compagnons. S’agissant justement de la fuite de certains accusés à juger par contumace, M. Kahoul estime «nécessaire de compléter d’abord les procédures d’instruction», alors que M. Nouredine Yazid Zerhouni a affirmé, depuis Paris où il est en visite officielle, que Hassan Hattab se trouve entre les mains des services de sécurité algériens.

    Le ministre considère ce chef terroriste comme un repenti. Mais, aujourd’hui, «la justice est dans l’incapacité de statuer sur le cas des terroristes en fuite avant qu’ils ne soient jugés», selon une source judiciaire. Pour ce volet, la même source a tenu à expliquer que «le tribunal ne dispose d’aucun document attestant que Hassan Hattab est entre les mains des services de sécurité depuis le 22 septembre dernier».

    Dans ce cas de figure, Hassan Hattab ne peut pas bénéficier des dispositions de la charte sur la paix et la réconciliation nationale avant son jugement, a-t-on ajouté de même source. Comme pour enfoncer le clou, la défense a, de son côté, exigé la présence de Hassan Hattab qu’on dit pourtant entre les mains des services de sécurité.

    Pour la justice, Hattab est «considéré comme étant en fuite». Sur le programme affiché au tribunal et à propos de la présente session criminelle, on peut lire que «le groupe de Hattab est composé de sept prévenus, à savoir Hassan Hattab, considéré en fuite par la justice, Alloula H’mida, détenu, Bellahsel Mohamed, détenu, Messaoudi Mohand, détenu, Boudhari Kamel, en fuite, Mostefa Naceri Aït Hadi, en fuite, et Mesli Rachid, également en fuite.

    Ils sont inculpés de création et d’appartenance à une organisation terroriste qui a semé la terreur et l’insécurité au sein de la population, commis des assassinats avec préméditation, possède des armes à feu, procédé à des vols avec arme à feu et utilisé des explosifs dans les lieux publics.

    Il convient de noter que, selon les observateurs, ce dernier chef d’inculpation ainsi que celui d’assassinat avec préméditation excluent de fait son auteur des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cependant, des sources sécuritaires s’accordent à dire que Hattab n’a jamais participé ni commandité des massacres collectifs et que le ministre de l’Intérieur a une raison de dire qu’il ne reste qu’à «clarifier» sa situation au niveau de la justice.

    Sauf que le tribunal déclare n’avoir en sa possession aucun document pouvant attester de la repentance de Hattab et de son éventuel présentation devant la justice.

    source : le jeune indépendant

  • #2
    Est ce qu'au moins il existe ce Hassan Hattab car en 2004 les mêmes sources affirmait qu'il avait été tué par des rivaux :

    « J’ai vu Hassan Hattab de mes propres yeux mort, inanimé dans une mare de sang, tué de plusieurs balles tirées à bout portant dans la tête et le thorax. »
    mardi 11 mai 2004.
    « Cela s’est passé à la fin de l’été dernier dans les maquis de la Kabylie à la suite d’une prise des commandes par les ultras du Gspc, principalement le groupe de l’Est, appuyé par des anciens chefs, tels Ammari Saïfi, Nabil Sahraoui et Abbi Abdelaziz. Les appuis de la Kabylie, tels Saâdaoui Abdelhamid dit Abou El Haïtham, ont été mis en minorité et isolés, et il y a fort à craindre que l’équipe de Nabil Sahraoui, au vu de ses tendances takfiries, ne verse dans les tueries du style GIA. »

    Cet aveu émane d’un ancien du Gspc qui a rejoint les maquis de l’Est, avant de « descendre » et réintégrer la vie civile, il y a quelques mois. L’information de la mort de Hassan Hattab, fondateur et émir incontesté du Gspc depuis sept ans, a été diffusée il y a un peu plus de deux mois parmi les membres du Gspc du Centre, et justifiée par le fait qu’il s’est rendu coupable de trahison et d’hérésie (« el-khiyana wal ibtidaâ »), sans que ces deux « chefs d’inculpation » soient étayés d’arguments.
    Il va falloir que Zerhouni arrête de prendre tout le monde pour des naifs car avec Droukdel, donné pour mort en 2004 et formellement identifié par le même service dans une morgue, cela fait deux morts vivants qui déciment l'Algérie. Avant ils faisaient voter les morts maintenant ils nous les ressucitent................
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      hhahha
      c'est un fait qui va inspirer Hollywood, le retrour de Hattab 2!!!

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      • #4
        Lynx

        Non mieux : le retour des morts vivants
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          A Zwina

          Quelle nouvelle trouvaille tu as encore trouvé comme dicton.
          Tu as fait un effort subliminal pour te soustraire de l’esprit barbariste.
          Il y a du progrès dans la réflexion, élève studieuse peut mieux faire.
          Dernière modification par Mouldi, 10 novembre 2007, 08h43.
          Si le monde était monde, mais le monde n'est pas monde.

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