«Il y a un aculturalisme dans le domaine des sciences en Algérie.» Telle est la sentence sévère de M. Rachid Bebouchi, ancien doyen de la faculté des mathématiques à l’université de Bab Ezzouar d’Alger, invité ainsi que d’autres confrères nationaux et étrangers à participer au premier séminaire international de trois jours (du 4 au 6 octobre) sur l’histoire des sciences tenu à l’USTHB. Ce séminaire est organisé à l’initiative des facultés de physique et de mathématiques et l’association algérienne de physique de l’USTHB. Pour le Pr Bebouchi, il y a un désintérêt manifeste des étudiants pour les disciplines scientifiques, préférant opter pour des filières comme la pharmacie ou l’informatique.
Cette indifférence est relevée, regrette-t-il, même dans le domaine de l’édition puisqu’aucun ouvrage se rapportant à l’histoire des sciences n’a été présenté au 12e Salon du livre qui se tient actuellement à la Safex. Il a rappelé que lors de l’application du «processus controversé de l’arabisation», on a constaté des «bourdes fragrantes» dans la traduction des concepts scientifiques, comme pour dire que cette politique, au lieu d’apporter un nouveau souffle, a plutôt fait du mal aux disciplines scientifiques.
Evoquant l’objectif de ce séminaire, le premier du genre, l’orateur a relevé le souci de rapprocher davantage les étudiants avec ces filières et susciter leurs intérêts, soutenant que les étudiants commencent à exprimer un certain engouement pour ces disciplines d’excellence.
De son côté, M. Benali Benzaghou, recteur de l’USTHB, a souligné que, parmi les préoccupations de ce colloque, il y a l’intérêt de la didactique d’autant plus que «des étudiants éprouvent des difficultés à assimiler ces disciplines».
Interrogé sur l’antagonisme de poursuivre des études en langue arabe avant de changer de support vers le français à l’université, M. Benzaghou a soutenu que beaucoup d’efforts ont été déployés dans le sens d’assister pédagogiquement les étudiants en difficulté, affirmant que, «normalement, ces étudiants ont fait un cursus en français».
Pour sa part, A. Djebbar, professeur à l’université de Lille I en France, a précisé que la recherche en histoire des sciences a des règles qu’il y a lieu de respecter, tout en relevant que les sciences sont universelles alors que les cultures ont tendance à être réduites dans leurs aires géographiques.
Il est à noter que des conférences-débats seront tenues par des chercheurs et des experts algériens et étrangers. Les thématiques porteront, notamment, sur l’histoire des mathématiques, de la physique et de la chimie.
source : le jeune indépendant
Cette indifférence est relevée, regrette-t-il, même dans le domaine de l’édition puisqu’aucun ouvrage se rapportant à l’histoire des sciences n’a été présenté au 12e Salon du livre qui se tient actuellement à la Safex. Il a rappelé que lors de l’application du «processus controversé de l’arabisation», on a constaté des «bourdes fragrantes» dans la traduction des concepts scientifiques, comme pour dire que cette politique, au lieu d’apporter un nouveau souffle, a plutôt fait du mal aux disciplines scientifiques.
Evoquant l’objectif de ce séminaire, le premier du genre, l’orateur a relevé le souci de rapprocher davantage les étudiants avec ces filières et susciter leurs intérêts, soutenant que les étudiants commencent à exprimer un certain engouement pour ces disciplines d’excellence.
De son côté, M. Benali Benzaghou, recteur de l’USTHB, a souligné que, parmi les préoccupations de ce colloque, il y a l’intérêt de la didactique d’autant plus que «des étudiants éprouvent des difficultés à assimiler ces disciplines».
Interrogé sur l’antagonisme de poursuivre des études en langue arabe avant de changer de support vers le français à l’université, M. Benzaghou a soutenu que beaucoup d’efforts ont été déployés dans le sens d’assister pédagogiquement les étudiants en difficulté, affirmant que, «normalement, ces étudiants ont fait un cursus en français».
Pour sa part, A. Djebbar, professeur à l’université de Lille I en France, a précisé que la recherche en histoire des sciences a des règles qu’il y a lieu de respecter, tout en relevant que les sciences sont universelles alors que les cultures ont tendance à être réduites dans leurs aires géographiques.
Il est à noter que des conférences-débats seront tenues par des chercheurs et des experts algériens et étrangers. Les thématiques porteront, notamment, sur l’histoire des mathématiques, de la physique et de la chimie.
source : le jeune indépendant
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