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Algérie: LES MAGISTRATS REVENDIQUENT UNE AUGMENTATION DE SALAIRE

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  • Algérie: LES MAGISTRATS REVENDIQUENT UNE AUGMENTATION DE SALAIRE

    Bonjour

    Le président du Syndicat des magistrats estime que le salaire attribué actuellement aux magistrats n’est pas à la hauteur des fonctions qu’ils occupent. «Les augmentations de salaire dont ont bénéficié les magistrats ne les mettent pas à l’abri des différentes tentations. Leurs salaires devraient assurer leur indépendance financière, mais ce n’est pas le cas. Il suffit de comparer avec ce que touchent les magistrats dans les pays voisins».
    Nawal Imès. - Alger (Le Soir) - Djamel Laïdouni espère-t-il un salaire de ministre ou de député ? «Non», répond-il ajoutant que «c’est au premier magistrat de décider des augmentations». S’il reconnaît que le corps qu’il défend doit être à l’abri des pressions, Laïdouni s’est contredit en affirmant que les magistrats «ne subissent aucune forme de pression ». Existe-t-il des affaires de corruption dans lesquels sont impliqués des magistrats ? Peu bavard, le secrétaire général du Syndicat des magistrats répond que «les magistrats ne sont pas des anges mais si des soupçons pèsent sur un des nôtres, il existe une inspection au niveau de la chancellerie. L’année dernière, une seule affaire de flagrant délit a été enregistré». Réagissant au discours de Bouteflika, Laïdouni considère que le secteur n’est pas à l’abri des critiques, d’autant que la réforme a encore du chemin à faire. A ce sujet, l’invité de la Chaîne I s’est remémoré l’époque où les magistrats ne disposaient ni de feuilles ni de machines à écrire. «Aujourd’hui, le secteur s’est modernisé, mais il reste encore à faire au niveau des mentalités». Premier grief retenu contre le système judiciaire, c’est la lenteur dans le traitement des dossiers. Les affaires s’entassent et le premier responsable du syndicat reconnaît que la situation n’est pas reluisante. «Nous sommes passés par une période difficile qui a fait que les dossiers s’entassaient. Du fait du terrorisme, les magistrats travaillaient dans des conditions difficiles. Aujourd’hui, on ne peut aller plus vite si les textes ne balisent pas le terrain. On ne peut continuer d’accepter que toutes les affaires aboutissent au niveau des juridictions. Pour une simple contravention, les citoyens s’adressent à la justice, et vont jusqu’à la Cour suprême», dit il. Est-ce une remise en cause du droit du justiciable ? «Non. Il ne s’agit pas d’empêcher les Algériens de saisir la justice mais il faut juste trouver des solutions alternatives comme celle de la médiation.» C’est en effet au niveau de la Cour suprême que 40 000 affaires sont toujours en suspens où 150 magistrats planchent sur les nombreux dossiers. Evoquant les conditions de travail des magistrats, Laïdouni estime que l’arabe est la seule langue de travail possible. «L’arabe est la langue officielle qui doit être utilisée par l’ensemble des magistrats. Nous sommes en droit de rejeter tout document en français. Il n’est pas acceptable de franciser les magistrats, c’est une question de souveraineté. Cela ne nous empêche pas d’accepter les documents bien que la loi prévoie le recours aux services d’un interprète.» Il est vrai que souvent la question a fait débat, notamment lorsque des avocats issus de la vieille école éprouvent parfois des difficultés à s’exprimer en arabe. Au sujet des rapports souvent tendus entre les deux corps, Laïdouni a balayé d’un revers de la main toutes les critiques faites par les robes noires et fait mine d’oublier que les avocats ont régulièrement boycotté les audiences en signe de protestation contre les agissements de certains présidents de cour.
    N. I.
    Le Soir

  • #2
    alors la je dis non.....

    logement de fonction + voiture + presque 50000 dinars par mois !!!!! arrêtons
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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