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Chez nous, on ne démissionne pas

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    Lorsqu’un gros scandale éclate sous les cieux démocratiques, une tradition fait que le premier responsable du secteur éclaboussé dépose sa démission. Un geste qui ne diminue nullement son auteur. Tout au contraire, il le grandit quelque part du fait qu’il préserve des innocents et atténue la peine des coupables. Il indique surtout qu’une morale publique existe, au grand bénéfice des institutions étatiques. Chez nous, cette pratique n’est malheureusement pas présente dans les mœurs publiques et politiques. Les ministres qui, par le passé, ont démissionné, tous régimes confondus, se comptent sur les doigts d’une seule main. La pratique de faire payer des lampistes continue d’avoir de beaux jours comme en témoigne le scandale du strophe de l’hymne national amputé d’un livre scolaire. Il a suscité y compris l’émotion et la colère du président de la République et du conseil de gouvernement. En jetant en pâture deux fonctionnaires, on a dédouané l’administration centrale dont le rôle essentiel était pourtant de mettre en place les mécanismes de contrôle avant parution des contenus des livres scolaires. Par le passé déjà, le ministère de l’Education a manqué de vigilance sur les messages religieux destinés aux enfants, marqués d’une forte empreinte salafiste dont les dégâts sur les esprits ont fini par être mis en évidence lorsque les maquis terroristes se sont retrouvés pleins d’enfants fanatisés, certains n’hésitant pas à emprunter le chemin du « kamikaze ». Tirant la couverture de son côté, les ministres en charge du secteur agissent toujours comme s’ils ne sont responsables de rien. Idem pour un autre dossier, celui de la pomme de terre avariée importée du Canada. Quelles que soient les responsabilités du pays d’origine de ce produit et des importateurs algériens, le ministère de l’Agriculture et ses services de vérification ne sauraient être lavés de tout soupçon : le fécule n’aurait jamais dû quitter le port et parvenir aux consommateurs. Dans un pays qui importe presque tout ce qu’il consomme, le contrôle phytosanitaire aux frontières doit être une machine impeccable car c’est la santé des consommateurs qui est en jeu, au-delà des devises gaspillées. N’ont également pas été tirées les leçons essentielles du scandale de la dépendance alimentaire accrue de l’Algérie alors que l’Etat a injecté par le biais du PNDRA des somme énormes dans l’agriculture et l’élevage. On peut citer d’autres exemples de scandales étouffés et restés sans lendemains. Les graves épidémies apparues cet été dans plusieurs coins du pays n’ont remis en cause ni le mode de fonctionnement de la santé publique ni les responsables qui coiffent le secteur. Tout continue de fonctionner comme avant, comme si de rien n’était. Et on garde à l’esprit dans l’affaire Khalifa le cas de ces cadres dirigeants d’un organisme de sécurité sociale jetés en prison alors que le donneur d’ordre des dépôts dans la banque n’a pas été inquiété. Il officie toujours, ne jugeant pas utile de rendre le tablier et... se mettre au vert.
    Ali Bahmane



    que faut il ajpouter à ça

    et ce monsieur est numero un du syndicalisme algerien

    il avoue publiquement etre l'auteur du faux et usage du faux
    et le ministere de la justice n'ose meme pas ouvrir un dossier
    d'inculpation à l'encontre de ce personnage
    Gone with the Wind.........
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