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Lors des incendies destructeurs et meurtriers qu’a connu la région d’Aït-Zmenzer et de Aït-Douala, les citoyens sont frappés par plusieurs détails aussi étranges les uns que les autres. La vitesse phénoménale avec laquelle le feu se propageait et qui a surpris des villages entiers qui l’observaient, quelques minutes avant, à des kilomètres plus loin, comme ce fut le cas du village Aït-Anan, n’en est pas des moindres.
L’autre mystère relevé par les citoyens est sans nul doute le violent souffle qui permettait au gigantesque feu de « survoler » les toits des maisons pour ravager la végétation se trouvant du côté opposé. Un paysan octogénaire qui dit avoir connu bien des incendies à des époques où la végétation était beaucoup plus dense, affirme n’avoir « …jamais vu d’incendies aussi vrombissant et qui mettent le feu en des endroits où la terre est retournée et donc, où il n’existe point de combustibles naturels ou autre ».
Ce qui a cependant ahuri plus d’un, c’est incontestablement cette rumeur qui court et que plusieurs personnes rencontrées sur les lieux ont tenu à affirmer avec une telle conviction qu’on a du mal à mettre ça sur le compte de l’imagination malmenée par les pertes en vie humaines et en biens et la violence inouïe qu’ils viennent de subir. En effet, ces citoyens expliquent la brutalité et la vitesse de propagation du feu par une prétendue poudre que les hélicoptères de l’armée nationale qui est sur les lieux en opération militaire antiterroristes depuis plusieurs semaines, auraient déversé à travers la forêt d’Amjoudh et ses environs, y compris à l’intérieur des villages attenants.
Ainsi et toujours selon ces témoignages, des paysans rentrant de leurs champs, deux jours avant l’incendie, ont pu constater la présence de cette poussière à travers leurs domaines et qu’ils auraient même reçu sur leurs vêtements alors que les engins volants de l’armée déversait la mystérieuse poussière.
Serait-ce l’effet hallucinogène du profond traumatisme qu’a provoqué dans les esprits cet incendie apocalyptique ? Serait-ce la vérité qui met à l’index cette « mystérieuse poudre » que certains citoyens qualifient d’arme nouvelle acquise par l’armée à des fins de luttes contre les sanguinaires islamistes, notamment dans les opérations de déminage et qui aurait été utilisée d’une manière incontrôlée ?
Autant de questions qui butent contre le mur du silence qu’affichent nos autorités, à chaque fois, en de telles circonstances. Une absence de communication qui exacerbe les ressentiments et distille au sein des populations des rumeurs aussi étranges que préoccupantes. La visite du ministre de la solidarité sur les lieux, au lendemain de l’incendie dévastateur, qui a promis quelques enveloppes, reste en deçà des attentes des populations martyrisées par une catastrophe qu’on attribue tantôt à l’armée, tantôt aux terroristes dans une tentative de manipulation des populations afin de les monter contre l’armée dans le but de desserrer l’étau qui les retenait dans leur souricière, une catastrophe qu’on attribue aussi à la mystérieuse poudre… Quelle est la part de vérité ?
Halim AKLI
Lors des incendies destructeurs et meurtriers qu’a connu la région d’Aït-Zmenzer et de Aït-Douala, les citoyens sont frappés par plusieurs détails aussi étranges les uns que les autres. La vitesse phénoménale avec laquelle le feu se propageait et qui a surpris des villages entiers qui l’observaient, quelques minutes avant, à des kilomètres plus loin, comme ce fut le cas du village Aït-Anan, n’en est pas des moindres.
L’autre mystère relevé par les citoyens est sans nul doute le violent souffle qui permettait au gigantesque feu de « survoler » les toits des maisons pour ravager la végétation se trouvant du côté opposé. Un paysan octogénaire qui dit avoir connu bien des incendies à des époques où la végétation était beaucoup plus dense, affirme n’avoir « …jamais vu d’incendies aussi vrombissant et qui mettent le feu en des endroits où la terre est retournée et donc, où il n’existe point de combustibles naturels ou autre ».
Ce qui a cependant ahuri plus d’un, c’est incontestablement cette rumeur qui court et que plusieurs personnes rencontrées sur les lieux ont tenu à affirmer avec une telle conviction qu’on a du mal à mettre ça sur le compte de l’imagination malmenée par les pertes en vie humaines et en biens et la violence inouïe qu’ils viennent de subir. En effet, ces citoyens expliquent la brutalité et la vitesse de propagation du feu par une prétendue poudre que les hélicoptères de l’armée nationale qui est sur les lieux en opération militaire antiterroristes depuis plusieurs semaines, auraient déversé à travers la forêt d’Amjoudh et ses environs, y compris à l’intérieur des villages attenants.
Ainsi et toujours selon ces témoignages, des paysans rentrant de leurs champs, deux jours avant l’incendie, ont pu constater la présence de cette poussière à travers leurs domaines et qu’ils auraient même reçu sur leurs vêtements alors que les engins volants de l’armée déversait la mystérieuse poussière.
Serait-ce l’effet hallucinogène du profond traumatisme qu’a provoqué dans les esprits cet incendie apocalyptique ? Serait-ce la vérité qui met à l’index cette « mystérieuse poudre » que certains citoyens qualifient d’arme nouvelle acquise par l’armée à des fins de luttes contre les sanguinaires islamistes, notamment dans les opérations de déminage et qui aurait été utilisée d’une manière incontrôlée ?
Autant de questions qui butent contre le mur du silence qu’affichent nos autorités, à chaque fois, en de telles circonstances. Une absence de communication qui exacerbe les ressentiments et distille au sein des populations des rumeurs aussi étranges que préoccupantes. La visite du ministre de la solidarité sur les lieux, au lendemain de l’incendie dévastateur, qui a promis quelques enveloppes, reste en deçà des attentes des populations martyrisées par une catastrophe qu’on attribue tantôt à l’armée, tantôt aux terroristes dans une tentative de manipulation des populations afin de les monter contre l’armée dans le but de desserrer l’étau qui les retenait dans leur souricière, une catastrophe qu’on attribue aussi à la mystérieuse poudre… Quelle est la part de vérité ?
Halim AKLI
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