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Laksaci explique le placement des réserves de change

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  • Laksaci explique le placement des réserves de change

    Dans sa réponse aux députés




    Le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que les réserves sont essentiellement placées en titres souverains (bons du Trésor), à hauteur de 70%. Le reste est sous forme de dépôts bancaires, dans des banques de haut rang.

    Le taux de rendement moyen des réserves de change placées est de 4% en 2006. C’est ce qu’a affirmé, hier, le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, en répondant aux questions des députés. M. Laksaci, très didactique, n’a pas donné de détails sur les montants placés. Il s’est contenté d’expliquer la pratique internationale, en la matière codifiée par la banque des règlements internationaux.
    Il indique que les réserves de change sont essentiellement placées en titres souverains (bon de Trésor) à hauteur de 70%. Seulement, 20 à 30% sont sous forme de dépôts bancaires, dans des banques de haut rang. L’Algérie n’échappe pas à cette règle. Les réserves de change d’un pays sont traditionnellement regroupées dans un portefeuille de devises, conservées par la Banque centrale avec l’objectif de pouvoir intervenir à tout moment sur les marchés de change, ce qui entraîne des exigences extrêmement fortes en termes de liquidité et de sécurité. Le gouverneur de la Banque centrale affirme que les réserves de change de l’Algérie sont gérées en tenant compte des paiements extérieurs, en fonction du taux de change. “L’essentiel est d’éviter une perte en capital”, a-t-il souligné, en précisant que dans le cas de notre pays, c’est la Banque centrale qui gère le risque de change. Alors que dans les autres pays, ce rôle est pris en charge aussi par les banques commerciales. Du coup, entre 2001 et 2003, la Banque d’Algérie a entrepris une opération de diversification des placements, en faveur de l’euro. Une partie des réserves en dollar a été convertie, “au moment opportun”, en euro. Mais pour M. Laksaci, le dollar reste la monnaie de réserves dominante. La Banque d'Algérie, indique le gouverneur, poursuit rigoureusement l'effort d'amélioration de la gestion des réserves officielles de change, selon les règles et normes propres aux Banques centrales et en faisant face à la volatilité sur les marchés financiers internationaux. Il relève la stabilisation du taux de change effectif réel du dinar et son niveau d'équilibre a été observé depuis 2003. Par ailleurs, M. Laksaci, depuis la crise des subprimes qui a secoué les principales Bourses mondiales, la Banque d’Algérie a revu l’architecture des placements des réserves, en privilégiant les titres souverains. Sur un autre plan, le gouvernement constate qu’au moment où les deux systèmes de paiement entièrement automatisés, le système de règlement brut en temps réel de gros montants et paiements urgents (ARTS) et la télécompensation des paiements de masse (ATCI) sont mis en place, la masse monétaire en circulation hors circuit bancaire a augmenté. Alors que c’est le contraire qui est attendu de la mise en œuvre de ces deux instruments de paiement moderne.

    liberte
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    Le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que les réserves sont essentiellement placées en titres souverains (bons du Trésor), à hauteur de 70%. Le reste est sous forme de dépôts bancaires, dans des banques de haut rang.
    Pourvu que ces ronds de cuir n'aient pas "investi" dans les subprimes américains, sinon "notre" matelas de Dollars va vite être réduit à peau de chagrin !!!
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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