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Belkhadem bascule dans… l’opposition

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    Le SG du FLN proteste contre l’administration

    Abdelaziz Belkhadem, le SG du FLN, se plaint du comportement de l’administration à l’égard des listes électorales de son parti pour les locales du 29 novembre prochain.

    À l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée au siège national de son parti à Hydra (Alger), à l’issue d’une réunion du comité exécutif (groupe des sept), Abdelaziz Belkhadem a déclaré qu’ “il y a eu énormément de rejet de dossiers de candidature de notre parti par l’administration”. Avant de surprendre l’assistance en donnant le nombre de dossiers de candidature rejetés : “Il y a eu 800 noms de candidats rejetés par l’administration.”

    Adoptant un ton grave, le SG du FLN expliquera que “nous avons adressé des recours à l’administration et j’ai demandé aux candidats dont les dossiers ont été rejetés d’aller devant la justice”.

    À ce sujet, il y a eu “200 dossiers qui ont eu gain de cause au niveau de la justice”, note-t-il avant de préciser que ces candidats ont été réintégrés sur les listes du FLN. “Nous regrettons que des dossiers de candidature aient été rejetés, relève-t-il, tout en donnant l’exemple d’un candidat écarté de la course électorale pour cause d’antécédents judiciaires présentés par une contravention pour non-respect du code de la route”.

    Cette situation ressentie comme étant une injustice par l’intervenant qui lui a fait dire que dans “sept situations et malgré le refus de la justice et de l’administration nous avons présenté des dossiers de candidature parce que nous avons senti l’injustice”.

    Cette injustice a été vécue dans plusieurs wilayas dira l’orateur en donnant des exemples : “Il y a dans une wilaya où le rejet a concerné 35 dossiers de candidature et après présentation des dossiers devant la justice, cette dernière a donné raison à 34 dossiers”, dira Belkhadem précisant “que ces dossiers ont été réintégrés sur les listes électorales. Quoi qu’il en soit, cette situation d’“injustice” causée par l’administration ne sera pas sans suites,” affirme Belkhadem : “À plus forte raison, dira-t-il, “quand les dossiers de candidature des éléments rejetés ont été réintégrés, il y a eu remise en cause du classement”.

    À ce sujet, l’intervenant expliquera que “nous prendrons des dispositions après la campagne électorale et pas avant parce que nous avons une campagne électorale à réussir”.

    Évoquant la contestation qui frappe de plein fouet son parti, le leader du FLN indiquera qu’il s’agit d’un boucan qui a été “amplifié”. “Il n’y a pas de crise au FLN, et nous sommes habitués à ce genre de situation, même du temps du parti unique”.

    Pour illustrer ses dires, il donnera des chiffres : “Il nous a été demandé 15 900 dossiers de candidature et nous avons eu au FLN 53 000 postulants aux locales.” Ce qui veut dire que “30 000 noms ont été rejetés de la candidature après l’étude de leurs dossiers”, expliqua le patron du FLN tout en prenant le soin de préciser que le choix des candidatures s’est fait “par la base”. “Ce sont les kasmas et les mouhafadas qui ont choisi les candidats, et la direction du FLN n’a fait que se prononcer sur les 48 candidats têtes de liste des APW, 48 candidats dans les APC, chef-lieu de wilaya et près de 60 communes où le nombre des habitants dépasse les
    90 000”. L’auteur qui dira que “nous avons étudié les recours”, expliquera qu’il est normal qu’il y ait une telle contestation compte tenu du nombre important de candidats. À propos de cette contestation, Belkhadem ne voit pas comment son staff a violé les textes du parti : “Qu’ils nous l’expliquent,” dira-t-il.

    Interrogé à propos de sa démission en tant que chef du gouvernement mais, également, en sa qualité de SG du FLN, Belkhadem dira : “Il s’agit de fausses rumeurs, infondées et je parle avec vous avec la double casquette.” “Je me suis habitué à ce genre de situation depuis que j’occupais le poste de ministre aux Affaires étrangères”.
    Et d’ajouter dans le même ordre d’idées : “C’est la même campagne qui me cible,” avant de préciser que “ce qui se dit ne touche pas un cheveu de ma tête”. Pour Belkhadem “celui qui désigne ou limoge la chefferie du gouvernement, c’est le Président, et pour le FLN, ce sont ses instances dont le congrès”.

    Nadia Mellal (Liberté)
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