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L'Algérie engagée à promouvoir l'investissement

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  • L'Algérie engagée à promouvoir l'investissement

    L'Algérie s'est engagée à relancer l'investissement étranger et domestique, et a adopté des mesures visant à simplifier les lois et réglementations et à réduire les procédures administratives. Le Parlement a adopté, le 15 octobre dernier, un projet de loi visant à modifier les dispositions actuelles en faveur de la promotion des investissements. Ce nouveau projet de loi simplifie en particulier la procédure de création d'entreprise et facilite l'accès aux indemnités et aux primes octroyées par l'Etat. Ces amendements redéfinissent ainsi le rôle de l'Agence nationale pour le développement et l'investissement, véritable interface pour les investisseurs qui souhaitent s'implanter en Algérie.

    Cette agence concentrera désormais son attention sur la promotion des investissements ainsi que sur l'information aux investisseurs et à la facilitation des procédures de candidature et d'approbation. L'agence travaillera en liaison avec les autorités fiscales et douanières pour contrôler l'application des exonérations douanières et des réductions des taxes à l'importation imposées sur les biens d'équipement et les matériaux. De plus, elle contrôlera le respect des engagements signés par les investisseurs. M. Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, a déclaré, à ce sujet, que cette nouvelle loi "réduira toute l'indolence des procédures administratives". Il a ajouté que les contraintes liées à la propriété foncière, qui avaient auparavant découragé les initiatives, seront entièrement levées avant la fin de l'année.

    Quelques jours plus tard, le ministre déclarait que des mesures devaient être adoptées en vue d'encourager les investisseurs algériens à augmenter le volume de la production locale. "Nous devons, aujourd'hui, dans le cadre d'une politique réglementée, encourager les investisseurs nationaux à produire plutôt qu'à importer pour revendre", a déclaré M. Temmar le 21 octobre à l'occasion du premier salon international de l'industrie en Algérie. L'élan donné à l'investissement et à la productivité industrielle entend stimuler la croissance et la création d'emplois, mais bien plus encore. Il entend également réduire le volume des équipements utilisés par les industries algériennes qui ont entraîné une immense fuite des capitaux. Selon Mustapha Benbada, ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l'Artisanat, les dépenses liées à l'importation d'équipements industriels sont estimées à trois milliards de dollars, un chiffre qui doit être revu à la baisse, a-t-il déclaré le 21 octobre dernier.

    Ces réformes semblent arriver à point nommé, au moment où Oxford business group vient de publier la dernière édition de son rapport consacré à la pratique des affaires dans 175 pays, plaçant l'Algérie au 125e rang du classement en fonction de la facilité d'y créer une entreprise et d'y faire des affaires. En matière de création d'entreprise, l'Algérie glisse de la 119e place à la 131e place par rapport à l'année précédente. Si le rapport crédite l'Algérie d'une amélioration concernant le paiement de l'impôt sur les sociétés, progressant ainsi de 11 points pour passer à la 157e place, le rapport souligne la difficulté dans l'octroi d'une licence et l'enregistrement immobilier, deux indicateurs qui ont reculé respectivement de quatre et trois points, glissant ainsi à la 108e et 156e place respectivement.

    Par ailleurs, si le secteur énergétique algérien entend augmenter la part des investissements étrangers, il entend en retirer bien plus qu'un simple apport de fonds. M. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, a déclaré le 21 octobre dernier, à l'occasion d'un séminaire sur la politique énergétique, que les entreprises étrangères souhaitant participer aux prochains appels d'offres concernant l'attribution de marchés d'exploration du pétrole et de gaz devront accepter un transfert de technologies en faveur de l'Algérie. "Les conditions d'attribution de ces réserves seront différentes des précédentes" a déclaré Khelil. "La priorité sera donnée aux sociétés qui, en échange de nouveaux contrats, nous permettrons l'accès à leurs ressources ainsi qu'à leur technologie. Les sociétés qui remplissent ces conditions seront sélectionnées". Ces nouvelles réformes permettront certes d'attirer les investisseurs en Algérie, mais bien plus encore, elles permettront de consolider le savoir-faire national nécessaire pour faire face aux groupes étrangers.

    source : le Maghreb

  • #2
    C'est la meilleur nouvelle qui m'ai été donné de lire nassim, merci bien.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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