La grève de la faim initiée par le collectif des enseignants contractuels de tamazight de la wilaya de Bouira a pris fin avant-hier après satisfaction de leurs revendications.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le dénouement de cette affaire a eu lieu suite à la rencontre avec le ministre de l’Education nationale le 5 novembre, selon ces mêmes enseignants. En grève de la faim devant la maison de la presse Tahar-Djaout depuis le 27 octobre dernier, ils ont revendiqué leur réintégration et dénoncé «leur licenciement abusif par le ministère de l’Education». Hier, le collectif a tenu une conférence de presse pour annoncer que ses revendications ont abouti précisant que suite à une décision du ministre de l’Education, il y a eu réaffectation immédiate à des postes de vacation pour l’enseignement de tamazight, la création de postes budgétaires à partir du mois de juin prochain et la permanisation des enseignants dans le secteur de l’éducation, ainsi qu’un détachement rémunéré pour une formation dans un institut de formation de l’éducation. Dans leur déclaration, les enseignants contractuels précisent qu’ils ont arraché ces acquis grâce aussi bien à leur persévérance qu’au mouvement de solidarité qui s’est constitué autour d’eux. Les grévistes avaient enseigné tamazight et ont vu leur contrat rompu lors de la dernière rentrée par le ministère de tutelle. Ils ont tout au long de leur mouvement de protestation dénoncé «un statut précaire, une rémunération dérisoire et des conditions de travail particulièrement ardues par rapport aux enseignants titulaires». Devant cette situation, les enseignants de tamazight ont épuisé toutes les voies de recours en vue d’améliorer leur situation professionnelle, mais en vain, ont-ils précisé. Pour eux, la goutte qui a fait déborder le vase a été leur licenciement pur et simple. «Nous avons été exploités pendant une longue période quand la tutelle a eu besoin de nous. Et nous avons été licenciés alors que le besoin en enseignants de tamazight est croissant», avait déclaré un gréviste.
F. Z. B.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le dénouement de cette affaire a eu lieu suite à la rencontre avec le ministre de l’Education nationale le 5 novembre, selon ces mêmes enseignants. En grève de la faim devant la maison de la presse Tahar-Djaout depuis le 27 octobre dernier, ils ont revendiqué leur réintégration et dénoncé «leur licenciement abusif par le ministère de l’Education». Hier, le collectif a tenu une conférence de presse pour annoncer que ses revendications ont abouti précisant que suite à une décision du ministre de l’Education, il y a eu réaffectation immédiate à des postes de vacation pour l’enseignement de tamazight, la création de postes budgétaires à partir du mois de juin prochain et la permanisation des enseignants dans le secteur de l’éducation, ainsi qu’un détachement rémunéré pour une formation dans un institut de formation de l’éducation. Dans leur déclaration, les enseignants contractuels précisent qu’ils ont arraché ces acquis grâce aussi bien à leur persévérance qu’au mouvement de solidarité qui s’est constitué autour d’eux. Les grévistes avaient enseigné tamazight et ont vu leur contrat rompu lors de la dernière rentrée par le ministère de tutelle. Ils ont tout au long de leur mouvement de protestation dénoncé «un statut précaire, une rémunération dérisoire et des conditions de travail particulièrement ardues par rapport aux enseignants titulaires». Devant cette situation, les enseignants de tamazight ont épuisé toutes les voies de recours en vue d’améliorer leur situation professionnelle, mais en vain, ont-ils précisé. Pour eux, la goutte qui a fait déborder le vase a été leur licenciement pur et simple. «Nous avons été exploités pendant une longue période quand la tutelle a eu besoin de nous. Et nous avons été licenciés alors que le besoin en enseignants de tamazight est croissant», avait déclaré un gréviste.
F. Z. B.
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