Gazette du Maroc
03 Novembre 2007
En faisant route vers Saïdia qui longe la frontière algérienne, on aperçoit une vieille caserne abandonnée de l’autre côté de la ligne de démarcation de l’oued délimitant les deux pays voisins. Un ouf de soulagement en pensant, naïvement, à une «démilitarisation» de la zone frontalière. Mais l’on est stupéfait, quelques miles plus loin, de découvrir une caserne militaire algérienne en construction quasi-achevée à quelques dizaines de mètres de notre territoire qui semble “ narguer ” les nôtres. Ce qui nous ramène brusquement à l’amère réalité de bruits de bottes persistants aux frontières maroco-algériennes. Une menace qui est aggravée par la course effrénée aux armements de la république de l’Est inondée par une manne providentielle de pétrodollars. Et dès qu’on arrive au bout de la corniche de Saïdia, nos garde-frontières sont sur le qui-vive, mitraillettes en main et prêts à riposter à tout moment. Même contre les nôtres s’aventurant à prendre en photo le village algérien tout proche si jamais les “ paparazzis ” n’obtempéraient pas immédiatement aux appels de sommation. Tout cela pour dire que la paix n’est pas encore dans l’agenda immédiat de nos voisins
03 Novembre 2007
En faisant route vers Saïdia qui longe la frontière algérienne, on aperçoit une vieille caserne abandonnée de l’autre côté de la ligne de démarcation de l’oued délimitant les deux pays voisins. Un ouf de soulagement en pensant, naïvement, à une «démilitarisation» de la zone frontalière. Mais l’on est stupéfait, quelques miles plus loin, de découvrir une caserne militaire algérienne en construction quasi-achevée à quelques dizaines de mètres de notre territoire qui semble “ narguer ” les nôtres. Ce qui nous ramène brusquement à l’amère réalité de bruits de bottes persistants aux frontières maroco-algériennes. Une menace qui est aggravée par la course effrénée aux armements de la république de l’Est inondée par une manne providentielle de pétrodollars. Et dès qu’on arrive au bout de la corniche de Saïdia, nos garde-frontières sont sur le qui-vive, mitraillettes en main et prêts à riposter à tout moment. Même contre les nôtres s’aventurant à prendre en photo le village algérien tout proche si jamais les “ paparazzis ” n’obtempéraient pas immédiatement aux appels de sommation. Tout cela pour dire que la paix n’est pas encore dans l’agenda immédiat de nos voisins
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