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Un leitmotiv : délais, qualité et esthétique

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  • Un leitmotiv : délais, qualité et esthétique

    Sur les chantiers d’Alger

    Comme un arpenteur des travaux publics, Amar Ghoul continue de taquiner à la limite du harcèlement “ses” chantiers. Hier, il a inspecté les chantiers d’Alger dans un périple qui l’a mené de Aïn Allah jusqu’à Aïn Taya, à la limite de la wilaya de Boumerdès.

    Bravant boue, poussière et engins, il scrute, ausculte, vérifie le béton, le bitume, se renseigne, donne des instructions, prend des décisions immédiates.

    La trémie de Aïn Allah commence à voir “le bout du tunnel”, une partie devrait être incessamment ouverte à la circulation. Le second pont, métallique, qui débouche sur la route d’El-Achour est en installation. Ses arcs sont presque achevés. C’est une question de jours, a précisé le premier responsable de l’Engoa en charge de l’ouvrage. Les usagers de ce carrefour pourraient bientôt être soulagés des “monstrueux” embouteillages quotidiens. Même cas pour la trémie de la Concorde dont une première partie est quasiment terminée. Les travaux ont engendré bien des désagréments, mais les choses avancent rapidement.

    Le directeur des travaux publics et le responsable de l’Engoa présentent la nouveauté : un éclairage en spots agréable et qui donne à l’ouvrage l’air d’une toile artistique. L’on passe ensuite à une proposition de viaduc pour éviter le Village-Tunisien, un bidonville avec au moins 12 000 familles entassées dans des baraques. Long de 965 mètres, le viaduc en deux structures, béton et métal, devra passer au-dessus du village et de oued El-Harrach pour déboucher sur l’autoroute Est-Ouest. Le projet pourrait bien aboutir puisque l’idée a emballé le ministre qui se “déleste” ainsi du fardeau de l’expropriation, indemnisations et recasement. Le principe du projet proposé est donc retenu. Et le ministre de leur proposer d’affiner son étude.

    Départ alors vers l’Est. L’autre point est l’élargissement de la voie entre Mohammadia et Aïn taya en passant par le pont qui évite désormais l’entrée de Bordj El-Kiffan. Les ouvriers s’affairent à apporter les dernières touches pour livrer l’ouvrage terminé. Le ministre inspecte tout, les bas-côtés de la route, les talus. Il insiste sur les espaces verts, ce détail devenu désormais une obligation intégrée dans tous les projets des travaux publics. Au passage, il constate un espace relativement large et propose de le clôturer pour en faire un petit stade pour les enfants. Sur le chemin vers Aïn Taya, il inspecte le second pont de l’oued El-Hamiz. On est encore aux structures de base, les poteaux. Les travaux ont commencé également sur la route. Les engins ont déjà commencé leur œuvre sur une bonne distance. Le ministre réclame des délais, mais aussi de la qualité et de l’esthétique. “Il faut innover”, dit-il.

    Au dernier point, carrefour de Aïn Taya, le ministre promeut un ancien technicien, un vétéran des travaux publics au rang d’ingénieur d’application. Décision prise avec effet immédiat. “Nous aidons et soutenons ceux qui travaillent, ceux qui ne veulent pas travailler n’ont qu’à partir vers d’autres secteurs”, dit Ghoul. Il propose également de traiter les chemins de wilaya 122, 124 et 149 et de les promouvoir en routes nationales avec des voies express. D’un commun accord avec le DTP, il a été convenu de trouver un autre couloir d’évitement qui devrait relier toute la zone à la deuxième Rocade-Sud et à l’autoroute Est-Ouest. Les projets intra muros de Aïn taya seront achevés avant la prochaine saison estivale. DTP, directeur Engoa et wali délégué répondent par l’affirmative. Et tout le monde se remet au travail. L’arpenteur des travaux publics, comme un marathon man de son secteur reprend son chemin ce matin. Objectif, inspection du couloir Alger-Chlef. En attendant les autres, et cette volonté qu’il cultive de booster le rythme de réalisation de ses chantiers.

    D. B. (Liberté)
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