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Maroc et Tunisie ne craignent plus la fin des quotas chinois

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  • Maroc et Tunisie ne craignent plus la fin des quotas chinois

    ette année encore, la Chine était très présente à Fatex, Salon international de la sous-traitance d'habillement, qui se tient à Villepinte (Seine-Saint-Denis) du 6 au 8 novembre. Le pays constitue un peu plus de la moitié des 327 exposants. L'empire du Milieu confirme ainsi sa domination dans le marché du textile malgré la réintroduction des quotas, instaurés le 10 juin 2005, par l'Union européenne (UE), pour limiter ses importations.if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else
    Le démantèlement de ces contingents, qui portent sur dix articles précis (pantalons, tee-shirts...), est prévu pour le 1er janvier 2008. Et l'idée que le textile chinois puisse de nouveau déferler sur l'UE n'inquiète plus le Maroc et la Tunisie, concernés par la sous-traitance.
    Pourtant, lors de la première levée des quotas effectuée en janvier 2005, les deux Etats du Maghreb avaient perdu de nombreuses parts de marchés. Les donneurs d'ordre n'avaient, à l'époque, pas hésité à quitter leurs fournisseurs naturels pour l'Asie où le coût du travail était trois fois moins cher.
    Les exportations vers l'UE du Maroc et de la Tunisie avaient respectivement chuté de 7 % et 3 %. Au premier semestre 2007, elles ont augmenté de 5 % et 19 %, selon l'Institut français de la mode (IFM). "Le Maroc et la Tunisie sont plus solides qu'à la veille du premier démantèlement de 2005", estime Gildas Minvielle, responsable de l'Observatoire économique à l'IFM.
    "On s'est préparés", assure Larbi Bourabaa, chef du département textile au Centre marocain de promotion des exportations (CMPE). Le royaume a, en effet, profité des quotas pour restructurer son industrie en se spécialisant dans le "fast-fashion". Une méthode qui permet de répondre rapidement aux changements de tendance de la mode, en produisant de petites séries. "Il faut une réactivité et flexibilité que n'a pas la Chine", souligne M. Bourabaa.
    Ce regain d'optimisme manifesté par les professionnels tranche avec le discours tenu jusqu'à lors par Rabat qui demandait une prolongation des quotas (Le Monde du 11 juin). "Nous n'avons désormais aucune peur de la concurrence chinoise", assure le CMPE.
    En outre, des fabricants de chemises, de pantalons, de sous-vêtements... se sont regroupés au sein de consortium afin de proposer aux clients le "total look". "L'acheteur se fournit en vêtements des pieds à la tête", se réjouit Hakim Hambouche, un des responsables du consortium Mosaïc. Une manière de capter et fidéliser une nouvelle clientèle.
    Du côté de la Tunisie, les entreprises ont choisi de ne plus se contenter d'être de simple sous-traitant, mais de fabriquer le produit de leur création jusqu'à l'emballage. Depuis plus d'un an, le Maroc et la Tunisie ont vu revenir d'importants donneurs d'ordre. Ces derniers ont parfois déchanté en Chine : qualité défectueuse, délais non respectés. Et au Maghreb, on comprend le français.

    Mustapha Kessous
    Le Monde

  • #2
    Il y a pas mieux que la mise à niveau pour affronter la mondialisation.

    Aux autres secteurs de faire de meme .

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    • #3
      Il y a pas mieux que la mise à niveau pour affronter la mondialisation.
      Je me demande qui va stopper le rouleau compreseur chinois. Le secteur du textile est sous l'emprise des chinois et ce n'est pas la langue qui va leur poser problème. Le salut des tunisiens et marocains va être dans la différenciations des pdts offerts à l'exportations, le pret à porter est un secteur concurrenciel, les turcs se comportent en chinois de l'europe pour un temps et tant qu'ils n'adhèrent pas à l'U.E.

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      • #4
        Il y a des opportunités en plus du FAST FASHION

        c'est le cas des entreprises LEGLER et Fruit Of The Loom qui ont massivement investis dans deux unités au sud de Rabat le lendemain de l'accord d'ALE avec US

        Si l'investissement a été decidé (en 2004) alors que le démantellement imminent des accords multifibre etait dans tous les agendas , c'est qu'il y a des niches qui demeurerons pour encore un moment inaccessibles aux chinois

        Mais c vrai, dorénavant il faut batailler dur pour avoir des commandes

        La comptitivité ne se resume plus au poste cout de main d' oeuivre mais à une compétitivité globale de toute la chaine en commancant par les couts des matières en finissant par la logistique et en passant par l'administration (douanes, impots, ...)

        Certaines marché sont également exigants en ce qui concerne le volet environnement d'autre sur le volet social (travail des enfants, conditions de travail inhumaines, etc...)

        c'est là les nouvelles niches
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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