Siemens découvre de nouveaux montants frauduleux dans ses comptes
Le conglomérat allemand Siemens a indiqué, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de nouvelles sommes douteuses d'un montant de 857 millions d'euros. Les caisses noires du groupe s'élèveraient désormais à 1,3 milliard.
Jusqu'ici, 449 millions d'euros de paiements douteux avaient été découverts dans les télécommunications. Les 857 millions révélés jeudi portent sur d'autres divisions du groupe et pourraient donner lieu à de nouvelles poursuites, a reconnu un porte-parole. Siemens s'était récemment acquitté d'une amende de 201 millions d'euros pour mettre fin aux premières poursuites.
Parallèlement, le conglomérat a indiqué que de nouvelles enquêtes sur d'éventuelles fraudes et soupçons de corruption ont été lancées sur des filiales à l'étranger. Elles concernent trois divisions en Chine (matériel médical, solutions informatiques et systèmes d'automatisation et d'entraînements pour les industries manufacturières).
En Hongrie, des paiements douteux concerneraient des contrats de télécommunications. En Indonésie, le patron de la division médicale serait suspecté de fraude et de corruption concernant la livraison d'équipements médicaux en 2003. Enfin, le gouvernement norvégien enquête aussi sur des opérations de corruption à propos de la fourniture d'équipements de télécommunications
livrés en 2001.
Marie de Vergès (Le Monde)
Le conglomérat allemand Siemens a indiqué, jeudi 8 novembre, avoir découvert dans ses comptes de nouvelles sommes douteuses d'un montant de 857 millions d'euros. Les caisses noires du groupe s'élèveraient désormais à 1,3 milliard.
Jusqu'ici, 449 millions d'euros de paiements douteux avaient été découverts dans les télécommunications. Les 857 millions révélés jeudi portent sur d'autres divisions du groupe et pourraient donner lieu à de nouvelles poursuites, a reconnu un porte-parole. Siemens s'était récemment acquitté d'une amende de 201 millions d'euros pour mettre fin aux premières poursuites.
Parallèlement, le conglomérat a indiqué que de nouvelles enquêtes sur d'éventuelles fraudes et soupçons de corruption ont été lancées sur des filiales à l'étranger. Elles concernent trois divisions en Chine (matériel médical, solutions informatiques et systèmes d'automatisation et d'entraînements pour les industries manufacturières).
En Hongrie, des paiements douteux concerneraient des contrats de télécommunications. En Indonésie, le patron de la division médicale serait suspecté de fraude et de corruption concernant la livraison d'équipements médicaux en 2003. Enfin, le gouvernement norvégien enquête aussi sur des opérations de corruption à propos de la fourniture d'équipements de télécommunications
livrés en 2001.
Marie de Vergès (Le Monde)
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