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KABOUL (Reuters) - L'attentat suicide le plus meurtrier commis en Afghanistan a causé la mort de 59 écoliers à Baghlan, dans le nord du pays, fait savoir le ministère de l'Education en interdisant la présence d'enfants à des réunions en l'honneur d'hommes politiques ou de dignitaires.
Cinq professeurs et six parlementaires ont aussi été tués dans l'explosion provoquée mardi dans une région relativement calme. L'attentat inspire des doutes quant à la capacité des forces gouvernementales et étrangères à assurer la sécurité dans le pays.
Le kamikaze s'est fait exploser alors que des écoliers étaient alignés pour accueillir une délégation de députés d'opposition en visite à Baghlan.
"Il y a 64 martyrs dont 59 sont des enfants et cinq des enseignants", a dit Zahoor Afghan, porte-parole du ministère de l'Information. "Il y a 96 blessés dont trois sont des enseignants et les autres des élèves."
Les autorités avaient jusqu'ici avancé un bilan de 52 morts. Outre les écoliers, les professeurs et les parlementaires, un certain nombre de policiers et de civils adultes ont également été tués, a dit Afghan en précisant qu'il n'y avait pas d'écolières parmi les victimes.
DEUX ARRESTATIONS
"Le ministre a demandé à maintes reprises que l'on n'envoie des écoliers à aucune cérémonie d'accueil à moins que cela ne s'inscrive dans des programmes purement éducatifs", a dit Afghan. "Nous avions demandé aux responsables de l'enseignement dans les provinces de n'associer des enfants à aucun programme autre qu'éducatif, mais ils ne nous pas écoutés."
"Cette fois, en revanche, le ministre de l'Education a donné des instructions fermes en exigeant avec force qu'il n'y ait plus jamais d'enfants à des rassemblements ou des cérémonies après l'affaire de Baghlan."
Nombre d'enfants blessés souffrent d'hémorragies internes et sont dans un état critique, a dit Afghan. "Il est tout à fait possible que le nombre des martyrs s'alourdisse", a-t-il ajouté en faisant état d'une pénurie de médicaments et d'installations sanitaires dans la région.
La police afghane a arrêté deux hommes soupçonnés d'implication dans l'attentat, a annoncé vendredi le gouverneur de la province de Baghlan. L'un est un imam, l'autre un habitant de la ville, a précisé Mohammad Alam Ishaaqzai.
"Les premières investigations montrent que ces hommes ont pu avoir un rôle dans cet attentat", a-t-il dit sans préciser s'ils étaient affiliés à un mouvement politique ou à un groupe d'insurgés. Les suspects sont interrogés par une équipe d'enquêteurs du ministère de l'Intérieur envoyée de Kaboul.
Les taliban, qui ont perpétré plus de 130 attentats suicides en Afghanistan cette année, ont démenti toute responsabilité dans l'attentat de Baghlan.
Cinq professeurs et six parlementaires ont aussi été tués dans l'explosion provoquée mardi dans une région relativement calme. L'attentat inspire des doutes quant à la capacité des forces gouvernementales et étrangères à assurer la sécurité dans le pays.
Le kamikaze s'est fait exploser alors que des écoliers étaient alignés pour accueillir une délégation de députés d'opposition en visite à Baghlan.
"Il y a 64 martyrs dont 59 sont des enfants et cinq des enseignants", a dit Zahoor Afghan, porte-parole du ministère de l'Information. "Il y a 96 blessés dont trois sont des enseignants et les autres des élèves."
Les autorités avaient jusqu'ici avancé un bilan de 52 morts. Outre les écoliers, les professeurs et les parlementaires, un certain nombre de policiers et de civils adultes ont également été tués, a dit Afghan en précisant qu'il n'y avait pas d'écolières parmi les victimes.
DEUX ARRESTATIONS
"Le ministre a demandé à maintes reprises que l'on n'envoie des écoliers à aucune cérémonie d'accueil à moins que cela ne s'inscrive dans des programmes purement éducatifs", a dit Afghan. "Nous avions demandé aux responsables de l'enseignement dans les provinces de n'associer des enfants à aucun programme autre qu'éducatif, mais ils ne nous pas écoutés."
"Cette fois, en revanche, le ministre de l'Education a donné des instructions fermes en exigeant avec force qu'il n'y ait plus jamais d'enfants à des rassemblements ou des cérémonies après l'affaire de Baghlan."
Nombre d'enfants blessés souffrent d'hémorragies internes et sont dans un état critique, a dit Afghan. "Il est tout à fait possible que le nombre des martyrs s'alourdisse", a-t-il ajouté en faisant état d'une pénurie de médicaments et d'installations sanitaires dans la région.
La police afghane a arrêté deux hommes soupçonnés d'implication dans l'attentat, a annoncé vendredi le gouverneur de la province de Baghlan. L'un est un imam, l'autre un habitant de la ville, a précisé Mohammad Alam Ishaaqzai.
"Les premières investigations montrent que ces hommes ont pu avoir un rôle dans cet attentat", a-t-il dit sans préciser s'ils étaient affiliés à un mouvement politique ou à un groupe d'insurgés. Les suspects sont interrogés par une équipe d'enquêteurs du ministère de l'Intérieur envoyée de Kaboul.
Les taliban, qui ont perpétré plus de 130 attentats suicides en Afghanistan cette année, ont démenti toute responsabilité dans l'attentat de Baghlan.