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Les Chantiers Navals de Saint-Nazaire délocalisent au Maroc?

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  • Les Chantiers Navals de Saint-Nazaire délocalisent au Maroc?

    La DCNS délocalisée au Maroc ?

    La Direction des Chantiers Navals de Saint-Nazaire, fleuron de l'industrie lourde française civile et militaire, connaît des difficultés : chacun en convient. Pour sortir de l'ornière de la crise, due essentiellement à la rareté des commandes en raison de la cherté des navires sortis de ces chantiers, la DCNS recourt intensivement à la sous-traitance

    Pour sortir de l'ornière de la crise, due essentiellement à la rareté des commandes en raison de la cherté des navires sortis de ces chantiers, la DCNS recourt intensivement à la sous-traitance. Quitte à violer parfois les lois européennes en la matière.

    Mais il y a va de sa survie et de celui de chantiers employant des dizaines de milliers de personnes. C'est pourquoi certaines sources confidentielles, évoquent de plus en plus la possibilité que la DCNS délocalise une partie de son programme au Maroc, particulièrement à Safi, ville située à mi chemin entre Casablanca et Agadir et qui s'est construit une solide réputation de cité maritime et l'un des grands ports sardiniers sinon le plus grand du continent africain.

    Actuellement la capitale des Abda qui accueille une première visite officielle du roi Mohammed VI depuis son intronisation le 23 juillet 1999, ne dispose que d'un petit chantier naval. Une cale de halage équipée de trois bers glissants, deux treuils électriques pour les charges de 130 tonnes de Jauge brute, un cabestan pour les grandes charges supérieures à 200 tonnes de Jauge brute, six chariots dont deux de 30 tonnes, 2 de 60 tonnes, un de 40 tonnes et un de 80 tonnes. Ainsi que de deux chariots de translation de quatre-vingt tonnes. Le chantier dispose également d'une superficie de 10 000 m2 pour l'entretien et le carénage offrant une capacité de cinquante-deux unités.

    En plus d'une aire de 4 000 m2 pour la construction navale offrant une capacité de trente unités.

    Bref des équipements et des infrastructures insuffisantes pour participer à la construction d'ouvrage comme la frégate européenne multimission FREMM (photo) dont le Maroc vient d'acquérir un exemplaire pour « 500 millions d'euros », révèle la presse marocaine.
    Or la frégate du XXIe siècle, comme elle se nomme, pèse plus de 5 500 tonnes d'acier.

    Matériau en abondance au port phosphatier de Jorf Lasfar (150 km au nord-est de Safi) où Arcelor Mittal dispose d'une grande aciérie à coulée électrique. Mieux : toujours à Jorf Lasfar, le consortium américano-helvètique privé ABB/CMS (Asean Brown Bovéri/Consumer Michigan Services) possède depuis 1997 (concession de 30 ans) une méga centrale électrique qui ne demande que d'être exploitée à sa juste valeur (1,6 milliard de dollars). Mieux encore : à Jorf Lasfar, Delattre Levivier Maroc, une entreprise à capitaux française qui n'a pas de maison mère en France, spécialisée notamment dans la construction navale, est très active. Depuis juillet dernier, DLM construit pour le compte d'un pays pétrolier africain où Total est très présent, une plate-forme offshore.

    DLM pourrait bien devenir l'éventuel sous-traitant de DCNS à Jorf Lasfar.
    Dernière modification par ayoub7, 09 novembre 2007, 21h32.

  • #2
    Ah bon !! ils délocaliseront au Maroc ? ils ont mal calculé leur coup , c'est l'Algerie qu'il faut choisir , c'est là ou il y a de l'acier et l'énergie.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      cela ne m'entonnerait pas, le maroc est le pays le plus compétitif de la région,en plus il y' a beaucoup de sous-traitants potentiels.

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      • #4
        Ah bon !! ils délocaliseront au Maroc ? ils ont mal calculé leur coup , c'est l'Algerie qu'il faut choisir , c'est là ou il y a de l'acier et l'énergie.

        Justement, le maroc c'est juste à coté, donc main d'oeuvre maléable sous la main, et fournisseur de matière première juste à coté.Si les politiques algériens étaient vraiment malins, ils conditionneraient la fourniture de matière première de tel sorte qu'il serait plus avantageux de venir délocaliser en Algérie.
        On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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        • #5
          MOH , L'Algerie n'arrive même pas à attirer les délocalisations des industries hydrocarbures ou des usines fonctionant au GAZ , c qui peut etre avantageus pour eux vu la flambée des prix des hydrocarbures ,avec un Bedouin comme premier minister , il ne faut esperer des miracles .
          ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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