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Zerhouni veut en finir avec les “affairistes” de la politique

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  • Zerhouni veut en finir avec les “affairistes” de la politique

    Aux yeux du ministre de l’Intérieur, une loi, qui devra réglementer le volet financier et le contrôle des partis politiques, s’impose pour mettre fin au business dans les élections.

    L’administration ne s’oppose pas à l’idée d’installer une commission nationale chargée de la surveillance des élections si les partis politiques venaient à l’exiger. Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a été, on ne peut plus clair, jeudi dernier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne I, en mettant des garde-fous à cette “doléance”. M. Zerhouni estime qu’une telle structure ne devra en aucun cas être tributaire d’une rémunération des membres qui y siégeront, affirmant qu’une telle éventualité ne doit pas être, par ailleurs, une aubaine pour les affairistes. “Si les partis politiques souhaitent former une commission, l'administration ne s'y opposera pas, à condition que la commission prenne en charge ses membres”, a indiqué M. Zerhouni qui met en garde les participants contre tous les en cas de dépassement lors des prochaines élections locales. “Ce sont les partis en charge de la surveillance des élections à l'intérieur des bureaux de vote qui seront responsables” de tout dépassement signalé ou enregistré, a encore martelé le ministre de l’Intérieur. Et d’ajouter : “La commission de préparation des élections qui avait été installée ne constitue pas un substitut à la commission de surveillance. Il s’agit d’un organisme administratif chargé des procédures techniques et administratives pour préparer les élections. Elle n'a aucun rôle politique et demeure sous le contrôle de la justice.”

    M. Zerhouni, qui intervient au premier jour du lancement de la campagne électorale, a, par ailleurs, répondu aux accusations et autres craintes des formations politiques en lice. À commencer par le rejet de certaines candidatures. À ce propos, M. Zerhouni a souligné que ces rejets concernent des personnes qui occupent des postes “incompatibles avec le mandat électif” et celles ayant “des antécédents judiciaires”. Le ministre de l’Intérieur insistera par des exemples illustratifs :

    l'administration a rejeté les dossiers de 944 candidats FLN, 732 RND, 587 MSP, 547 PT, 216 RCD, 373 FFS et 250 El Islah.

    Selon M. Zerhouni, le parti de Belkhadem a introduit 329 recours, dont 138 cas ont été rétablis dans leurs droits alors que le parti d’Ouyahia a récupéré 31 sur 160 recours introduits. En outre, il indiquera que sur 211 recours, le MSP a récupéré 94 candidatures alors que le PT qui a introduit 70 recours a obtenu gain de cause dans 34 dossiers. Le RCD a déposé, selon M. Zerhouni, 58 recours et récupéré 34 candidatures alors que le FFS qui a introduit 81 recours a obtenu gain de cause dans 33 dossiers.

    Suite à quoi, M. Zerhouni a jugé que l’administration a “appliqué toutes les décisions de justice sans dépassement aucun. La culture de la transparence et la consécration de la suprématie de la loi et l'État de droit constituent désormais une réalité palpable”. Abordant le spectre de l’abstention qui plane à la veille de ces joutes électorales, le ministre a renvoyé la balle dans le camp des partis politiques auxquels “échoit le rôle principal de la sensibilisation pour une participation massive”. M. Zerhouni a rappelé les trois millions de lettres adressées par son département aux citoyens abstentionnistes après les élections législatives du 17 mai. Il dira, à ce propos, que “les services de la poste n'aient pu les transmettre aux destinataires”, affirmant que ces missives étaient essentiellement destinées à “confirmer le lieu de résidence des électeurs pour finaliser les listes. Mais il est clair que les résultats obtenus n'ont pas été pris en considération, car incomplets”. Une chose est sûre, selon M. Zerhouni, son département est plus que jamais décidé à assainir ces listes en procédant à leur révision et à une mise à jour lors des prochaines élections en vue de les arrêter de manière définitive. Abordant le volet argent, qu'il qualifie de “business dans les élections” et “qui consiste pour des personnes à donner de l'argent pour figurer sur une liste électorale ou pour recueillir des voix en leur faveur”, le ministre a reconnu “la persistance de telles pratiques même si un net recul est enregistré à ce niveau”. À ses yeux, il s’agit d’aller vers l'élaboration d'une loi qui devra réglementer ce volet à travers un contrôle rigoureux des finances des partis politiques en affirmant que “la réglementation du volet financier des partis politiques doit être en accord avec notre régime électoral, notre climat politique et notre société en utilisant les expériences d'autres États en la matière”, soulignant que son département est en faveur de l'élargissement des prérogatives des Assemblées communales (APC), M. Zerhouni a indiqué que “l'élargissement des prérogatives des APC et l'augmentation de leurs ressources financières sont susceptibles de leur permettre de prendre davantage d'initiatives dans la gestion des problèmes quotidiens des citoyens et sont de nature à mettre un terme au système centralisé qui les confine dans une dépendance à l'égard de l'administration centrale (…) L'élargissement des prérogatives des élus locaux est aujourd'hui encouragé par le nombre de plus en plus important de candidats universitaires et du niveau intellectuel jugé appréciable. 82% des candidats sont âgés de moins de 50 ans dont 22% sont de niveau universitaire alors que certains sont diplômés du deuxième ou troisième cycle. Et c'est là un plus qualitatif de nature à inciter le citoyen à voter”.

    Enfin, le ministre de l’Intérieur a évoqué le cas de l’ex-responsable du GSPC, le terroriste Hassan Hattab. Selon M. Zerhouni, “la reddition de Hattab est intervenue après que le délai de forclusion eut pris fin. Il devra clarifier sa situation avec la justice pour pouvoir ensuite trancher”, a-t-il dit, estimant que la situation sécuritaire dans le pays est en amélioration constante et que “les opérations terroristes ont enregistré un recul certain grâce notamment à la mobilisation des citoyens”.

    FARID BELGACEM (Liberté)

  • #2
    l'administration a rejeté les dossiers de 944 candidats FLN, 732 RND, 587 MSP, 547 PT, 216 RCD, 373 FFS et 250 El Islah.

    Selon M. Zerhouni, le parti de Belkhadem a introduit 329 recours, dont 138 cas ont été rétablis dans leurs droits alors que le parti d’Ouyahia a récupéré 31 sur 160 recours introduits. En outre, il indiquera que sur 211 recours, le MSP a récupéré 94 candidatures alors que le PT qui a introduit 70 recours a obtenu gain de cause dans 34 dossiers. Le RCD a déposé, selon M. Zerhouni, 58 recours et récupéré 34 candidatures alors que le FFS qui a introduit 81 recours a obtenu gain de cause dans 33 dossiers.


    On vois bien que les parties de la coalition gouvernementale (FLN-RND-MSP) on été les plus pénalisés et enregistent le plus haut taux de rejet dans leur listes électorales, et le RCD c'est le parti qui a subi le moins de rejet et a obtenu le plus de gain de cause, et il a encore le culot de protester et de faire du chahut comme si il est le seul victime.

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    • #3
      On vois bien que les parties de la coalition gouvernementale (FLN-RND-MSP) on été les plus pénalisés et enregistent le plus haut taux de rejet dans leur listes électorales, et le RCD c'est le parti qui a subi le moins de rejet et a obtenu le plus de gain de cause, et il a encore le culot de protester et de faire du chahut comme si il est le seul victime.
      Les chiffres ne sont pas du tout significatifs.

      Il est plus pertinent de connaitre dans quelles proportions on a des rejets.

      Car si on rejette 216 du RCD sur 600 candidatures et et si on rejette 1000 sur 20 000 FLN... la signification des chiffre est apparente!

      Donc il ne faut pas tirer des conclusions basées uniquement sur des chiffres.
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        Envoyé par Avucic
        Car si on rejette 216 du RCD sur 600 candidatures et et si on rejette 1000 sur 20 000 FLN... la signification des chiffre est apparente!

        Donc il ne faut pas tirer des conclusions basées uniquement sur des chiffres.
        Ben non, l'administration n'est pas responsable du nombre de candidatures formulés par chaque parti.

        C'est aux partis de déposer librement le nombres de candidatures de leur choix selon leur degrés de popularité et leur présence à l'échelle nationale et le rejet ne prends pas en compte ce parametre.

        Mais l'indice le plus important c'est celui de la proportion des recours acceptés par rapport à ceux qui ont été déposés et là avec un simple calcul on trouve que le RCD a le plus haut taux d'acceptation parmi tous les autres parties.

        Donc vraiment le RCD a été le moins pénalisé.

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        • #5
          lkat y3alem bouh ennat!!!

          bonsoir tous,
          qu'il commence par s'auto supprimer d'abord,ça en fera un sacré coup de balet du côté d'el mouradia!!
          le reste s'écroulera à sa suite comme un château de cartes,parsque zer(h)o ne coulera pas tout seul tout de même.

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