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La BEA signe un accord de partenariat avec le géant britannique HSBC

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  • La BEA signe un accord de partenariat avec le géant britannique HSBC

    Pour le financement des grands projets de Sonatrach



    L’arrangement entre dans le sillage de la décision de l’Exécutif de ne pas recourir à l’endettement extérieur et de financer les grands projets en dinars.

    La banque publique Bea, considérée comme la banque de référence Sonatrach, signera demain à Alger un accord-cadre de coopération avec HSBC, un grand groupe international présent dans plus de 80 pays et qui dispose de plus de
    10 000 agences ainsi que 34 000 collaborateurs à travers le monde. C’est une première.
    En effet, c’est la première fois en Algérie qu’un grand groupe financier international intervient dans le cadre d’un partenariat et non dans le cadre d’une compétition exacerbée, et en phase avec les besoins de l’économie nationale.
    L’arrangement fixe comme axe de coopération, la mise en œuvre de financements de projets. Les secteurs, qui sont ciblés en particulier, sont les grands projets de Sonatrach, notamment de la filière pétrochimie, les unités de dessalement d’eau de mer, la génération d’électricité, les infrastructures de transport. Il s’agit de faire jouer la synergie entre les compétences et la technicité de la BEA qui connaît bien le marché local et la technicité et l’expertise du groupe HSBC. Il s’agit, lit-on dans le communiqué de la BEA, du reste, “de définir la mise en commun de moyens pour assurer les activités de conseil financier et d’arrangeur de dettes dans le cadre des schémas de financement de projets”.
    Les clients publics et privés des deux banques promoteurs de grands projets pourraient en d’autres termes bénéficier de ce partenariat en s’assurant notamment un montage financier adéquat en monnaie locale.
    En fait, cet accord semble s’inscrire dans le sillage de la décision de l’Exécutif de ne plus recourir à l’endettement extérieur et de financer les grands projets en monnaie locale. Les opportunités sont considérées comme grandes par les deux parties notamment du fait du plan de développement de la filière pétrochimie par Sonatrach et ses partenaires étrangers ainsi que du plan de relance d’un coût de 160 milliards de dollars, destiné à moderniser les infrastructures. Dans ce partenariat, la Bea apporte sa connaissance des grands clients locaux, sa capacité syndication auprès des banques locales, HSBC son expérience et son expertise connues au niveau mondial.
    Ce n’est pas la première fois que la BEA et HSBC nouent des partenariats. En l’occurrence, la Bea détient une part du capital d’une banque anglaise BACB (British Arab Commercial Bank) dont HSBC est l’actionnaire de référence.
    À noter que la Bea est la banque de dépôt de l’argent de Sonatrach. Elle est classée septième en Afrique, avec un total de bilan de 21,6 milliards de dollars et seconde en Afrique du Nord. Elle se place au huitième rang sur le continent avec 7,8 milliards de dollars crédits octroyés en 2006. HSBC est, elle, classée quatrième banque au monde et numéro 1 en Europe. Ce groupe britannique est “un acteur mondial de premier plan dans le domaine du conseil et du financement de grands projets. Il est reconnu pour son expertise dans les domaines de l’énergie (génération d’électricité, pétrole, gaz et pétrochimie) des infrastructures de transport (routes, rail, aéroports, ports) et des services publics (traitement des eaux) HSBC a été classée numéro 1 des conseillers financiers dans le monde au 1er semestre 2007 par Infrastructures Journal. Il emploie 200 spécialistes dans le monde dédiés au conseil et au financement de grands projets basés principalement à Londres, Paris, New York, Dubaï, Hong Kong, Singapour. En l’occurrence, HSBC est très active dans le financement de projets de raffineries et de pétrochimie”, Sonatrach, notons-le, a choisi ce groupe comme banque conseil pour le développement de la pétrochimie. Un programme incluant de méga-projets qui nécessiteront au moins 12 milliards de dollars d’investissement !

    N. Rya
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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