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L’affaire d’une étudiante égorgée élucidée grâce à Facebook

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  • L’affaire d’une étudiante égorgée élucidée grâce à Facebook

    Vendredi, Meredith Kercher, une étudiante anglaise en échange à Pérouse, en Italie, a été retrouvée sans vie la gorge tranchée sur son lit. Hier, trois personnes, dont une jeune Américaine colocataire de la victime, ont été arrêtées par les carabiniers.

    Internet, meilleur indic de tous les temps ? La question peut sembler farfelue. Mais pour les policiers italiens il semble que le Web les ait bien aidés à résoudre une sordide affaire. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, dans le centre historique de Pérouse, le corps de Meredith, une étudiante anglaise âgée de 21 ans, a été retrouvé dans l’appartement que la jeune femme louait avec trois autres étudiantes, deux Italiennes et une Américaine.

    La veille, l’étudiante anglaise, arrivée de l’université de Leeds, dans le centre de la Grande-Bretagne, pour étudier en Ombrie dans le cadre du programme européen d’échanges universitaires Erasmus, était sortie fêter Halloween. Une fête à laquelle elle n’a pas survécu.

    Très vite, les carabiniers ont échafaudé une hypothèse : Meredith a été tuée par une ou plusieurs personnes qu’elle a rencontrées lors de la fête. Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont eu une idée. Chercher des indices sur Facebook. Facebook, c’est le nom d’un site Internet « fourre-tout » sur lequel un particulier peut mettre en ligne des albums photos, des commentaires, des idées. A l’origine, Facebook était le réseau social fermé des étudiants d’Harvard, prestigieuse université américaine. Au fil du temps, le site est devenu accessible aux autres universités américaines avant d’être visible par tous.

    Connectés, les policiers y ont recherché ce qui aurait pu être filmé ou photographié au cours de la soirée du drame et, éventuellement, identifier avec qui Meredith Kercher aurait pu flirter. Hasard ou non, hier, trois personnes ont été arrêtées : la jeune colocataire américaine de l’étudiante assassinée, le fiancé italien de cette première et un ressortissant congolais de 37 ans.

    Depuis, tous les trois sont accusés de « participation à un meurtre avec violences sexuelles ». Hier, Giuliano Amato, le ministre italien de l’Intérieur, s’est expliqué : « C’est une mort horrible, une sale histoire dans laquelle sont impliquées des personnes que la victime avait invitées chez elle le soir d’Halloween. Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs de Meredith ont tenté de la contraindre à des rapports sexuels. Ce qu’elle a refusé. Pour ça, elle a été tuée. » Ce qu’il n’a pas dit, c’est si la consultation de Facebook avait aidé les enquêteurs à identifier les meurtriers présumés…

    source : France Soir

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