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Le lycéen finlandais Pekka-Eric Auvinen qui, mercredi 7 novembre à Tuusula, près d'Helsinki, a tué froidement par balles la principale de son établissement, l'infirmière, une étudiante, ainsi que cinq lycéens âgés de 16 à 18 ans, avait laissé une série de vidéos avant de perpétrer son massacre. La veille de sa folie meurtrière, il avait posté un clip sur le site YouTube, où il annonçait ce qu'il allait faire. Sous le titre "Jokela high school massacre" (du nom de son lycée), Pekka-Eric Auvinen, 18 ans, avait signé son clip avec comme pseudonyme "Sturmgeist 89", qui signifie "esprit de tempête", en allemand.
Des images du lycée laissaient place à celle du jeune homme, pointant fièrement un pistolet vers la caméra. La vidéo a été retirée du site quelques heures après l'annonce du drame. Elle a été toutefois visionnée plus de 200 000 fois avant son retrait. Deux jours plus tard, la police finlandaise annonçait qu'elle avait pu déterminer que la dernière modification des fichiers sur YouTube par le jeune homme remontait au 7 novembre à 11 h 08, c'est-à-dire moins d'une heure avant d'agir.
Fils d'un employé des chemins de fer et d'une élue écologiste issue de l'extrême gauche, Pekka-Eric Auvinen était, selon la presse finlandaise, un élève sans histoire, adepte de la violence mais au casier judiciaire vierge. Féru d'histoire révolutionnaire, admirateur de Staline et d'Hitler, il était consommateur de jeux vidéo et de films américains violents. Sous son pseudonyme, il avait déjà diffusé de nombreux clips sur YouTube, certains le montrant s'entraînant au tir dans la forêt, d'autres rendant hommage aux deux adolescents américains auteurs de la fusillade au lycée de Columbine, aux Etats-Unis, en 1999, où douze élèves avaient péri.
"Je suis prêt à me battre et à mourir pour ma cause. En tant que sélectionneur naturel, je vais éliminer tous ceux que j'estime ne pas être aptes, ceux qui sont indignes de la race humaine et qui ont échappé à la sélection naturelle", avait-il écrit sur YouTube. Il se décrivait comme un "existentialiste cynique, un humaniste antihumain" (Le Monde du 9 novembre).
La presse finlandaise a révélé que, quelques jours avant la tuerie, Pekka-Eric Auvinen aurait interrompu son traitement d'antidépresseurs, selon une conversation saisie sur Internet la veille du drame entre le meurtrier et une amie danoise. L'échange est disponible sur le Web, mais son authenticité n'a pu être confirmée.
source : le Monde
Des images du lycée laissaient place à celle du jeune homme, pointant fièrement un pistolet vers la caméra. La vidéo a été retirée du site quelques heures après l'annonce du drame. Elle a été toutefois visionnée plus de 200 000 fois avant son retrait. Deux jours plus tard, la police finlandaise annonçait qu'elle avait pu déterminer que la dernière modification des fichiers sur YouTube par le jeune homme remontait au 7 novembre à 11 h 08, c'est-à-dire moins d'une heure avant d'agir.
Fils d'un employé des chemins de fer et d'une élue écologiste issue de l'extrême gauche, Pekka-Eric Auvinen était, selon la presse finlandaise, un élève sans histoire, adepte de la violence mais au casier judiciaire vierge. Féru d'histoire révolutionnaire, admirateur de Staline et d'Hitler, il était consommateur de jeux vidéo et de films américains violents. Sous son pseudonyme, il avait déjà diffusé de nombreux clips sur YouTube, certains le montrant s'entraînant au tir dans la forêt, d'autres rendant hommage aux deux adolescents américains auteurs de la fusillade au lycée de Columbine, aux Etats-Unis, en 1999, où douze élèves avaient péri.
"Je suis prêt à me battre et à mourir pour ma cause. En tant que sélectionneur naturel, je vais éliminer tous ceux que j'estime ne pas être aptes, ceux qui sont indignes de la race humaine et qui ont échappé à la sélection naturelle", avait-il écrit sur YouTube. Il se décrivait comme un "existentialiste cynique, un humaniste antihumain" (Le Monde du 9 novembre).
La presse finlandaise a révélé que, quelques jours avant la tuerie, Pekka-Eric Auvinen aurait interrompu son traitement d'antidépresseurs, selon une conversation saisie sur Internet la veille du drame entre le meurtrier et une amie danoise. L'échange est disponible sur le Web, mais son authenticité n'a pu être confirmée.
source : le Monde