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La France a-t-elle un avenir ?
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Ils sont de plus en plus nombreux à prendre des cours pour partir
Des baies vitrées de son appartement sur les hauteurs de Marseille, Emmanuel Estevan aperçoit la Chine derrière le Frioul. Ne rêve que de Shangai, métropole qu'il rejoindra en janvier prochain. "Ici, je vivote. Là-bas, je vais préparer l'avenir de mes enfants. En plus d'être une grande civilisation, la Chine incarne l'économie de demain." Son projet de création d'une entreprise dans le domaine de l'alimentaire avance, les recherches immobilières aussi.
Même si Pascale, son épouse enceinte qui le rejoindra plus tard avec les enfants, n'est pas aussi convaincue, rien ne sembler pouvoir l'arrêter. A elle seule, Shangai attire près de 800 Français chaque année. Attirés par le boom économique, l'expérience de ceux qui en reviennent et les échos renvoyés par les 2000 étudiants chinois de la ville, les Marseillais tentent l'aventure. "Il y a depuis septembre un vrai regain d'intérêt pour la Chine, confirme Dan Meng, responsable de l'association Chinafi. Aux cours de langue et de culture s'inscrivent aussi des familles qui veulent s'expatrier, faire des affaires ou pensent que leurs enfants doivent parler chinois."
Employés tous les deux par l'armateur CMA-CGM, Sylvie Vivasane et Nicolas de Torsiac sont inscrits chez Chinafi depuis deux ans. Le minimum pour maîtriser les bases de la langue, "la première parlée dans le monde, sourit Nicolas. Vu le développement des échanges, la Chine est le bon endroit pour s'expatrier. On ne pourra pas se contenter de parler anglais. Dès que nous serons mariés, nous partirons." Approbation sans faille de Sylvie, d'origine laotienne. "C'est aussi l'occasion de me rapprocher de mes racines." Reste que le succès du voyage est aléatoire. "Il y a toujours une part de risque, convient Emmanuel Estevan. Il va falloir s'adapter à une culture très différente. Je me suis bien préparé."
source La Provence.
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Ils sont de plus en plus nombreux à prendre des cours pour partir
Des baies vitrées de son appartement sur les hauteurs de Marseille, Emmanuel Estevan aperçoit la Chine derrière le Frioul. Ne rêve que de Shangai, métropole qu'il rejoindra en janvier prochain. "Ici, je vivote. Là-bas, je vais préparer l'avenir de mes enfants. En plus d'être une grande civilisation, la Chine incarne l'économie de demain." Son projet de création d'une entreprise dans le domaine de l'alimentaire avance, les recherches immobilières aussi.
Même si Pascale, son épouse enceinte qui le rejoindra plus tard avec les enfants, n'est pas aussi convaincue, rien ne sembler pouvoir l'arrêter. A elle seule, Shangai attire près de 800 Français chaque année. Attirés par le boom économique, l'expérience de ceux qui en reviennent et les échos renvoyés par les 2000 étudiants chinois de la ville, les Marseillais tentent l'aventure. "Il y a depuis septembre un vrai regain d'intérêt pour la Chine, confirme Dan Meng, responsable de l'association Chinafi. Aux cours de langue et de culture s'inscrivent aussi des familles qui veulent s'expatrier, faire des affaires ou pensent que leurs enfants doivent parler chinois."
Employés tous les deux par l'armateur CMA-CGM, Sylvie Vivasane et Nicolas de Torsiac sont inscrits chez Chinafi depuis deux ans. Le minimum pour maîtriser les bases de la langue, "la première parlée dans le monde, sourit Nicolas. Vu le développement des échanges, la Chine est le bon endroit pour s'expatrier. On ne pourra pas se contenter de parler anglais. Dès que nous serons mariés, nous partirons." Approbation sans faille de Sylvie, d'origine laotienne. "C'est aussi l'occasion de me rapprocher de mes racines." Reste que le succès du voyage est aléatoire. "Il y a toujours une part de risque, convient Emmanuel Estevan. Il va falloir s'adapter à une culture très différente. Je me suis bien préparé."
source La Provence.