Annonce

Réduire
Aucune annonce.

un poême Ashik du XVI siecle

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • un poême Ashik du XVI siecle

    Un poême Ashik qui tient une grande place dans le patrimoine litteraire et musical turc a peut être sa place içi pour les curieux.

    ''ötmé Bübül, ötmé'' -''Ne chante pas, rossignol, ne chante pas'' .

    Ne chante pas, rossignol, ne chante pas, mon cœur n'est pas joyeux
    Ô Ami, je vais brûlant de la souffrance que tu me causes
    La mèche de ma lampe (1) s'est consumée et l'huile s'est épuisée
    Ô Ami, je vais brûlant de la souffrance que tu me causes
    Haydar, Haydar, Haydar, je vais brûlant
    Ali, Ali, Ali, je vais brûlant

    Je suis semblable aux torrents qui se sont mêlés à la mer
    Je suis semblable aux roses ouvertes avant le temps
    Je suis semblable aux cendres dont le feu s'est éteint
    Ô Ami, je vais brûlant de la souffrance que tu me causes
    Haydar, Haydar, Haydar (2), je vais brûlant
    Ali, Ali, Ali, je vais brûlant

    Tu entendras parler de moi parmi les héros
    Tu panseras ma blessure parmi les martyrs
    J'ai erré pendant quarante ans (3) parmi les cerfs de la montagne
    Ô Ami, je vais brûlant de la souffrance que tu me causes
    Haydar, Haydar, Haydar, je vais brûlant

    Je suis Pir Sultan Abdal, le terme de ma vie est arrivé,
    Sans manger et sans boire, l'eau de ma vie s'est tarie
    J'ai été pendu (3)pour avoir trop aimé Dieu
    Ô Ami, je vais brûlant de la souffrance que tu me causes
    Haydar, Haydar, Haydar, je vais brûlant
    Ali, Ali, Ali, je vais brûlant.

    1 L'ashik compare son coeur à une lampe à huile au début
    2 Le lion de Dieu est un des surnoms de Ali
    3 Pir Sultan Abdal fut pendu à l'âge de quarante ans à la suite d'une révolte à caractère religieux et social


    de Pir Sultan Abdal (XVIème siècle)
Chargement...
X