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Semaine de turbulences sociales pour Nicolas Sarkozy

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  • Semaine de turbulences sociales pour Nicolas Sarkozy

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    Nicolas Sarkozy se prépare à affronter une nouvelle tempête sociale cette semaine, avec une journée noire annoncée pour mercredi dans les transports.

    Alors que le mouvement contre la réforme des régimes spéciaux menace cette fois de durer, l'heure est plus que jamais à la fermeté: «le statu quo n'est plus possible», a prévenu dimanche François Fillon.

    Refusant d'avancer un quelconque «pronostic sur la durée de la grève», le Premier ministre a réaffirmé dans le «Journal du Dimanche» que le gouvernement n'entendait pas céder: «quand on fait son devoir, on n'a pas peur».

    Le gouvernement «ira au bout» de la réforme des régimes spéciaux de retraite car la France «n'a pas le choix», avait également martelé vendredi le président Nicolas Sarkozy. «C'est une affaire d'équité, de justice et cette affaire-là nous devons la mener à terme», avait-il dit, en assurant que le gouvernement serait «ferme sans être rigide», «solide sans être brutal».

    Du côté syndical, on se préparait aussi à l'épreuve de force, en rejetant sur le gouvernement la responsabilité du blocage. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault l'a ainsi accusé dimanche de chercher «le conflit pour l'exemple».

    Le mouvement promet d'être fortement suivi dans les transports. Surtout, contrairement à celui du 18 octobre dernier, il pourrait bien durer, des préavis de grève reconductibles ayant été déposés à la SNCF et à la RATP, ce qui laisse planer la menace d'une paralysie digne de la fin 1995. De source proche du gouvernement, on tablait d'ailleurs jeudi sur des grèves «moins fortes mais plus longues» que celles du 18 octobre.

    Avec un risque: que le mouvement, s'il dure, fasse jonction avec celui des étudiants, qui protestent contre la réforme des universités, ou avec la journée de mobilisation des fonctionnaires pour les salaires et contre les suppressions de postes, prévue le 20 novembre.

    Le porte-parole de l'Elysée David Martinon a d'ailleurs appelé vendredi à ne «pas mettre sur le même plan des éléments de contestation qui ne sont pas comparables».

    L'UMP se préparait également à ce qui pourrait se transformer en marathon social, en serrant les rangs derrière l'exécutif. «Les acteurs des conflits sociaux doivent mesurer l'exaspération des Français», a prévenu dimanche l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur France-2. «Ceux qui, par les grèves, sont privés de leur travail sont aujourd'hui en colère» et «l'UMP, le moment venu, saura exprimer cette insatisfaction et porter le message de la majorité silencieuse».

    «L'UMP fera, dans cette affaire, tout son devoir, si c'est nécessaire», a confirmé le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian sur France-Info. «Il y a 366.000 adhérents à l'UMP, ça représente aussi à une force capable de se mobiliser», a-t-il souligné. «La démocratie, c'est ce qui se passe dans les urnes, ce n'est pas ce qui se passe dans la rue».

    Source: AP
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