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Maroc 2006 : Structure des IDE

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  • Maroc 2006 : Structure des IDE

    Chiffrés à 2,89 milliards de dollars, les flux à destination du Maroc en légère baisse de 1,6 %

    Régression de la participation étrangère au niveau de l’agroalimentaire et du textile et cuir
    En 2006, les flux de l’IDE à destination du Maroc ont enregistré un léger repli d’environ 1,6%, pour s’établir à 2,89 milliards de dollars contre 2,94 milliards de dollars en 2005. Ce qui place le Royaume à la 5ème place des pays bénéficiaires d’IDE (Investissement Direct Etranger).

    En 2003, 2004 et 2005, il se situait à la 2ème, la 6ème et la 4ème place respectivement. Ces chiffres viennent d’être annoncés récemment à Rabat lors d’une conférence de presse organisée par la Direction des Investissements, le CINU (Centre d’Information des Nations Unies) et l’USAID (Agence américaine pour le développement international) à l’occasion à l’occasion du lancement officiel du rapport 2007 de la CNUCED sur l’investissement dans le monde, consacré cette année aux sociétés transnationales, industrie extractive et développement.

    La légère baisse, en 2006, des flux de l’IDE à destination au Maroc s’explique essentiellement par l’absence d’opérations remarquables de privatisation contrairement à l’année 2005 où ces flux provenaient dans une large mesure de recettes de privatisation.

    Chiffres à l’appui. En 2005, ces recettes se sont élevées à plus de 13 milliards de Dhs, dont 12,4 milliards de Dhs relative à la cession de 16% du capital de Maroc Télécom à Vivendi Universal.

    Pour 2006, la cession au profit du groupe ALTADIS de 20% du capital de la Régie des Tabacs (aujourd’hui Imperial Tobbaco) pour un montant de 4.020 millions de Dhs constitue la principale opération de privatisation.

    Par ailleurs, les secteurs accaparant l’essentiel des flux des IDE au Maroc en 2006 sont l’industrie, le tourisme, l’immobilier, le secteur bancaire et l’assurance. Néanmoins les activités touristiques et immobilières restent les plus attrayantes, estime-t-on.

    Le secteur des services représente 64% des IDE reçus au Maroc en 2006. A eux seuls, les secteurs touristique et immobilier, ont enregistré une progression jamais atteinte avec des montants respectifs de 7.925,5 millions de Dhs et de 3.980,7 millions de Dhs alors qu’ils n’étaient, en 2000, que de 186,5 millions de Dhs et de 574,6 millions de DH respectivement. Ces deux secteurs représentent la moitié (48%) des IDE reçus au Maroc en 2006.

    Le secteur de l’industrie occupe le premier rang avec un flux de 8.684,7 millions de Dhs contre 2.273,3 millions de Dhs en 2005 et 1.796,1 millions de DH en 2004. Le secteur est à sa troisième année de performance.

    En revanche, les secteurs de l’agroalimentaire et du textile et cuir ont connu une régression dans la participation étrangère soit respectivement - 6% et -14%.

    En terme de répartition de ces flux d’IDE par origine, la France figure en tête des pays les plus investisseurs. « L’année 2007 devrait confirmer cette tendance, en particulier grâce au rachat de la COMANAV par le groupe CMA-CGM sur la base du prix global de la totalité du capital de la compagnie de 2,25 milliards de Dhs. La présence française est particulièrement marquée ces dernières années par une présence très diversifiée qui touchent différents secteurs d’activité (tourisme, aéronautique, automobile, bancaire. », relève-t-on du même rapport.

    Par ailleurs, le Koweît demeure le 1er pays arabe investisseur en 2006 avec 983,5 M dhs d’investissement, soit 3,86% du total des IDE reçus en 2006, suivi par les IDE des Emirats Arabes Unies avec 759 M dhs (2,98%) et l‘Arabie Saoudite avec 322,1 M dhs (1,26%) .

    Au niveau mondial, les flux mondiaux d’investissements étrangers directs (IDE) ont connu en 2006 une progression considérable de l’ordre de 38% pour la troisième année consécutive, pour atteindre 1.306 milliards de dollars contre 916 milliards en 2005, se rapprochant ainsi du niveau record des entrées mondiales de l’IDE de 1.400 milliards de dollars et qui a été enregistré en l’an 2000. Pour la CNUCED, cette progression des IDE est générale et a touché toutes les principales régions et sous- régions atteignant dans certaines des niveaux sans précédent. Cette progression est perçue par le Rapport 2007 de la CNUCED sur l’investissement dans le monde comme étant le reflet d’une très bonne performance économique dans de nombreuses régions du monde.

    A. CHANNAJE

  • #2
    du tourisme et de l'immobilier en résumé.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Et renault c'est du beurre

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      • #4
        Spoke c'est les chiffres de 2006. Renault sera comptabilisé en 2011.

        Le souci, c'est ceci
        La légère baisse, en 2006, des flux de l’IDE à destination au Maroc s’explique essentiellement par l’absence d’opérations remarquables de privatisation contrairement à l’année 2005 où ces flux provenaient dans une large mesure de recettes de privatisation.
        La source tend à se tarir.

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        • #5
          renault pas encore en tous les cas pas en 2006, je ne sais même pas s'il y aura qlql euros en 2007. peut être en 2008,2009 etc...
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Tant qu'il y aura une bourse dynamique et des entreprises dynamiques qui rentrent en bourse, cette source ne se tarira pas, il ne faut pas oublier que les investisseurs etrangers n'achetent pas uniquement des entreprises publiques mais mettent aussi de l'argent dans les entreprises privees et ce ne sont pas les exemples qui manquent, le dernier exemple en date sont les 7 mastodontes du groupe chaabi qui s'introduisent en bourse bientot.

            La source tend à se tarir.

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            • #7
              Tant qu'il y aura une bourse dynamique et des entreprises dynamiques qui rentrent en bourse, cette source ne se tarira pas
              Tu melanges tout Ayoub. Les sources des IDE sont au nombre de trois. Celle qui a pourvoyé le gros des investissements est entrain de se tarir
              Le Maroc n'a presque plus rien à privatiser

              En quatorze ans, le Maroc aura empoché environ 94 milliards de DH, fruit des différentes opérations de privatisations entre 1993 et 2006. Soit pratiquement le budget d’investissement pour ce dernier exercice. Un gros pactole qui a permis au pays de renflouer ses caisses et a évité à l’argentier du Royaume bien des soucis.

              Sur la seule période 2000/2005, elles auront rapporté plus de 69 milliards de DH. Créant une dépendance au niveau du budget de l’Etat qui n’est pas sans inquiéter. Et quand la source se tarira?, s’interrogent d’aucuns.

              Suite : http://www.agadirnet.com/article-4398-Economie.html aout 2007
              D'ailleurs, puisque tu evoques la prise de capital, qu'a représenté cette source (d'IDE) dans les investissements pour 2006 (ou années précedentes)
              Dernière modification par jawzia, 11 novembre 2007, 20h46.

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              • #8
                Pourquoi melangerais tout? Je t'ai donne un exemple vivant. Un investisseur etranger quiinvestirait dans une introduction d'entreprise privee privee au maroc est categorise comment selon toi? Investissement national?

                Je te parle de ce que je connais. Qujourd'hui, au Maroc (et tu peux verifier cela), la bourse accueille de plus en plus des groupes prives qui attirent de plus en plus des investisseurs etrangers. Donc oui les prises de participation dans des entreprises etatiques a des limites, mais c'est oublier le secteur prive qui est tres actif au Maroc, il n'y a qu'a voir les banques par exemple....

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                • #9
                  C'est quant même une bonne performance

                  même avec presque peu de privatisation comparée à 2005 (Maroc telecom) et 2004 (Regie des tabac) , le chiffre recule de 1.6% seulement

                  Donc les deux privatisqtions majeures de 2005 et 2004 ont été remplacé par d'autres IDE de taille moindre mais nombreux

                  On peut considérer 2005 comme l'année des dernières privatisations majeures

                  et 2006 ne s'est pas mal comportée
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

                  Commentaire


                  • #10
                    En 2006, les flux de l’IDE à destination du Maroc ont enregistré un léger repli d’environ 1,6%, pour s’établir à 2,89 milliards de dollars contre 2,94 milliards de dollars en 2005
                    Rien que cela ?! Beaucoup de tapage médiatique pour rien
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                    • #11
                      C'est quant même une bonne performance

                      même avec presque peu de privatisation comparée à 2005 (Maroc telecom) et 2004 (Regie des tabac) , le chiffre recule de 1.6% seulement

                      Donc les deux privatisqtions majeures de 2005 et 2004 ont été remplacé par d'autres IDE de taille moindre mais nombreux

                      On peut considérer 2005 comme l'année des dernières privatisations majeures

                      et 2006 ne s'est pas mal comportée

                      ______________________________________________

                      Au fait en 2006 il y a eu 3 privatisations. La régie des Tabacs, la Sonasid, et la prise de particpation de la caisse d'epargne dans le CIH. tout cela ca représente à peur prés 800 millions de dollars.

                      Reste 2 milliards de dollars. Dans le tourisme et l'immobilier essentiellement.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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