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Projet d’aménagement de la ville de Bejaia, utopique ?

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  • Projet d’aménagement de la ville de Bejaia, utopique ?

    2 téléphériques, un tramway qui va jusqu'à Melbou, tourisme haut de gamme sur la cote Ouest de la wilaya avec des marinas, des terrains de golf......, un tunnel sous Gouraya, zone de production cinématographique a Boukhelifa (le Hollywood algérien ), un quartier d’affaires, l’Oued Soummam navigable, transport maritime interurbain, délocalisation de la zone industrielle vers Toudja et El-kseur,

    Trop beau pour être vrai
    --------------------------------------------------------------------

    Le PDAU,(Plan directeur d’aménagement urbain) intercommunal horizon 2030-2035, de la ville de Béjaia fera d’elle une future capitale économique et une ville touristique d’excellence, espérant uniquement que la volonté politique et le pouvoir central suit

    Deux téléphériques pour Gouraya, l’un prendra son ascension à partir de la mosquée d’El Khemis et l’autre depuis Sidi Abdelkader, une rocade qui reliera la RN 9 à la RN 12 et à la RN 24 pour permettre aux touristes d’aller de l’un à l’autre côté de Béjaïa sans avoir à traverser la ville, l’oued Soummam qui sera curé et débarrassé des déchets qui polluent ses eaux deviendra une curiosité touristique et les visiteurs se promèneront le long de ses rives, un tramway assurera le déplacement rapide et régulier des citoyens et des étudiants. Dans leur lancée, les concepteurs du PDAU (Plan directeur d’aménagement urbain) intercommunal horizon 2030-2035, prévoient même de creuser un tunnel à travers le mont de Gouraya qui permettra de joindre la côte Ouest qui sera devenue d’ici-là un grand centre urbain et touristique. Telles sont les grands lignes de PDAU intercommunal présenté lundi dernier par Med Larbi Boutrid lors du forum de Radio Soummam.
    Après avoir mis en exergue les atouts touristiques exceptionnels de Béjaïa, tels que la douceur de son climat, la mer dont elle est entourée, le mont Gouraya qui la surplombe, les monuments qui attestent de son histoire plusieurs fois millénaire ainsi que l’importance infrastructurel de transport et de communication dont elle jouit, le conférencier souligne que “Béjaïa est parmi les villes qui sont virtuellement appelées à être les portraits du pays sur l’extérieur”.
    Le tourisme, il est prévu, parmi des nombreux projets touristiques, la création d’une entité touristique à Saket ainsi que l’aménagement et le renforcement de toutes les infrastructures permettant la détente et les loisirs dont un port de plaisance à Tala Yilef. Le PDAU inscrit également la réalisation d’un tramway, d’une gare routière intermodale et d’une trémie à Aamriou. La zone industrielle de Béjaïa sera délocalisée au profit des zones d’activités de Toudja et d’El Kseur. En outre, il est prévu la délocalisation et la des affectation des décharges sauvage par la création de centres d’enfouissements techniques.


    Dernière modification par kawkawa, 12 novembre 2007, 14h23.

  • #2
    PDAU démesuré ?

    Plus que quelques propositions d’embauches, de logement et autres points défendant des droits civiques et ce PDAU intercommunal aura l’air d’un projet de société moderne.

    Un peu trop moderne au goût de la République. La société d’architectes Axxam de Béjaïa s’est bien « défoulée ». Elle a fait preuve dans ce travail de prospection jusqu’au détail de beaucoup d’ingéniosité, d’imagination, de professionnalisme et d’une légitime vision futuriste que l’on se demande, en revanche, si elle ne serait pas un peu débordante sur les bords. « Il serait opportun d’exploiter les possibilités du transport maritime interurbain en réalisant des débarcadères au niveau de chaque pôle urbain », suggère le bureau d’études. Aller à Tichy, Acherchour, Tazeboucht, Boulimat, Saket, Tighremt, ou encore Oued Dass par bateau, il fallait y penser. Pour peu que l’on ne vire pas trop vers le nord, sur la voie des harragas. Il fallait aussi penser à l’industrie cinématographique. Notre quartier hollywoodien, ce centre de l’industrie cinématographique, ce sera 1000 ha à aménager dans la commune de Boukhelifa en un décor que l’on peut déplacer comme on veut. L’enjeu, suggèrent les architectes, est dans les dividendes à tirer des films à succès pouvant atteindre les 500 millions de dollars. De larges terrasses en gradins seront aménagées sur les deux berges de la Soummam pour servir d’espace de convivialité à qui l’on prédit un succès qui ameutera même les rollers. Aussi, nous pouvons rivaliser avec le Manhattan en ayant notre propre CBD, un centre d’affaires pouvant faire place à des organismes internationaux ou autres multinationales. Il va falloir puiser dans le fin fond de l’imagination pour promouvoir un tourisme de luxe exclusivement destinée aux plus exigeantes des clientèles, une jet-set que l’on éblouira avec le charme de la côte-ouest qui sera accessible même par un tunnel à percer sous Gouraya à partir de Tala Ouariane ; là où des logements peinent à pousser. De trop belles choses qui risquent à rendre utopique une partie des réalisations proposées et un ambitieux plan qui promet de faire de l’ombre au reste du territoire en dehors de la zone d’étude. Avant cela, il faudra se demander d’abord si les pouvoirs publics l’approuveront tel quel.

    Elwatan


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    • #3
      PDAU intercommunal de Béjaïa -Dernière phase avant l’adoption

      Le Plan de développement et d’aménagement urbain (PDAU) intercommunal de Béjaïa a été présenté dimanche dernier dans sa deuxième phase par son concepteur, le bureau d’études Axxam, devant un parterre de rares élus, représentants de l’administration et journalistes en présence aussi du représentant du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Naït Sâada.
      Ce PDAU, regroupant les sept communes de Béjaïa, Tichy, Boukhelifa, Tala Hamza, Oued Ghir, El Kseur et Toudja, est proposé sous le générique de « Béjaïa, un portail de l’Algérie sur le monde ». Ambitieux, son caractère intercommunal est voulu pour « substituer la coopération à la concurrence » entre ces communes qui se tournent le dos et dont la pauvreté, à l’exception du chef-lieu, les empêche de résoudre leurs problèmes. « Souvent, la solution à un problème d’une commune se trouve dans la commune d’à côté », soutiennent les concepteurs de ce document qui sera débattu prochainement avec les APC concernées avant de le proposer à l’adoption, de lancer l’enquête publique et de le soumettre à l’approbation des deux ministères de l’Intérieur et de l’Habitat. Une procédure un peu bousculée, faut-il le noter, par le temps, puisque l’adoption par les assemblées communales en place est souhaitée par la direction de l’urbanisme pour avant l’échéance électorale du 29 novembre prochain.
      Il est vrai que les nouvelles majorités locales qui sortiront du prochain scrutin pourraient remettre en cause le travail effectué. « Béjaïa et ses satellites sont obligés de se faire des compromis les uns aux autres pour réussir là où une commune échoue », préconise le bureau d’études. A chacune ses contraintes. On estime pouvoir soulager le chef-lieu de wilaya de son écueil foncier par cette « expansion » et faire profiter le reste des communes de ses atouts. Le « compromis » est voulu, entre autres, avec l’APC de Oued Ghir qui conteste la réalisation d’un centre d’enfouissement technique sur son territoire comme le préconise ce PDAU. Un centre que l’on a compté, pour le caractère industriel qu’on lui voue, parmi les investissements économiques proposés au côté d’un palais des expositions (Iryahène), un palais des congrès (sur le site de la caserne des 4 Chemins), un palais des sports (Tala Hamza), 1000 ha pour l’industrie cinématographique (Boukhelifa).
      Oued Ghir trouvera bénéfice, entre autres, dans le marché de fruits et légumes de gros, le complexe ferroviaire et une zone de stockage et entreposage (Taourirt Larbâa) qu’on suggère de créer. Avec Tala Hamza elle est prédestinée à former une « zone polyvalente », une sorte de trait d’union entre les deux zones qui l’entourent. La zone de Toudja-Boukhelifa formera une zone naturelle de loisirs et de récréation à travers ses espaces forestiers tandis qu’El Kseur fait figure de pôle industriel, la côte-est d’une zone à vocation touristique de moyen standing et la côte-ouest destinée pour le tourisme haut de gamme. Le tout s’articulera autour d’un pôle de commandement qu’est la ville de Béjaïa où il faudra valoriser les activités ludiques et touristiques et le commerce, y ériger un CBD (central business district), prendre en charge les quartiers spontanés, etc.
      Au chapitre de la circulation, le plan recommande de contourner la ville de Tichy, d’élargir et de moderniser les RN75 et 24, réaliser deux voies bordant la Soummam et une rocade à partir du campus d’Aboudaou jusqu’à la RN24 à Ighil El Bordj avec des pénétrantes, réaliser des gares intermodales à El Kseur et Béjaïa, un tramway et trois lignes de téléphériques, des instituts de formation, des hôpitaux spécialisés, des parcs de loisirs dont un océanographique, déplacer le pipeline et le gazoduc,…. Réaliste ce PDAU ? En tout cas, pour M. Naït Sâada, il traduit l’engagement des différents services de le mettre en œuvre, une fois approuvé.

      Elwatan

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      • #4
        C'est beau les reves!!!ils n'arrivent meme pas a nettoyer un plage(tichy) et ils veulent faire tout ca.ca reste de l'utopie.mais j'avoue ca serai bien si ca se concretise.avec des si.......

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        • #5
          Exactement, avant de penser a ça, il faut que nos élus pensent d’abord à nettoyer la ville, à rénover les routes, à finir avec le tourisme fritte omelette et le tourisme sexuelle sur la coté Est....
          Sinon avec l’argent qu’a l’Algérie, on peut facilement réaliser ce projet mais le problème c’est est ce que le pouvoir central est près a investir des milliards de dollars dans une région qui lui a toujours été hostile ?

          Si Bejaia est dans un état déplorable, ce n’est pas seulement a cause des élus locaux mais aussi et surtout a cause du pouvoir central qui a complètement abandonné la région.
          Dernière modification par kawkawa, 12 novembre 2007, 09h57.

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          • #6
            c'est clair,ils favoriseront d'autres regions.il faut attirer les privés.et la region ne manque pas d'atouts.elle a juste la malchance de se situer en algerie,

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            • #7
              Oui, d’ailleurs les concepteurs du plan ont pensés a l’apport des investisseurs privés et étrangers.

              Mais tu sais, même les privés, on leur mette les battons dans les roues, l’exemple des projets de CEVITAL toujours bloqués.
              Dernière modification par kawkawa, 12 novembre 2007, 10h10.

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              • #8
                d'accord avec toi,toujours les batons dans les roues!!!!moi je suis amoureux de cette region.et j'aimerai bien qu'elle se developpe.car qu'on voit la beauté des paysages.il ya de quoi faire je crois,en esperant que nos chers dirigeants pensent de meme.c'est loin d'etre le cas je pense

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                • #9
                  tous commence avec un reve, et quand il y a les moyens les revent peuvent devenir realite.
                  et l'algerie a les moyens de faire tous sa dans moin de 5 ans, il faut juste une volente politique. (regarder un peus Dubai)

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                  • #10
                    les moyens ils les ont c'est sur,la volonté et le bon sens je pense pas.revenant a dubai.hallucinant.j'ai vu sur un site les projets de dubai.c'est feerique et contairement a chez nous,ils aboutissent!!!!!!!

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                    • #11
                      C'est vraiment à n'y rien comprendre, parmi les endroits cités, il y a des terres de plaine, fertiles, avec de bonnes ressources en eau, qui donnaient céréales et fruits, c'est bête de les sacrifier. Des projets de développement agricole seraient bien plus pertinents, dans cette zone précisément

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                      • #12
                        il faut juste une volente politique.

                        Tout est résumé dans cette phrase.

                        parmi les endroits cités, il y a des terres de plaine, fertiles, avec de bonnes ressources en eau,

                        Si c'est vrai, c'est grave!Ce projet mérite-t-il que l'on sacrifie ces terres, sera t-il plus rentable d'importer ce qui aurait pu etre produit ici, ce projet rapportera t-il plus d'argent que ce que nous allons dépenser en importation?
                        On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                        • #13
                          Ya Moh

                          Toute la terre algerienne est fertille, c est plutot la femme algerienne qui n est pas fertile et qui n arrive pas a engendrer des hommes capables de relever le defis, et de travailler pour un avenir meilleur.

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                          • #14
                            Envoyé par racdavid
                            Toute la terre algerienne est fertille, c est plutot la femme algerienne qui n est pas fertile et qui n arrive pas a engendrer des hommes capables de relever le defis pour un avenir meilleur.
                            La femme algérienne c'est elle qui t'a mis au monde.
                            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                            • #15
                              Icosium Wach Bik ?

                              Icosium Damak Khfif



                              PS:
                              Ma mere n est pas algerienne.... mais bon elle aurait pu l etre. Pour info je respecte la femme algerienne, sauf q le constat que 50 ans apres l independence elle n a pas pu ou su creer de vrai hommes comme ceux qui ont liberer le pays

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