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Le livre a t'il un avenir en Algérie?

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  • Le livre a t'il un avenir en Algérie?

    Le livre, cette école portative, ce compagnon fidèle et bon conseilleur, a-t-il toujours sa place en Algérie ? Lire, cet acte d'affirmation de soi et du monde, cette quête de vérité et de nouveautés, cette révolte continue contre tout ce qui s'oppose entre l'homme et le savoir, est-il toujours aussi nécessaire à la vie d'un Algérien ?

    La crise du livre en Algérie a commencé depuis que l'Algérien se désintéresse royalement de la lecture. On évoque, pour justifier cela, le prix inabordable du livre. Mais on oublie que les jeunes algériens, quand il s'agit de se procurer un téléphone portable à 10 000 DA, n'éprouvent aucun malaise à tirer cette somme de leur poches, ou de n'importe où, pourvu qu'ils aient les derniers cris de la technologie.

    On oublie qu'un jeune Algérien moyen dépense plus de 2000 da par mois dans les cybers et bien plus dans les boites de nuit et les consommations superflues d'une jeunesse assoiffée de modernité. Alors, pour s'acheter un livre intéressant dont le prix varie entre 500 et 2000 DA, ce n'est pas tant le problème de l'argent qui se pose que celui de l'envie de lire ! C'est là, effectivement, où réside le vrai problème: les Algériens n'ont plus envie de lire! Pourquoi ? Plusieurs points de vue s'imposent: en ce qui concerne les jeunes (génération hip-hop, Internet et compagnie), il y aurait une liste de priorités dont le livre est carrément banni !

    Pour un jeune Algérien moyen, les choses qui comptent dans la vie ne peuvent être procurées par le beau Verbe de Kateb ou le beau vers de Baudelaire; la voiture, l'appart, les femmes et les accessoires de la vie moderne ne sont pas payables par voie d'ouvrages et de philosophie! Pour les moins jeunes, ceux qui ont eu la chance de faire des études et d'accéder à la langue française, il y a un autre problème impérial qui se pose: le travail et le temps. "J'ai eu l'opportunité de lire pendant mes études parce que j'en avais besoin pour mes exposés mais aujourd'hui que j'ai une carrière à mener, la seule chose à quoi je pense le soir quand je rentre c'est de me mettre en face de la télé et puis dormir !", disent la plupart d'entre eux !

    Entre jeunes et adultes, entre raisons sociales et raisons déraisonnables, le livre passe par la phase la plus désastreuse de son Histoire en Algérie. Les librairies se font rares, les éditeurs moins sélectifs et les écrivains "exhodent" en masse. Probablement, parce qu'ils se sont posé une question au sens inverse : "A quoi bon écrire en Algérie puisqu'il n'y a pas de lecteurs ?".

    Cette année, à l'occasion de la 12ème édition du SILA, on ne pouvait que constater l'affreuse et miséreuse condition du livre. Cet être vivant plumé de ses droits, cette créature réduite aux minables besoins d'une catégorie de "lecteurs" abonnés au "livre" religieux qui n'a du livre que le (sur)nom! Cette année, au SILA, on avait encore une fois inhumé le livre et la lecture et prononcé en quelques mots son oraison funèbre : "On écrit parce qu'on espère, on publie parce qu'on espère, on ne lit pas parce qu'on n'espère rien du livre."

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Oui, au sens où il y a encore des écrivains qui écrivent, qui sont publiés et étudiés...
    Oui, au sens où tout est dans le Verbe.
    Oui, car il faut lire et lire et lire et lire...et que c'est l'offre absente qui avorte la demande et non le contraire...
    Oui, car la lecture et le livre sont à la base de toute chose!

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    • #3
      Lire des bouquins ne se fait plus ou presque...
      En Algérie, ça peut se comprendre: le livre est réellement inaccessible...
      Inaccessible quant au prix...
      inaccessible par absence de bibliothèque...
      par manque de librairies...

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      • #4
        IL y a encore des lecteurs...
        FAut Bachi, il y a des librairies ...peu mais il y en a... Il ne faut pas occulter le travail livresque en Algérie( surtotu quand on est pas sur place pour juger)...

        Entre la critique de la littérature, du livre, du pouvoir, de la société, dites-moi donc ce qui reste à l'Algérie!!

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        • #5
          Par manque de librairies...

          Dans une ville de 250 000 habitants comme Biskra, j'ai compté trois librairies.
          Une seule tenait quelques titres, les deux autres étaient plus des papeteries..

          Oui y a un lectorat en Algérie...celui d'El khabar ou le Quotidien d'Oran.

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          • #6
            Bachi, pardonnes moi mais tu te trompes...

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            • #7
              Dis-moi alors où je me trompe?
              Livre-nous tes constats...
              Qui lit en Algérie?
              Où sont les bibliothèques? Les librairies?
              Parle-nous des prix...

              l'année dernière, j'ai dû payer à Alger 180 000 ( 1800 DZ) pour un Khadra...
              est-ce raisonnable pour le salarié moyen Algérien?

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              • #8
                Le livre a t'il un avenir en Algérie?
                En tout cas je l'espère du plus profond de mon étre
                Ainsi va le monde

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                • #9
                  Je te rejoins Bachi dans tout ce que tu dis.
                  C'est vrai il y a une pénurie horrible de livres en Algérie, même dans les grandes villes, et lorsqu'on les trouve il coute les yeux de la tete, alors qui peut les acheter ? seuls les salariés lorsqu'ils ont un peu de passion pour la lecture, les étudiants, les pauvres étudiants n'ont pas les moyens, encore moins la passion .
                  bon, je résume en quelques mots : l'Algérie est défavorable pour la lecture.
                  Ainsi va le monde

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                  • #10
                    moi je crois qu avec la nouvelle technologie (Intenet, TV, Portables, CD-MP3Player, etc) il ya de moins en moins de la place pour le lvre, et ca proportiennelement partout dans le monde,

                    chez ns, c est encore pire, plus la demande diminue, plus il ya de moins en moins de librairie!

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                    • #11
                      c'est dû au change, l'édition étant française!!
                      M'enfin, il n'est décidément pas possible d'être optimiste ou de dire des vérités positives... restez dans votre attitude négative...

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                      • #12
                        Entre la critique de la littérature, du livre, du pouvoir, de la société, dites-moi donc ce qui reste à l'Algérie!!

                        la possibilité de se regarder en face et d'avancer.


                        le livre aura un avenir en Algérie si on arrive à transmettre le goût de lire aux plus jeunes par l'école, en leur donnant accès aux livres autres que leurs livres scolaire, qu'ils aient une autre idée dès leur plus jeune âge de ce qu'est un livre.

                        sinon je suis malheureusement d'accord avec Bachi et Houmaiz, dans certaines villes il y a peu de librairies....à skikda les quelques librairies qu'il y a on un choix très limité,avec des prix pas spécialement abordable, d'ailleurs c'est plus des papeteries (ils vendent des stylos, des cahiers).....
                        ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

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                        • #13
                          restez dans votre attitude négative...
                          héhéhé tu es bien drôle....
                          Tu voudrais qu'on se mette à se raconter des mensonges ?...
                          Je n'en suis pas moins malheureux que toi que le livre soit soit inaccssible.

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                          • #14
                            lecture..

                            Quand est ce la dernière fois que vous avez vu un collegien (algerien..) lire le dernier Harry Potter en attendant le bus qui l'emmène à l'ecole..?

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                            • #15
                              heuuu
                              disons que perso, je pense qu'il est encore mieux de ne rien lire que de lire du Harry Potter...
                              héhéhé

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